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Les affirmations indiscutables de Genèse 1 :

  • Tout était bon (1.10,13,18,21,25 et même, très bon, 1.31). Cela concorde avec le reste de l’Ecriture sur les effets du péché (cf. 3.17-19, 5.29, 8.21; Romains 8.18-23) et avec l’analogie de la restauration de toutes choses à venir.
  • L’homme est créé à l’image de Dieu, 1.26. Son apparition est soudaine, parfaite et spirituellement adulte.
  • Les hommes et les animaux étaient herbivores à l’origine, 1.30. Cela concorde, pour l’homme, avec le changement indiqué en Genèse 9.3.

Est-ce que cela concorde avec une lente évolution selon le principe de la survie du plus fort ? Est-ce que cela est en accord avec le Dieu de Jésus-Christ ?
Est-ce que cela permet une évolution violente dans le règne animal ?
Est-ce que cela permet une lente perfection d’hominidés jusqu’à l’arrivée de l’homo sapiens ?

Quelques indications bibliques dans le débat “création - évolution”

1. Dieu a créé l’homme à son image et parfait. Cette création est directe. L’homme n’est pas l’aboutissement d’un lent processus. Adam est un homo sapiens sapiens. (Genèse 1 et 2)

2. La nature de Dieu se reflète dans la création. Certains processus évolutifs, comme la survie du plus fort, sont indignes du Dieu de Jésus-Christ. Un lent tâtonnement vers la perfection n’est pas à prime abord le reflet de son œuvre.

3. Il y a eu une coupure morale entre la création d’un homme parfait et la suite de son histoire. Un acte précis a donné naissance à une race de pécheurs. Les perfection et harmonie préexistantes ont laissées la place au mal et à la mort dans tout le domaine où l’homme exerce sa domination. Cet acte dont l’homme porte la culpabilité était une véritable chute dans tous les sens. Derrière le mal, la Bible voit clairement l’inspiration du Malin. (Genèse 3)

4. Il y a une continuité immédiate entre Adam et Eve et leurs descendants dans la Genèse. Ainsi, la société néolithique, et l’ère du bronze et du fer antédiluvien suivent directement l’exclusion d’Eden. (Genèse 4)

5. Les généalogies ne prétendent pas être complètes. Mais, vu l’ensemble des généalogies dans la Bible, il n’est pas raisonnable de penser que ces trous couvrent des périodes immenses par rapport à la liste donnée. Selon ces généalogies, et toutes proportions gardées, Adam se situe dans un passé récent (il faut penser en milliers d'années, et non en millions d'années). (Cf. Genèse 11.12 et Luc 3.36)

6. La Bible prétend être un livre historique digne de confiance. Dans bon nombre de cas où l’exactitude historique de ses affirmations était mise en doute, l’archéologie a pu démontrer sa véracité. Pour la Genèse, ce caractère historique se voit entre autres dans la trace évidente des sources que Moïse a utilisées.

1.1 - 2.4a Toledot I Révélée par le Seigneur. Sans cela, Adam n'aurait eu aucune vraie connaissance de ces choses.
2.4b - 5.1a Toledot II Transmise par Adam (témoin oculaire).
5.1b - 6.9a Toledot III Transmise par Noé.
6.9b - 11.10a Toledot IV + IV(bis) Transmise par Sem. Comprend la toledot-généalogie des fils de Noé, 10.1-10.32
11.10b-11.27a Toledot V Transmise par Térach.
11.27b - 25.19a Toledot VI + VI(bis) Transmise par Isaac. Comprend la toledot-généalogie d'Ismaël, 25.12-18.
25.19b - 37.2a Toledot VII +VII(bis) Transmise par Jacob. Comprend la toledot-généalogie d'Esaü, 36.1-43.
37.2b - 50.26 Toledot VIII Transmise par Joseph, mais peut-être de la main de Moïse, ce qui pourrait être la raison que le colophon manque.

(Toledot = descendants, histoire, généalogie, génération. Dans le cas d’une généalogie, la mention se trouve au début. Dans le cas d’une histoire transmise, la mention est à la fin. Cf. P.J Wiseman, Creation revealed in six days, Londres : Marshall, Morgan & Scott, 1948. Repris par Ralph Shallis, Il faut beaucoup de foi pour être athée, Fontenay ss/Bois : Farel, 1983)
Il n’est pas impossible qu’une bonne partie de ces toledot étaient écrites, et existaient donc sous une forme bien précise. La façon que Moïse y ajoute parfois des notes explicatives semble aller dans ce sens (cf. Genèse 23.19).

7. Le déluge (et sans doute bien d’autres catastrophes de moindre importance dont nous parlent l’histoire ancienne et la Bible; pensez aux implications de Genèse 10.25 (= 11.1-9 ?); 19, Exode 7-14; Josué 10; 2Rois 18.17-20.11) est sans nul doute raisonnable responsable de la formation des couches géologiques et ses nombreuses indications d’un passé cataclysmique. Par exemple : les arbres fossilisés qui traversent plusieurs strates géologiques, les cimetières d'animaux où se mélangent animaux préhistoriques et actuels, ...). Ce modèle catastrophique est vérifiable et vérifié, notamment lors de l’explosion volcanique du Mont St Hélène dans l’Etat de Washington aux USA, qui a donné naissance à une stratification typique et qui a vu la formation du charbon en l’espace d'un très court laps de temps.

Comparée à bien d’autres écrits anciens (tous ?), la Bible est un livre d’histoire de première catégorie.
A cela s’ajoute que nous la croyons inspirée de Dieu, ce qui ajoute aux remarques précédentes un a priori absolu que nous confessons avoir. Cela détermine notre attitude envers d’autres textes anciens et explique notre hésitation devant des conclusions qui paraissent mettre à mal le texte inspiré. Cependant, cette attitude ne nous libère pas d’un travail sérieux pour comprendre et expliquer les alternatives que la Parole de Dieu nous laisse devant les affirmations de la science. Tout n’est pas résolu, loin s’en faut, mais l’interprétation évolutionniste a du plomb dans l’aile.

Parmi les développements plus récents, il convient aussi d’ajouter les avancées dans ce qu’on appelle le mouvement du dessin intelligent. Par exemple, dans les domaines de la physique, de la microbiologie et de la cosmologie, il y a maintenant, et plus que jamais dans l’histoire, un soutien scientifique croissant pour un dessin intelligent derrière l’univers. Lee Strobel, dont deux livres ont été traduits en français : Jésus, la parole est à la défense, Plaidoyer pour la foi, a écrit dans la même série : Plaidoyer pour un Dieu Créateur. Il s’agit d’une série d’interviews avec des scientifiques de renom sur l’impossibilité des réponses évolutionnistes classiques. C’est un livre qui vaut amplement le détour. Vous pouvez voir des extraits en vidéo (en Anglais) sur le site de l’auteur : www.leestrobel.com/.

Voir aussi : Six témoignages en faveur d’une terre jeune.


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)