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Le Dieu de la Bible, est-il le Dieu des religions ?

 

Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être,comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous. (Act 17.27 SEM)

Trois approches

Voici trois approches différentes de la relation entre les religions et Dieu :

1. Tous les chemins mènent à Rome.

C’est l’approche de Lessing dans Nathan le sage. Cette approche est toujours très populaire. Le point de départ est dans les religions. En les comparant, et en laissant de côté tous les particularismes, on dit, un peu vite, que leurs réponses convergent. Toutes conduisent au même Dieu unique.

2. La vérité est pleinement révélée par le Christ.

C’est l’approche du Christianisme. Dieu se révèle par sa Parole qui annonce la venue du Christ. Celui-ci est la dernière Parole de Dieu aux hommes. Les autres religions sont des constructions humaines, idolâtres. Mais il y a des traces de la révélation générale telle que Paul la définit en Romains 1.19 (ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour tous : Dieu lui-même le leur a montré clairement. En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres…)

Pour connaître Dieu, il est indispensable de s’approcher de lui par le Christ.

3. On ne peut rien connaître au-delà du monde matériel.

C’est l’approche des agnostiques, et dans une certaine mesure, des athées et des Bouddhistes (le Bouddha était un agnostique absolu). Les religions sont les projections d’un Dieu imaginaire ou inconnaissable. Il faut s’occuper du hic et nunc, l’ici et le maintenant, sans s’inquiéter d’une divinité quelconque. La religion pourrait n’être rien de plus que l’opium du peuple, ou une diversion face aux vrais problèmes.

Quelle approche favoriser ?

L’agnosticisme semble raisonnable, mais dès qu’on y réfléchit, on découvre les inconséquences. Si Dieu est inconnaissable, d’où vient la persistance incroyable de la foi en lui (qui qu’il soit) ? En général, quand on dit ne pas connaître une chose, on se tourne vers ceux qui savent. Mais ici on décrète péremptoirement que personne ne peut connaître ! N’est-ce pas nier la révélation de Dieu contre toute évidence, ou pire, sans souvent s’être donné les moyens pour en juger, puisque trop souvent, l’agnosticisme se pare d’ignorance ? A-t-on pris la peine d’analyser les témoignages contraires ? Tout ce que l’agnostique peut dire, c’est qu’à sa connaissance limitée Dieu ne s’est pas (encore) révélé. Et si cette connaissance était trop limitée ? A-t-on vraiment pris le temps et la peine de considérer tout le faisceau de preuves autour de la révélation de Dieu en Jésus-Christ ? Et si l’agnosticisme n’était qu’une façon moderne de cacher sa tête dans le sable, fut-il celui de la science ? A-t-on vraiment une quelconque assurance d’être éternellement hors atteinte de ce Dieu qui ne demande pas notre permission pour exister ?

Avec l’athéisme c’est encore pire. Lutter contre un Dieu qui n’existe pas est pathétique ! L’exercice le plus abouti de l’athéisme fut le communisme. Il a été enseigné, imposé, durant 70 ans. Il a pu construire une société alternative, il a pu éduquer deux générations, dès le berceau, dans ses convictions. L’échec a été total et le gâchis énorme. Rester athée après cela témoigne surtout d’une grande foi, pour ne pas dire d’une grande crédulité.

La question des religions doit être abordée autrement. Les questions suivantes me semblent pertinentes pour éviter tout angélisme fondé sur un manque d’analyse.

Qui est le Dieu révélé par les religions ? Y a-t-il un équilibre entre sa sainteté et son amour ?

Selon les religions, quel est le problème fondamental de l’homme et quelle solution est proposée ?

Comment les religions présentent-elles le cheminement vers le salut ? Qu’imposent-elles comme pratiques indispensables pour connaître Dieu et être en paix avec lui ?

 

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Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)