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Argumentaire sur l’avortement

 

Voici les principaux arguments contre l’avortement sur une page. Je suis tombé dessus sur un site catholique français, et cela m’a paru très bien. Le lien se trouve en fin d’article.

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que sur les questions éthiques, il y a une grande convergence entre des groupes et des églises qui sont extrêment différents. J’ai argumenté ailleurs sur le site sur ce qui me sépare de l’Eglise Catholique. Mais la question de l’avortement est à tel point essentielle qu’elle demande des alliances au-delà des frontières ecclésiastiques. Cela était l’objectif de la Déclaration de Manhattan aux Etats-Unis que vous trouverez ici.

Voici donc le texte de l’argumentaire sur l’avortement :

L’embryon ou le fœtus ne sont pas des personnes potentielles, ce sont des personnes avec un vaste potentiel
(Dr Wilkes, président de Right to Life)

Lutter contre l’avortement démontre une attitude rétrograde opposée au progrès social et qui va contre le sens de l’histoire.

Bien sûr... C’est pour cela qu’aux Etats-Unis et dans divers pays du monde, les hommes politiques, pressés il est vrai par leur électorat, reviennent sur cette législation qui n’aura fait que trop de ravages.

Etre contre l’avortement dénote un manque de tolérance.

Etre pour l’avortement, c’est précisément ne pas tolérer l’embryon. Nous, nous tolérons tout le monde, et surtout l’enfant à naître. Nous ne condamnons personne et surtout pas les plus faibles. Nous ne condamnons que l’avortement et le mensonge. Combien de malheureuses ont crié : « On m’avait persuadé que ce n’était pas un enfant » ?

Une femme est libre de son corps.

Si vous voulez, mais le bébé aussi. Liberté pour la femme, mort pour le bébé ! Ce n’est pas une formule acceptable, surtout si le bébé est du sexe féminin, ce qui lui donne encore plus de droits de disposer de son corps....

Avorter ce n’est que tuer un amas de cellules, l’embryon ou le fœtus, qui ne devient un être humain et vivant que lorsqu’il est autonome et prêt à affronter le monde extérieur, c’est-à-dire à partir de la naissance.

Premièrement, au moment de sa naissance un nouveau né n’est pas autonome et n’est pas prêt à affronter le monde extérieur. Il est en totale dépendance pendant plusieurs années après que le cordon ombilical soit coupé. Deviendrait-il humain quand il n’a plus besoin de ses parents ?

Deuxièmement, le fœtus est vivant. Sa vie vient de ses parents. A 3 semaines son cœur bat. Tous les parents qui ont eu une échographie à ce stade peuvent en témoigner.

Un embryon ou un fœtus n’a pas encore son cerveau ou son cœur formé. Il n’est donc pas un être humain ou une personne à part entière.

La vie humaine est transmise par les parents à la première cellule et va jusqu’à la mort. Peut-on honnêtement considérer qu’un être posséderait une vie de forme humaine sans être un être humain ? De plus, les femmes qui consultent pour un suivi post-IVG savent que pour parvenir à dépasser leur souffrance et à se reconstruire, il leur faudra apprendre à nommer l’enfant perdu.

II sera malheureux.

Qu’en savez vous ? Vous parlez en désespéré qui n’imagine que malheur. De quel droit choisissez-vous à sa place ? Quel homme subsistera si l’on tue tous les malheureux ? « Tuer par bonté ! » N’est ce pas une hypocrisie ?

Un bébé demande beaucoup d’attention et une mère adolescente célibataire, sans ressources et dont la famille est éclatée ou trop éloignée ne pourra pas élever dignement son enfant.

On ne cesse de revenir sur les avortements commis en raison d’une situation de précarité sociale ou de viol. Soit deux motifs qui peuvent toucher l’émotionnel collectif mais qui sont ultra-minoritaires.

Les mères en détresses vivent des situations douloureuses mais celles qui avortent repartent sans leur bébé mais avec un malheur de plus à leurs misères.

Il faut lire les rapports parlementaires publiés annuellement à ce sujet. Quel est le motif majoritaire des statistiques de l’avortement ? "Avortement de confort" (sic) ! Parce qu’un enfant en plus peut perturber le planning des vacances ou contrarier l’achat de la nouvelle voiture... Le vrai problème de notre société, c’est son matérialisme forcené et sa perte du sens des valeurs.

L’IVG n’est imposée à personne, c’est une liberté de la mère.

A chacun ses principes, à chacun ses croyances. L’IVG est imposée à cette pauvre victime innocente assassinée dans le ventre de sa mère. C’est un infanticide prénatal. Elle peut être aussi imposée au père par la mère, ou inversement.

Aucun groupe, et surtout pas les catholiques n’a le droit d’imposer son point de vue et d’interdire l’avortement à tout le monde.

N’importe quel individu, et encore moins un médecin ou une mère, n’a le droit d’imposer la mort à un être humain innocent.

Même si on interdisait l’avortement, des femmes y recourraient, la loi interdisant l’avortement ne serait donc pas utile.

La loi interdit de voler. Pourtant des gens continuent à commettre des vols. Parce que cette loi n’est pas respectée, faudrait-il dès lors autoriser le vol, en l’encadrant de manière stricte pour éviter les abus ? L’évasion fiscale est, dit-on, un sport national pratiqué par les hauts revenus, ce qui crée une injustice vis-àvis du contribuable moyen. Empressons-nous de mettre la France au niveau des paradis fiscaux ? Evidement non, ce serait précisément la porte ouverte à tous les abus.

Ecrit le 22 novembre 2009
http://www.catholiques-en-campagne.fr/content/view/28/48/


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)