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Création & Evolution : une appréciation biblique

Quelques compréhensions créationnistes :

Quelques évidences en faveur d’une terre jeune (Carl WIELAND)

1. L’érosion des continents est trop rapide.
Si les continents étaient vieux de milliards d’années, ils auraient été érodés par le vent et l’eau depuis bien longtemps. Le soulèvement des montagnes et les autres processus de recyclage sont bien loin de pouvoir la compenser.(1)

2. Il n’y a pas assez d’hélium dans l’atmosphère.
L’hélium, un gaz léger, est produit sous forme de particules alpha lors de la désintégration des éléments radioactifs dans les roches terrestres. Il s’échappe rapidement et entre dans l’atmosphère beaucoup plus vite qu’il ne faut pour échapper à la gravitation terrestre. (2) Même si Dieu avait créé le monde sans hélium au départ, la faible quantité qui est présente dans l’atmosphère aurait pris tout au plus deux millions d’années à s’accumuler. C’est bien moins que les 3.000 millions d’années, âge présumé de l’atmosphère.

3. De nombreux fossiles montrent qu’ils ont dû se former rapidement, et n’auraient pas eu besoin de longues périodes.

a. Fossiles courants
On trouve de par le monde des milliards de fossiles de poissons incroyablement bien conservés dans les couches terrestres. Très fréquemment ils montrent des nageoires intactes et souvent des écailles, indiquant qu’ils ont été ensevelis soudainement et que la roche a durci rapidement. Dans le monde réel, les poissons morts sont dévorés en moins de 24 heures. Même dans un environnement idéal, froid, stérile, sans prédateurs et sans oxygène, ils seraient décomposés en quelques semaines. (3) Un poisson, enfoui rapidement dans un sédiment qui ne durcit pas en quelques semaines tout au plus, sera sujet à la décomposition par l’oxygène et les bactéries, à tel point que ses caractéristiques les plus fines comme les nageoires et les écailles ne pourraient garder leur aspect antérieur. L’ensevelissement brutal lors des nombreux glissements de terrain sous-marins (courants boueux) et les autres processus de sédimentation accompagnant le déluge de Noé expliqueraient non seulement leur excellente préservation mais aussi leur présence en de vastes dépôts, s’étendant souvent sur des milliers de kilomètres carrés.

b. Cas particuliers
Il y a le cas particulièrement spectaculaire de la femelle d’ichtyosaure apparemment comme figée en mettant bas. Ensuite il y a les fossiles de poissons en train d’en ingurgiter d’autres ou ceux dont l’estomac contient une proie intacte, non encore di-gérée.
4. De nombreux processus censés avoir pris des millions d’années, n’ont nullement eu besoin d’aussi longues périodes de temps.

a. La formation du charbon
Les 'Argonne National Laboratories' ont démontré qu’en chauffant du bois (la lignite étant son principal composant) avec de l’eau et de l’argile acide à 150°C (ce qui est plutôt une température bien faible du point de vue de la géologie), et cela pendant une durée de 4 à 36 semaines dans un tube à quartz scellé et sans y adjoindre de la pression, on obtient du charbon noir de grande qualité. (4)

b. Stalactites et stalagmites
Elles peuvent se former rapidement dans les grottes lorsque les conditions favorables sont présentes.

c. Opales
En dépit de l’enseignement traditionnel que des millions d’années sont nécessaires pour qu’une opale se forme, le chercheur australien Len Cram a depuis longtemps fabriqué de l’opale dans son laboratoire. Il est impossible de distinguer au microscope électronique l’opale qu’il a créée de celles extraites de la mine. Il a été nommé docteur honoris causa par une université laïque pour cette recherche. Il mélange tout simplement les produits chimiques adéquats—sans chauffer, sans augmenter la pression et bien sûr sans devoir attendre des millions d’années.

d. Formation des roches et des fossiles
Les scientifiques savent depuis longtemps que la pétrification peut se produire rapidement. On peut voir un chapeau melon ‘pétrifié’ exposé dans un musée de la mine en Nouvelle-Zélande. Ou un rouleau de fil de fer barbelé qui, en 20 ans seulement, a été recouvert d’une solide couche de grès renfermant des centaines de coquillages fossilisés. Le bois pétrifié peut aussi se former rapidement sous certaines conditions –un procédé a même été breveté ? (5)
Il est maintenant démontré que les multiples niveaux bien-connus des forêts fossilisées dans le Parc National de Yellowstone en Amérique se sont formés lors d’une seule éruption volcanique. (6) Des torrents de boue successifs ont transporté des arbres en position verticale (dépourvus cependant de la plupart de leurs racines et de leurs branches), et les indications de leurs anneaux ont confirmé qu’ils avaient grandi à la même époque …

5. Les océans ne sont pas assez salés.
Chaque année, les fleuves et les courants souterrains du monde entier transportent des millions de tonnes de sel dans les mers du globe, et ce n’est qu’une petite partie de ce sel qui retourne aux continents. Dans les hypothèses les plus favorables aux évolutionnistes, l’âge absolu des océans ne serait au maximum qu’une infime fraction de leurs prétendus milliards d’années. (7)
Malgré quelques problèmes inévitables non résolus dans un sujet aussi complexe (voir plus loin les raisons de la non-fiabilité de la datation radioactive), il n’est pas difficile d’établir :
• Qu’il est raisonnable de croire ce que le Créateur du monde dit dans sa Parole, la Bible, à savoir que le monde est âgé de milliers d’années, et non de millions ou de milliards d’années.
• Le fait que la terre nous ‘paraît vieille’ ou nous ‘paraît jeune’ dépend plutôt des ‘lunettes’ au travers desquelles nous considérons les données pour les interpréter. Il nous faut prendre conscience à quel point nous avons été conditionnés par notre culture pour ‘voir’ ces évènements géologiques sous un ‘aspect de vieillesse’.

Jésus et l’âge de la création
La ‘ligne du temps’, qui a pour origine un prétendu big-bang et va jusqu’à nos jours, est acceptée par la plupart des personnes du monde chrétien évangélique, alors même qu‘ils voudraient nier l’évolution. Cette théorie place l’humanité à la 'fin' de la création. Mais à plusieurs occasions dans la Bible, le Seigneur Jésus-Christ, le Créateur manifesté en chair, mentionne clairement que cela est faux –des êtres humains étaient présents sur la terre dès le commencement. Ce qui veut dire que le monde ne peut pas être âgé de milliards d’années.
Par exemple, voici ce que Jésus traitant du mariage dit en Mt 19.4 : ‘Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme.’
En Luc 11.50-51, Jésus dit : ‘afin qu'il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie ...’
Rom 1.20 atteste que tous peuvent voir clairement la puissance de Dieu en regardant aux choses qu’il a faites, et qu’ils ont pu les voir depuis la création du monde. Et non pas des milliards d’années après la création.

Que penser des méthodes radioactives de datation ?
Les faits :
1. TOUTES les méthodes de datation (y compris celles qui donnent comme résultats des milliers et non des milliards d’années) sont basées sur des suppositions –des croyances, peu importe qu’elles semblent raisonnables, qu’on ne peut prouver et qu’il faut accepter par une sorte de foi. Par exemple :
• L’hypothèse qu’une quantité définie d’un composant chimique spécifique était présente à l’origine.
• L’hypothèse qu’il n’y a pas eu d’élimination par l’eau des composants chimiques, à l’intérieur des roches ou vers l’extérieur de celles-ci.
• L’hypothèse que les taux de désintégration des éléments radioactifs (les périodes) sont restés constants pendant des milliards d’années, et davantage.
2. Les laboratoires de ‘datation’ par radioactivité ne mesurent pas l’âge –ils mesurent des quantités de produits chimiques, et ensuite par déduction ils déterminent un certain âge tributaire de leurs hypothèses de départ.
3. Quand ces hypothèses sont testées à partir de roches d’un âge connu –coulées récentes de lave volcanique par exemple– elle aboutissent le plus souvent à un échec lamentable. (8)
4. On a constaté que des objets ayant le même âge, examinés par des méthodes dif-férentes, ont donné des dates pouvant varier d’un facteur mille. (9)
5. Le fait qu’il y a une certaine cohérence dans les chiffres obtenus par la datation radioactive s’explique en partie par la tendance à ne publier que les résultats qui s’accordent avec ‘l’âge évolutionniste’ déjà ‘reconnu’ d’après les fossiles. La plupart des laboratoires de datation radioactive préfèrent que vous leur disiez l’âge auquel vous vous ‘attendez.’ Il est difficile de voir pourquoi ce serait nécessaire si ces méthodes étaient infaillibles. Le concept géologique de millions d’années était déjà bien en place, basé sur les hypothèses philosophiques formulées par des hommes comme Charles Lyell et James Hutton, et cela même avant la découverte de la radioactivité. Lorsqu’une date contredit le ‘système’, elle est invariablement rejetée.
6. Si l’âge ‘radio métrique’ et l’âge d’un ‘fossile’ (selon la théorie évolutionniste) entrent en conflit, c’est toujours l’âge radio métrique qui est rejeté.
Il y a beaucoup d’autres excellentes raisons pour ne pas accepter les méthodes faillibles élaborées par les hommes. La ‘datation’ radioactive, par exemple, qui fait pourtant autorité est en opposition avec le témoignage clair de la Parole infaillible de Dieu.

Références
1. Walker, T., Eroding ages, Creation 22(2):18–21, 2000..
2. Sarfati, J., Blowing old-earth belief away, Creation 20(3):19–21, 1998..
3. Zangerl, R. and Richardson, E.S., The paleoecological history of two Pennsylvanian black shales, Fieldiana: Geology Memoirs 4, 1963 cited in Garner, P., Green River blues, Creation 19(3):18–19, 1997..
4. Organic Geochemistry 6:463–471, 1984..
5. Snelling, A., Instant petrified wood, Creation 17(4):38–40, 1995..
6. Sarfati, J., The Yellowstone petrified forests, Creation 21(2):18–21, 1999..
7. Sarfati, J., Salty seas: evidence the earth is young, Creation 21(1):16–17, 1998..
8. Snelling, A., Radioactive ‘dating’ failure, Creation 22(1):18–21, 2000; Dalrymple, G. and Moore, J., Argon 40: Excess in submarine pillow basalts from Kilauea Volcano, Hawaii, Sci-ence 161:1132–1135, September 13, 1968..
9. Snelling, A., Radioactive dating in conflict, Creation 20(1):24–27, 1997; Snelling, A., Conflicting ‘ages’ of Tertiary basalt and contained fossilised wood, Crinum, Central Queensland, Aus-tralia, CEN Tech. J. 14(2):99–122, 2000.


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)