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Pâques

Jésus

Un auteur inconnu a écrit de Jésus : “Il s’est fait fils de l’homme afin que nous devenions des fils de Dieu. Nouveau-né, il fit trembler un roi; enfant, il embarrassa des docteurs de la loi; homme mûr, il commanda aux forces de la nature, marcha sur les eaux comme sur la terre ferme et guérit les malades sans médicaments. Jamais il n’écrivit de livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait contenir tous les livres qui ont été écrits à son sujet. Jamais il ne composa de chant, et pourtant il a été le thème d’un nombre de chants plus grand que n’importe quel autre sujet au monde. De grands hommes sont apparus, puis ont disparu; mais lui est encore vivant. Hérode ne put le mettre à mort, Satan ne put le séduire, la mort ne put le détruire, et le tombeau ne put le retenir. Tous les autres ont échoué d’une façon ou d’une autre, mais non Jésus. Il est parfait et absolument digne d’être aimé.”

Source : inconnue

Jésus-Christ n’est

... pas seulement un poteau indicateur mais le chemin,
... pas seulement un homme de vérité mais la vérité,

... pas seulement un vivant mais la vie.

Jésus-Christ est le seul

... en qui nous puissions voir comment est Dieu,
... à voir entièrement clair en nous et cependant à nous aimer,

... auprès duquel un homme puisse se débarrasser du péché de sa vie,

... qui permette un nouveau début de vie complet,

... qui donne un sens à notre vie,

... qui mérite notre entière confiance.

Source : inconnue

Pâques

Devant toi s’étend le chemin.
A la naissance du chemin une porte,

Elle est fermée, mais pas à clef : “Sonnez et entrez”.

Certains sont devenus des professionnels de la porte.
Ils la regardent, l’étudient, la décapent et la repeignent, la rabotent ou l’admirent.

Ils ne connaissent pas le chemin.

Le chemin ne les connaît pas.

Certains – peu – sonnent et entrent.
Ils trouvent le Propriétaire, l’Auteur, le Fils du Dieu vivant,

ressuscité.

Admires-tu encore la porte ?

A quoi bon ?
Pourquoi rester dehors dans le crépuscule quand du tombeau ouvert la lumière éclatante t’invite à aller son chemin ?

Mon bonhomme, c’est Pâques !
N’as-tu donc pas encore compris ?

Sonne, et entre !

Tu es attendu.

Et si c’était vrai ?

Mais maintenant, Christ est ressuscité … (1 Corinthiens 15.20)

Pâques, et si c’était vrai ? Cela se verrait comment ?

  • Nous aurions la paix avec Dieu. Par nature, nous sommes séparés de Dieu. Mais à la croix, Jésus règle notre dette. Nous sommes devenus des amis de Dieu.
  • Nous vivrions autrement. Par le baptême, nous avons été intégrés à la mort de Jésus. Nous vivons maintenant sur un autre plan et cela se voit dans nos priorités et dans nos convictions.
  • Nous vivrions dans l’anticipation. Nous ne craignons plus la mort, ennemi vaincu, mais notre espoir est dans le règne à venir. ‘Pas encore’ est inscrit en grand sur notre vie.
  • Nous mettrions notre confiance en Dieu. Au milieu des tribulations, ce sentiment d’être pressé comme un citron, nous avons commencé à apprendre à faire confiance dans le Dieu de la résurrection. Sa grâce est suffisante pour aujourd’hui.
  • Notre centre gravitationnel serait ailleurs. “Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Si notre vie est comme une roue, autour de qui tourne-t-elle ?
  • Nous serions préoccupés des choses de Dieu. “Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre.” Si nous sommes nés d’en haut, c’est que nous pouvons maintenant vivre pour là-haut.
  • Nous guetterions le retour de Christ. Est-il seulement un bon souvenir, un vague réconfort ? Hâtons-nous le jour de son retour ?

 

Pourquoi Jésus devait ressusciter

Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. (Actes 13.30)

Jésus, est-il ressuscité ? Il est notoirement difficile d’argumenter avec un tombeau vide ! Mais pourquoi devait-il ressusciter ?

  • Christ a dépossédé la mort. Celle-ci ne pouvait avoir le dernier mot. Son règne est fini. Suivre Jésus est joie, même face à la mort. Il détient les clefs de la mort.
  • Sans la résurrection, il n’y a pas de pardon. La croix à elle seule n’est rien, et l’Evangile serait une farce cruelle, comme Paul le rappelle en 1 Corinthiens 15.12-19. Ce n’est pas la croix qui nous unit, mais le Christ vivant. Il est ressuscité et me fait vivre dans la paix avec Dieu.
  • Sans la résurrection, il n’y a pas de retour en gloire. Il sera le Juge de tout et de tous. La résurrection sonne ainsi le glas du règne du mal, des hommes et du diable. C’est bien ici l’événement central de l’histoire, et de mon histoire. Avec le brigand sur la croix, je sais que la mort n’est pas la fin de mon histoire.
  • A cause de la résurrection je ne serai plus jamais seul. La solitude est le premier fruit amer du péché. Nous sommes seuls devant nos erreurs, nos péchés, notre conscience : seuls et perdus. Mais la résurrection de Jésus casse la solitude. Il devient mon Ami. “Seigneur, tu es mon Ami. Je veux vivre cette journée avec toi. Aide-moi à te consulter en tout problème et à te remercier à chaque solution.”

 

Et pourtant, il vit !

L’Evangile commence avec une jeune fille dontl’Enfant est appelé : DiEt pourtant, il vit !eu avec nous. Il s’achève avec la pleine réalité de cette affirmation. La clé pour le comprendre est ici, en sa mort et en sa résurrection.

Matthieu nous présente d’abord les témoins. Des femmes. A l’époque, leur témoignage n’était pas recevable en justice. Alors, soit les évangélistes sont les champions absolus de la naïveté, soit ils disent vrai. Et s’ils disent vrai, c’est qu’une réalité outre-tombe et outre-terre a bel et bien envahi notre monde. Et si ce n’était pas vrai ? Si la mort était la fin de la route ? Ce serait adieu à la justice. Il n’y aurait rien pour effacer nos crimes et rien pour guérir notre désespoir. Ce serait invivable !

Il y a aussi les contre-témoins. Pour eux, la résurrection est un hoax, un fake-news, car elle représente une vérité imbuvable. Cela voudrait dire qu’on aurait investi sa vie dans une chimère ! Non, mieux vaut ignorer les preuves du contraire et refuser tout débat. Voilà le monde moderne ! Mais vouloir avoir raison à tout prix, n’est-ce pas trop cher payer ?

Par contre, si c’est vrai, il y a nécessairement des conséquences. Elles tiennent en quatre verbes. Adorer, comprendre, transmettre et être rassuré. Croire en la résurrection, est-ce vraiment crédible si nous zappons ces conséquences ?

 

Pone luctum, Magdalene

Pourquoi pleurer, la Madeleine ?
Sèche tes larmes, crois et ris.
Toutes les fautes sont effacées,
Et maintenant commence la vie.
Christ a pris sur lui tes peines
Il t’enlève toutes les chaînes.
Alléluia, chantons-nous !

Tu devrais rire, la Madeleine,
Tu peux entrer dans la vie.
Toute dette est envolée
Et sur toi le soleil luit.
Christ a combattu pour toi,
Mort, enfer sont cloués sur la croix.
Alléluia, chantons-nous !

Chante, jubile, la Madeleine,
Le Fils de Dieu est apparu.
Toute peine est enlevée,
Jésus vit et a vaincu !
Jésus qui est mort pour toi,
Il est vivant, lui, ton Roi.
Alléluia, chantons-nous !

Tu peux vivre, Madeleine,
Tu peux vivre et danser.
Toute souillure est emportée
Et ton passé pardonné.
Cesse tes plaintes, chasse tes craintes,
Aime ton Seigneur sans feinte :
Alléluia, chantons-nous !

D’après Gerard Wijdeveld

 

   
 

Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)