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Le vrai Saint Nicolas :

Nicolas de Myre, mort le 6 décembre 343
 

Le 23 février de l’an 303, l’empereur Dioclétien engagea une des attaques les plus longues et les plus brutales de l’ère chrétienne. Des Ecritures saintes furent brûlées. On confisquait les biens des chrétiens, leurs meubles étaient jetés dans la rue. Les hommes et les femmes assassinés étaient si nombreux que les bourreaux étaient épuisés par leur sinistre besogne et accomplissaient leur devoir à tour de rôle !

Durant ces années de persécutions, Nicolas, évêque de Myre (dans la Turquie actuelle) fut emprisonné et brûlé au fer chaud. On le torturait avec des pinces de métal. Dès que sa peau était plus ou moins guérie, il subissait à nouveau le martyr parce qu’il affirmait que Jésus était Dieu.

Alors que la persécution tendait à sa fin, un prédicateur populaire enseignait que Jésus n’était pas Dieu. Il composa un chant blasphématoire qu’on chantait dans la rue. Ses doctrines anti-chrétiennes divisèrent profondément les églises en Asie Mineure. A l’occasion d’une rencontre de responsables chrétiens – plusieurs avaient survécu à la torture – ce prédicateur mal intentionné entonna une fois de plus son chant blasphématoire. Nicolas s’avança vers l’homme et le frappa sur la bouche ! Il eut certainement des sentiments de colère semblables à ceux de Jésus dans le temple à l’égard des changeurs de monnaie. A la suite de cet événement, Nicolas ne fut plus autorisé à prêcher, mais il poursuivit son ministère.

Un jour, pour empêcher que deux jeunes filles ne devaient se prostituer, Nicolas déposa discrètement une somme d’argent dans leur foyer. Il employa tout son héritage à aider les pauvres et suivit courageusement les pas du Seigneur. A un autre moment, il s’empara même de l’épée d’un bourreau pour sauver la vie d’un prisonnier politique. De nombreuses personnes le haïssaient à cause de son engagement chrétien; mais il ne craignait rien ni personne.

Il passa les dernières années de sa vie à fonder des orphelinats et à secourir les enfants démunis. Plusieurs années après sa mort, Nicolas fut appelé Saint Nicolas. L’histoire de ce chrétien intrépide s’est perdue sous des siècles de contes et de légendes; son nom fut assimilé à celui du Père Noël. Rempli de l’amour de Dieu, Nicolas subit des insultes parce qu’il avait choisi de suivre Jésus-Christ. Sa vie fut un cadeau pour les autres et pour Dieu.

Et la nôtre, ne devrait-elle pas aussi l’être ?

(La voix des martyrs)

   
 

Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)