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Les 10 commandements

 

1.
Tu n’auras pas d’autre dieu que moi.

2.
Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. Mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.

3.
Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.

4.
Pense à observer le jour du sabbat et fais-en un jour consacré à l’Eternel. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel, ton Dieu; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi; car en six jours, l’Eternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, mais le septième jour, il s’est reposé. C’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré.

5.
Honore ton père et ta mère
afin de jouir d’une longue vie dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne.

6.
Tu ne commettras pas de meurtre.

7.
Tu ne commettras pas d’adultère.

8.
Tu ne commettras pas de vol.

9.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

10.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne.

(Ex 20.3-17 SEM)

Les 10 commandements - Introduction – Mt 5.17-20

La Loi, à quoi bon ?
A quoi peut bien servir la Loi ? Parce que sans loi, c’est la pagaille, l’anarchie. Sans loi, ce sera la loi du plus fort. La loi protège. La Loi de Dieu, dont les 10 commandements sont un résumé, nous disent “comment Dieu fonctionne”, et comment il veut que la société fonctionne. Cependant, plus on essaie de s’y conformer, plus on se sent coupable : à quoi bon alors ? Jésus nous fait sortir de ce dilemme. Il est venu pour effacer notre péché, pardonner notre désobéissance. Il inscrit la Loi de Dieu dans notre coeur. Il dit que ce qui nous manque n’est pas un peu plus d’obéissance, mais une meilleure obéissance. La Loi qui révèle le mal en nous doit aboutir à Christ, Rom 10.1-4.

1. Nous convaincre de l’étendue du mal en nous
Rom 3.19-31. Les 10 commandements ne sont pas une échelle vers Dieu, mais une plongée dans le mal en nous. L’ignorer ? Cf. notre monde et la perte de toutes les valeurs ! Cela conduit au jugement. La Loi doit nous conduire au désespoir pour que nous puissions rencontrer Christ. Elle casse notre orgueil. Cela arrive tout au long de notre vie chrétienne, Rom 7.18-25. Pierre est un modèle de ceci : de sa confiance en lui-même il est conduit au désespoir et à Jésus.

2. Nous conduire dans la volonté de Dieu
Comment est-il possible d’aimer une Loi qui nous accuse ? Pourtant, c’est exactement ce que nous lisons dans le Psaume 119.9-16. Dieu promet une chose radicalement nouvelle, Jér 31.33,34; 2Cor 3.3. Est-ce donc la fin des problèmes ? Non, mais Dieu nous fait don d’une nouvelle nature afin de dominer sur notre nature ancienne. Rom 8.5-9,14. C’est là le véritable test de la vie chrétienne. Notre nature nouvelle, chrétienne, est une nature qui aime Dieu, et qui veut faire sa volonté. Du coup, nous découvrons une des vraies raisons d’être de la Loi :

3. Corriger notre myopie spirituelle
Tout d’abord, Dieu crée en nous un nouveau moi. D’où le conflit comme en Ja 4.1 et Rom 7. Sa Parole devient dès lors comme un miroir, Ja 1.22-25. La myopie : on ne voit que de tout près, on n’a pas de recul sur nous-mêmes. La Bible corrige cela. Ainsi, les 10 commandements peuvent être utilisés comme un miroir. C’est ainsi qu’on devient vraiment libre. Il en résulte que nous ne devons donc pas seulement lire la Bible, l’analyser, constater ce que nous devrions faire, mais pratiquer, agir, intervenir sur nous-mêmes avec l’aide du Saint-Esprit, et ainsi nous préparer à l’éternité.

L’illusion : connaître sans agir.

Les dix commandements concernent nos dix tentations typiques :

La tentation de l'idolâtrie

DIEU va parler aux hommes ! A quoi/qui comparer ? Des conseils ? Des vœux ? Une Loi ! Cela touche aux 10 domaines de notre faiblesse humaine; 10 tentations, et 10 priorités absolues. 1Jn 5.3-5. Ces commandements sont un thermomètre et un miroir. L’histoire de Naboth, 1R 21. Qui est n° 1 ? Cela ce voit dès que les épreuves commencent. Mais si Dieu n’est plus le premier, le chaos n’est pas loin.

1. Pas d’autres dieux. Il y a des dieux puissants qui terrorisent les gens. Des dieux voraces, jamais satisfaits. Des dieux modernes (sport, argent, sexe,…). Une compétition pour notre cœur. Derrière ces dieux : 2Cor 4.3,4 ! Pourquoi les suivre ? Peur (cf. Ap 13.3-8). Le prix à payer est trop élevé. Mt 10.28-31. Est-ce pour avertir notre Occident idolâtre que Dieu a permis le fléau du peuple au dieu unique, Allah ?

2. Le vrai Dieu. Un Dieu un. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu qui choisit, qui donne, qui discipline. Père, Fils et Saint-Esprit. Dt 6.4,5; 1Cor 8.4-6, un, tout en étant trois. Un Dieu puissant. Ex 12.12, cf. Col 2.15. Un Dieu de grâce. Ex 20.2. Il nous a retiré de l’esclavage du péché, Es 1.18.

3. Toujours à nouveau choisir ! Elie sur le Carmel, 1R 18.21. Et Jésus dans le sermon sur la montagne, Mt 6.24. Comment vérifier ce que nous avons choisi ? Cela se voit dans nos investissements, Mt 6.19-21, 31-34. Evaluer régulièrement : Qui était Seigneur aujourd’hui ? L’ai-je aimé de tout mon cœur ? Ou ai-je vécu une double vie ?

Qui est vraiment le n° 1 dans ma vie ?

La tentation de créer un dieu à notre image

En Exode pas d’image, seulement une voix. Et Jésus ? Pourquoi important ? Nous ressemblons à ce que nous adorons. A qui ressemblerons-nous ?

1. L’image déforme. Le veau d’or, Ex 32.3-6, image de Dieu ? Et le serpent d’airain, 2R 18.4 ? Les images prennent leur indépendance et influencent notre comportement. Une image déforme Dieu (crucifix ?) et nous déforme ensuite. Idolâtrie et immoralité vont de pair, une adoration déplacée (Jér 10.2-5; Es 46.1-4) conduit à une vie dissolue, Rom 1.21-32. Idoles ? Qu’est-ce qui détermine mon comportement ?

2. Et la tolérance ? Deux tolérances différentes : celle du respect (= chrétienne) ou celle du mépris, de l’indifférence. La vérité est intolérante. Etre tolérant avec ton propre cœur finira par te détruire ! Seule la vérité nous préservera dans l’éternité.

3. Dieu, est-il jaloux ? Jalousie = zèle. Dieu n’est pas jaloux de nous, mais pour nous, Ex 34.14; Ja 4.4,5. Il exige une loyauté totale. Alors : être zélé pour lui, Jn 2.17. Et craindre sa jalousie devant notre manque de zèle, Ap 3.15,19.

4. Les conséquences de nos choix. Cf. psychologie et occultisme : les deux nous indiquent l’influence qu'on peut avoir sur d’autres générations. L’idolâtrie a des conséquences bien au-delà de nous-mêmes. Mais Ez 18.19-32 ! Le problème : nos enfants nous copient dans nos égarements. Mais l’amour pour Dieu a des conséquences encore plus énormes ! On peut commencer une spirale pour le royaume de Dieu.

Quel feu couve au centre de ma vie ?

La tentation d'une vie superficielle

1Sam 17.41-47 – qui gagne contre Goliath ? La technologie ou le cœur passionné de Dieu qui l’utilise ? Prendre le nom de Dieu en vain, c’est quoi ?

1. Soucieux de la réputation de Dieu ? Le nom = ? La réputation, Pr 22.1. Comme le nom qu’on donnait à un enfant. Le caractère, Mt 1.21. La personnalité, Gen 32.29. Saul > Paul. L’autorité, Est 8.8. Dieu révèle son nom, Ex 3.13-15; 6.2-4. Il le lie à nous avec une alliance. Se servir de son nom = connaître et craindre Dieu, lui obéir, cf. David. Une vie se cache derrière l’usage du nom, cf. Act 19.13-16. Et nous ? Ja 2.7 – Dieu nous a donné son nom. Sommes-nous soucieux de sa réputation ?

2. Soucieux de nos prières ? Au nom de Jésus : une formule magique pour faire flancher Dieu, le manipuler ? Attention : Ex.20.7, car … Mt 6.9 – le sanctifier, une vie en accord avec lui. Alors être vrai, Mt 5.33-37 (mariage, promesses, …). Ne pas le déshonorer, cf. Pr 30.8,9, pour ne pas devenir des gens à la prière futile, Pr 28.9. Prier au nom de Jésus = 1° être couvert par son autorité, 2° être soucieux de sa réputation, 3° être désireux de lui ressembler, 4° être passionné pour lui.

3. Soucieux d’une vie superficielle ? La tentation visé par ce commandement : Une vie superficielle (= sans racines), futile (= qui laisse échapper ce qu’il contient), frivole (= sans valeur). Mt 7.21 – se servir du nom de Dieu sans conviction, sans passion. Cf. les amis du roi en Mt 22.5,8. Une religion de vanité. Tôt ou tard il va falloir choisir : descendre vers le paganisme ou monter vers une foi radicale et passionnée.

Des paroles en l’air, ou l’air de Dieu derrière nos paroles ?

La tentation d'idolâtrer le temps

Le temps, c’est de l’argent ? Je n’ai pas le temps de … ? Qui est vraiment le maître de mon temps ?

1. Un signe révolutionnaire. Ex 31.12-17. Avant, esclaves en Egypte 7 jours sur 7. Après, libres 7/7 pour soi ? Ex 16.23,29. 4me commandement me demande : A qui appartient mon temps ? Le Sabbat était le signe d’une vie nouvelle, de l’alliance avec Dieu. Son étendue : Ex 34.21; 35.3; Jér 17.21,22. Ses raisons : Lév 25.6,7,21 (repos); Lév 23.3 (ressourcement); No 28.9,10 (renouveau); Jér 17.24,25 (confiance); Dt 5.15 (souvenir).

2. La tentation d’idolâtrer le temps. Mc 2.23-28. Jésus, a-t-il annulé tout cequi concerne le sabbat ? Notons deux dangers : 1° Je deviens le maître de mon temps. Néh 13.15,16,18, je ne veux rien perdre, rien risquer. 2° Je deviens l’esclave d’une chose. On légifère et on juge soi-même et les autres. Le poids de la religion. La révolution de Jésus : Maître du sabbat, il écarte les deux dangers. Il accomplit la Loi, Col 2.17. Il est le repos, Mt 11.28-30. Sabbat = signe de cela, Héb 4.9-11. Le Sabbat pour Dieu, et le reste pour le travail ? Non, tout pour Dieu, y compris le travail, Col 3.23. Chaque jour = don de Dieu pour jouir du repos en lui. Donc plus de jour spécial ? Cf. les habitudes de Jésus et des apôtres.

3. Un jour pour Dieu. Un jour à part, comment le vivre ? 5 propositions : 1° Repos : Couper le rythme, le stress. Aussi le repos des autres ! 2° Ressourcement : Culte, lecture, … S’occuper de son âme et de celle des nôtres. Qui est la source ? 3° Renouveau : Remettre les compteurs à zéro. S’oublier soi-même. 4° Confiance : Héb 11.6, prouver cela par nos actes. Affermir notre différence de croyant. 5° Souvenir : Du Dieu créateur (créativité, dépendance), du salut.

Célébrer le jour du Seigneur, et non l’abuser.

La tentation de la courte vue

Pourquoi honorer ses parents ? 4 raisons, Ex 20.12; Dt 5.16; Eph 6.1; Col 3.20. Cultiver une vie de famille selon Dieu = affaire d’un nouvel héritage.

1. Héritage et honneur. Déséquilibres : matérialisme engendre matérialisme. Psychologie encourage à blâmer les parents au lieu de les honorer. Confusion entre valeurs et coutumes. “Une société sans pères ni repères”, avec polygamie en série, le règne du plaisir et de l’ambition.
Commandement adressé aux enfants, cf. Eph 6.1-4; 1Tim 5.4,8. Pas l’imposer, mais se l’imposer. L’honneur reçu = reflet des valeurs héritées. Cf. Absalom et Esther. L’honneur donné = retour de l’héritage reçu. L’honneur ? la soumission jusqu’à la mort ! Etre soucieux de l’héritage qu’on transmet : Pr 1.8; 4.1-9,13,23; 23.15-26; 31.1. Les valeurs ne sont pas la même chose que les coutumes ! Elles exigent de nous un investissement de notre temps. 2. La tentation de la courte vue. Cadre du commandement est une longue vie. Mépris des parents = préparer une récolte amère. Déshériter nos enfants de l’essentiel = pratiquer la myopie spirituelle. Dieu nous veut investisseurs à long terme. Pr 3.1-12,21-26,35 comme antidote à cette tentation.

3. Jésus-Christ et ma famille, Mt 10.34-39. Dans la vie de Jésus, notez la progression, Luc 2.49-51>Jn 2.4>Mt 12.46-50>Mc 10.29,30, mais aussi Jn 19. 26,27. Une famille sous l’ombre de la croix. Cf. Luc 9.61, 62. Jésus divise avant de réunir. Un nouvel héritage (Rom 8.17), une autre tentation (famille avant lui, créer son petit paradis sans Dieu), une nouvelle mission.

Quelle famille bâtissons-nous ?

La tentation de dévaluer l’autre

La bête à la cave. Quand le Christ vient, au carrefour de l’histoire, une foule de braves gens deviennent les meurtriers de Dieu…

1. L’odeur de la mort. Gen 9.6. Meurtre : abroger l’autorité de Dieu, détruire intentionnellement la vie qu’il a donnée. Le meurtrier est toujours athée. Où sentons-nous cette odeur dans notre monde ? L’avortement - 2 à la seconde ! Normal car légal ? Décider que la vie d’un autre n’est pas digne d’être vécue. La vie est là dès le début : Jér 1.4,5; Ps 139.13-16. Une société qui tue cela se tue. L’euthanasie - Tuer par compassion ? Suicide - Devenir son propre meurtrier ? => Pr 24.11,12. Mais pas seulement être contre le meurtre : être pour la vie : compassion et respect pour tous. Peine capitale ? Pas vraiment couverte par ce commandement. La guerre - Une bonne conscience en la faisant ? Cette bonne conscience-là : une invention du diable ! Mt 5.43-48.

2. La tentation de dévaluer l’autre. Mt 5.21-26. Pas mon problème ? Mt 15.18,19. Colère, haine, mépris, cf. 1Jn 3.15. Voir la suite infernale en Jn 9.24-34 (colère>insulte>exclusion). Ils deviennent assassins, Jn 8.44. Jésus dit en Mt 5 ‘son frère’. Limitatif ? Non, mais attention à ce qui se passe dans nos familles, églises. Pas y devenir meurtrier par rancune, racisme … Tout être humain créé à l’image de Dieu avec une valeur éternelle.

3. La croix comme l’antidote au meurtre. On devient meurtrier parce qu’on ne veut rien perdre. Christ venu pour tout perdre. Il peut donc vaincre toute barrière et accueillir tout homme pour en faire un saint. La croix lui a permis de vivre autrement. Et nous ? Tout perdre à la croix nous libère pour un autre genre de vie. Mc 8.34-36. Comment ? Rom 12.9,10,17-21.

Seule la croix de Jésus maîtrisera le meurtrier en nous.

La tentation d’aimer moins

Dieu,un trouble-fête ? Ou une fausse idée de l’amour ? Cf. Ct 8.6,4. Dieu veut nous garder, pas nous brimer.

1. Quatre raisons pour fuir l’adultère. Ne pas défier Dieu. Mal 2.14; cf. Gen 39.7-9; et l’exemple de David, Ps 51.5,6. Le prix d’un regard… Ne pas détruire la famille. Toujours tentés par le court terme. David ! Penser aux générations à venir, Dt 6.2. Ne pas déprécier l’amour. Eros (jouissance), philia (amitié), agapè (engagement, don). L’adultère n’est jamais par amour. On trahit son alliance, Pr 2.16,17. Ne pas détruire les gens. L’infidélité : à quel prix pour le conjoint, les enfants, soi-même (trahison, solitude, abandon, Sida, …) ? Rom 1.24,26,28; 1Cor 6.18-20.

2. Traquer les symptômes. Il faut vivre avec son temps. Peu à peu on accepte comme normal l’immoralité des médias. On voit la Bible comme étroit, en besoin d’être réinterprétée. La source de nos idées : la télé ou la Bible ? Ps 51.12; 119.11. Se plaindre de son sort. J’ai tiré le gros lot, mon conjoint est nul, pauvre de moi ! La tentation trouve alors un sol fertile. Eph 5.22,25. Aimer : se soucier du bonheur de l’autre. S’exposer aux situations à risque. Le câble, internet, magazines, films. Conseils des païens. Personnes qui nous attirent… Mt 6.13; Ps 1.1-3. Souvent une réponse simple comme enlever le câble… 1Cor 10.13.

3. Accepter la croix et sa discipline.  Mt 5.27-32 Jésus, est-il irréaliste ? Cf. Mt 19.9,10. Il nous conduit à accepter la croix, notre mort à nous-mêmes afin de vivre de lui. Il pardonne et nous lance dans un autre avenir, 1Cor 6.9-11. Difficile ? Héb 12.2.

Toutes nos impasses débouchent sur la croix et seule la croix peut déboucher nos impasses.

La tentation d’exproprier l’autre

Voler : détourner la propriété d’autrui, ce à quoi il a droit (argent, biens, amour, temps, respect).

1. Propriétaires ou gérants ? Ps 24.1; 50.12; Mc 12.1-8. Dieu est le vrai Propriétaire. Nous ne sommes que gérants. Mais la cupidité nous guette, Col 3.5. Nous deviendrions les voleurs de Dieu ! A quoi avons-nous droit ? 1Tim 6.8. Mais le monde capitaliste nous pousse à vouloir toujours plus. L’opinion de Dieu : Es 10.1-3. Comment vivre ? 2Cor 9.8.

2. Le remède au vol. Ex 21.37-22.4. Restituer plutôt qu’emprisonner. Mais pourquoi Dieu s’inquiète-t-il de la propriété d’autrui ? Parce que le voleur est toujours mécréant. Il oublie Dieu, Ja 4.2,3; Phil 4.5,6. Dieu nous veut à son image : donateurs. Cf. le contraste en Jn 10.10. Jésus indique une autre voie, Luc 6.30-38. Pas seulement arrêter de voler, mais travailler pour créer une vie autre, 2Cor 9.6,7,11; 8.13,14. Nous avons tout perdu à la croix. Donc pauvres ? 2Cor 6.10 !

3. Voler Dieu ? Dieu est la victime derrière tout vol, car tout est à lui. Il est volé de sa réputation quand notre vie ne l’honore pas. Dieu est volé quand nous détournons le temps pour notre profit et que nous n’avons plus le temps pour lui. Dieu est volé quand nous détournons notre argent à notre profit. Mal 3.7-12. Dîme = 10% de son revenu. Pourquoi ? Notre besoin de vivre par la foi, Héb 10.37-39, d’oser prendre des risques pour Dieu. De prouver notre foi par nos dons généreux. Dîme = le régime minimal. Dieu nous invite de le mettre à l’épreuve dans ce domaine ! Nous sommes-nous découverts voleurs ? Eph 4.28.

Suis-je un bon gérant ou un mauvais propriétaire ?

La tentation de berner l'autre

Gen 3.4-7 : se laisser ouvrir les yeux et ne pas supporter la vue ! Qui les ouvre ? Cf. Jn 8.43,44. Mieux vaut laisser cela au Seigneur, 2R 6.15-17; Luc 24.30,31.

1. Les victimes du mensonge.  Les autres : Pourquoi leur mentons-nous ? Pour faire mal (cf. Gen 37.31-35; 39.7-20), pour se défendre (reniement de Pierre), pour s’avantager (Act 5.1-10). Ou dire une demi-vérité. Dieu : Impossible ? Dt 23.21-23; Ps 50.14. Nous mentons quand nous chantons des vérités sans y croire vraiment, sans que notre vie soit en accord avec nos chants. Soi-même : Rom 12.3. Se croire meilleur que. Besoin alors de regarder dans le miroir de la Parole de Dieu, Ja 1.25-27.

2. Les degrés du mensonge.  Le mensonge primaire : Les petits comme les grands. Ils réveillent en nous le besoin de nous cacher. Mt 5.37. L’hypocrisie : Dire vrai et vivre faux, Mt 23.14,23,27,28. La grande tentation du croyant. Le refus de témoigner : Nous sommes redevables de la vérité sur Jésus, Rom 1.14. Raison de notre refus ? Peur, honte, indifférence ? La fausse doctrine : Act 20.29,30, cf. Es 30.10. Veiller en s’armant, Act 17.11.

3. Combattre le mensonge.  Eph 4.17-25. Apprendre la vérité :17-22. Pas les bonnes intentions (“Je ferai un effort...”, mais recevoir Jésus qui est la vérité, Jn 14.6. Besoin d’une rupture dans la vie entre le passé sans Dieu et le présent avec lui. Important de quitter une vie de mensonge ? Pr 12.22; Ap 21.8. Aimer la vérité :23,24. = aimer Jésus, craindre de le décevoir, Ps 51.8. Etablir une priorité et un programme pour que la vérité puisse nous pénétrer. Ne pas laisser le vêtement nouveau au vestiaire ! Vivre la vérité :25,29. Faire le ménage dans sa vie et suivre le modèle de Jésus. Ps 119.43,160.

Qui a ouvert nos yeux ? Que voyons-nous ?

Etre, et ne pas avoir

Le liseron et le jeune hommeriche (Mc 10.19-22). Ce n’est pas assez de contrôler nos actions : qu’est-ce qui est le moteur de notre vie ? (Avoir +) = (être +), => (vouloir +) ?

1. Nos quatre désirs élémentaires. Le désir de produire. Découvrir et développer ce que Dieu a mis dans sa création. Pas de paresse. Le désir de posséder. Avoir le nécessaire. Travailler pour l’obtenir. Pas de vagabondage. Le désir de réussir. Défis de la vie, se surpasser. Pas de peur. Le désir de connaître. Et d’être connu. Curiosité innée. Communion avec l’autre, avec Dieu. Pas de solitude.

2. La tentation du toujours plus. Désirs légitimes et illicites, 1Tim 6.7-10. Limites à nos désirs : L’excès. Jamais content, notre nature pécheresse sera toujours à l’affût de plus. Apprendre à nous contenter, Phil 4.11-13. L’interdit. Cf. Ex 20.17. Ce qui appartient à l’autre. Jos 7. Cf. 2P 2.3 et l’évangile de prospérité. Le danger. Le cadre de notre vie : 1Tim 6.7. Alors, où est l’essentiel dans la vie ? Mt 6.20; Luc 12.20.

3. Faut-il vivre autrement ? Je consomme, donc je suis ? La convoitise = fondement de la société moderne. Mais elle va à sa perte… Deux exemples bibliques des conséquences : No 11.31-34 et 2R 21. La convoitise est un tueur en série qui se cache en nous. Il tue notre cœur, notre âme, Mt 6.21. 4. Comment vivre autrement ? ça tourne autour de qui : moi ou Dieu ? Besoin de confesser nos convoitises, et nous mettre à convoiter autre chose : avoir une sainte passion pour Dieu ! S’abstenir des choses légitimes pour faire l’œuvre de Dieu, Es 58.5-14. Changer son style de vie. Choisir d’être ou d’avoir ?

Aimer le monde ? Ou aimer le Père ? (1Jn 2.15-17)

Vous pourriez poursuivre cette analyse en lisant le Sermon sur la montagne en Matthieu 5 à 7.


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)