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La main de l’espoir

La photo ci-dessous circule depuis 1999. Elle montre la main d’un foetus de 21 semaines qui serre le doigt d’un chirurgien. Elle est ainsi un rappel poignant que la vie commence bien à la conception, et que cette vie est sacrée comme toute vie humaine. Un foetus n’est pas simplement une excroissance du corps de la mère que celle-ci peut se faire enlever sans plus y réfléchir. Il est un être humain en devenir, et seules les sociétés barbares lui enlèvent ce droit.

Pour les pessimistes quant à la véracité d’une telle photo, voici un petit dossier :

Picure of doctor holding Baby Samuel's hand

Le site : TruthorFiction :

Photo d’un chirurgien tenant la main d’un foetus de 21 semaines : vrai !

Résumé d’une rumeur sur internet
Une photo circule avec l’affirmation qu’il s’agit d’un foetus de 21 semaines … et que le foetus tient la main du médecin.

La vérité
Selon la mère qui a subi l’opération, l’université Vanderbilt, où l’intervention a eu lieu, et le photographe qui a pris la photo, cette histoire est vraie.

Le Docteur Joseph Bruner est réputé pour son travail dans le domaine de la chirurgie fœtale, particulièrement en faveur de bébés souffrant de spina bifida, une condition où la colonne vertébrale ne se ferme pas normalement durant le développement in utérus. Le Centre Médical Universitaire de Vanderbilt, à Nashville, Tennessee) confirme que le petit Samuel Armas était à 21 semaines de gestation, ce qui rend très risquée toute intervention. Si quelque chose devait aller mal, le bébé ne pourrait pas survivre. Le docteur Bruner et ses collègues ont fait un nombre important d’interventions sur des fœtus pas encore viable souffrant de spina bifida. Dans ce cas particulier, la main du bébé est sortie de l’incision dans l’utérus de la maman et le docteur Bruner dit qu’il a instinctivement tendu son doigt à la main du bébé. Cependant, dans un article dans USA Today du 2 mai 2000, le docteur Bruner soutient que la maman et le bébé étaient sous anesthésie et ne pouvaient pas bouger. Michael Clancy, le photographe qui a pris la photo, et qui en a les droits d’auteur, raconte pourtant qu’il a vu, du coin de l’œil, que l’utérus bougeait et que la main du bébé sortait d’elle-même par l’incision dans l’utérus. Clancy maintient que lorsque le médecin a mis son doigt dans la main du bébé, celui-ci a serré le doigt dans sa main. Vous pouvez lire la description de l’expérience de Clancy sur son site internet : www.michaelclancy.com.

L’intervention a réussi et le petit Samuel Armas est né le 2 décembre 1999. Selon ses parents, Alex et Julie Armas, il va bien.

http://www.truthorfiction.com/rumors/b/babysamuel.htm


Les articles suivants, en anglais, donnent plus de détails :

L’intervention a eu lieu le 19 août 1999. Un article est apparu dans USA Today et dans d’autres journaux (voir ici l’article du Irish Independant du 30 octobre 1999 : http://www.independent.ie/national-news/holding-hands-395437.html

Voir aussi la page suivante du site de Michael Clancy, devenu pro vie par cette expérience : http://web.archive.org/web/20021004090635/http://www.michaelclancy.com/story.html

Voir aussi l’article plus récent sur WorldNetDaily.com : http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=17801

 

Sur le site critique d’urban legends, la conclusion est celle-ci :

“Peut-être que c’est une question de vocabulaire. Le Dr Bruner dit que la main de Samuel ‘apparut’ dans l’ouverture de l’utérus avant qu’il ait tendu le doigt et qu’il l’ait sortie, donnant ainsi foi à la version du photographe Clancy. De toute façon, bien que le mail qui accompagne la photo semble exagérer lorsqu’on dit que le fœtus a “sorti par l’incision sa main … et a fermement saisi le doigt du chirurgien”, quelque chose qui ressemblait à cela s’est vraiment passé.

Ces discussions ne diminuent pas l’impact de la photo elle-même, que le Dr Bruner décrit comme ‘puissant’ et Michael Clancy comme ‘miraculeux’. ...”

http://urbanlegends.about.com/library/bl-handofhope3.htm

J’ai consulté les sites internet le 15-11-2008.


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)