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Accueil > Méditer > Pensées hebdomadaire 4

Pensées hebdomadaires

4me liste

Voici un certain nombre de courtes réflexions autour d’un texte de la Bible. La plupart ont été publiés dans le calendrier Méditations quotidiennes, que vous pouvez trouver dans les librairies chrétiennes. (Si vous voulez les reproduire ailleurs, n’oubliez pas d’ajouter la ligne suivante en dessous : Source : Méditations quotidiennes. Egbert EGBERTS, www.croiretcomprendre.be, reproduit avec autorisation.)
 

Rencontrer un Dieu saint ?  (Lévitique 1.1)
Devenir sacrificateur  (Lévitique 10.3)
Différents pour Dieu  (Lévitique 11.44)
Jésus dans ta vie ?  (Esaïe 53.5)
La grâce sur le chemin de la croix  (Matthieu 27.32)
Reconsidérer sa vie  (Philippiens 3.12)
Un nouveau départ  (Matthieu 26.28)
Yom Kippour  (Lévitique 16.22)
Qui est Dieu dans ta vie ?  (Lévitique 18.30)
Craindre Dieu  (Lévitique 22.32)
Célébrer Dieu  (Lévitique 23.2)
Prendre Dieu au sérieux  (Matthieu 6.9; Lévitique 24)
Vivre par la foi  (Lévitique 25.21)
La seule chose qui compte  (Lévitique 26.9)
Raison garder  (Esaïe 40.21)
Prier pour rien ?  (Esther 4.14)
Dieu est souverain  (Esther 6.1)
Assurer ses bases  (Exode 2.14)
Accepter de perdre  (Romains 6.6)
Assumer l'obéissance  (1Samuel 15.22)
Adopter la vigilance  (Apocalypse 3.2)
Achever sa course  (1Pierre 5.8,9)
Le secret de la vie  (Josué 1.3)
Qui ne risque rien ...  (Josué 2.9)
Demain sera meilleur ?  (Josué 3.15)
Progresser ?  (Josué 5.9)
Nous combattons qui ?  Josué 6.1)
La terreur et la grâce  (Josué 7; Osée 2.17)
L'essentiel  (Jean 17.26)
Ci-gît Jésus-Christ ?  (Luc 24.21)
Toutefois, ...  (2Chroniques 6.19)
Dieu dans ton église ?  (1Corinthiens 13.13)
Quand Dieu semble vaincu  (Daniel 3.15)
Enthousiastes ?  (Jean 6.14)
Servir ou se laisser servir ?  (1Corinthiens 4.17)
Prier selon Dieu  (Matthieu 6.9)
Partager les désirs de Dieu  (Matthieu 6.10)
Nos vrais besoins  (Matthieu 6.11-13)
Regarder plus loin  (Matthieu 6.13)
La voie de Dieu dans notre vie  (Genèse 37.36)
Vivre devant Dieu  (Genèse 39.2,21)
Confiance : ton Dieu règne !  (Genèse 45.7)
Le dernier mot  (Esaïe 9.2)
Servir Dieu  (Matthieu 2.11)
Adorer Dieu  (Jean 4.24)
Irrévocables !  (Romains 11.29)
Elle sert à quoi l'église ?  (Matthieu 5.13,14)
Jusqu'à ?  (Matthieu 23.39)
Jusqu'à ?  (Luc 21.24)
Jusqu'à ?  (Romains 11.25)
Il a goûté la mort  (Jean 12.24)
Revivre !  (1Corinthiens 15.22)
Naître de nouveau  (2Rois 5.11)
D'où venons-nous ?  (Colossiens 1.16)
Le déluge  (2Pierre 3.4)
Amour et indifférence  (Malachie 1.2)
Et si Dieu évaluait notre culte ?  (Malachie 1.6)
Mariés et heureux ?  (Malachie 2.14)
Et si Dieu venait ?  (Malachie 3.1)
Voler Dieu ?  (Malachie 3.8)
La bouche et le coeur  (Malachie 3.18)
N'oublie pas le Jour qui vient !  (Malachie 3.19 = 4.1)
L'Evangile  (1Corinthiens 15.1,2)
Les morts nous parlent-ils ?  (Luc 16.29)
Risques et défis  (Luc 8.5)
Quand tout s'écroule  (Psaume 11.3)
Connaître et être connu  (Psaume 139323)
Pourquoi s'investir pour Christ ?  (Actes 9.33)
La vie après la vie  (Actes 9.40)
La grâce ou l'amertume ?  (Ruth 1.20)
Le jour où les femmes ont sauvé le monde  (Exode 1.17)
Un sauveur vous est envoyé  (Actes 7.30)
Des raisons de prendre courage  (2Timothée 1.7)
Souviens-toi de Jésus-Christ  (2Timothée 2.8)
Le danger de la religion  (2Timothée 3.5)
Il vient !  (2Timothée 4.8)
Viens avant l'hiver !  (2Timothée 4.21)
Cinq choses absolument certaines  (Psaume 11.3)
Le culte des mages  (Matthieu 2.2)
 

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L’Eternel appela Moïse et lui dit depuis la tente de la Rencontre … (Lévitique 1.1)

Rencontrer un Dieu saint ?

Dieu vient habiter au milieu des hommes. Ce qui se passe à la fin du livre d’Exode est inimaginable. Le Créateur vient habiter avec ses créatures. Avec 2.000 ans de Christianisme derrière nous, chargé de mille idolâtries et de traditions tenaces, nous avons difficile d’évaluer cette réalité nouvelle à sa vraie valeur. Nous sommes tellement habitués à ce qu’il y a de plus sacré, que nous n’y prêtons plus guère attention. Rencontrer Dieu ? Nous n’y voyons aucun problème. Du moins, nous le croyons. Et dans la mesure où nous le croyons, le Lévitique restera un livre illisible. La clé de ce livre est : Comment vivre avec un Dieu saint ? Comment oser s’approcher de lui sans se faire désintégrer ?

En une ligne, c’est seulement possible si un autre nous sert de bouclier. Cet autre, ici, c’est un animal. Mais il n’est qu’anticipation de cet Autre qui devait venir. L’Agneau de Dieu est mon bouclier. En ce début du livre de Lévitique, cinq sacrifices délimitent l’accès auprès de Dieu. Ils correspondent aux cinq situations suivantes de nos vies : ma culpabilité, ma repentance, ma reconnaissance, ma dépendance et mon amour. Du plus abject de ma culpabilité jusqu’au plus sublime de mon amour, la sainteté de Dieu verrouille sa porte contre moi. Il faut donc qu’un innocent me serve de bouclier et meure à ma place. L’Agneau qui meurt me dit Dieu … et il me révèle à moi-même et brise mon orgueil.

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Ma sainteté doit être respectée par tous ceux qui s’approchent de moi. (Lévitique 10.3)

Devenir sacrificateur

Seuls les sacrificateurs peuvent s’approcher de Dieu. Et, dans ce but, Dieu appelle … les pires ! Lévi, le maudit, le vagabond, lisez Genèse 49.5-7, est choisi par Dieu pour vivre en sa présence. Pour tout descendant de Lévi, naissance rimait désormais avec vocation. Est-ce encore ainsi aujourd’hui ? Jésus “a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père”. Nous qui n’étions pas un peuple, nous sommes entrés dans le peuple de Dieu. Et pour nous aussi, notre naissance spirituelle constitue notre vocation.

Pourtant, cela ne suffit pas : il faut encore être consacré. Lévitique 8 nous rappelle comment. Il faut être lavé (quelle belle image du baptême !), et être revêtu, car c’est bien l’habit – du Christ – qui fait le chrétien. Il faut être oint afin d’être ainsi mis à part pour Dieu, et être sanctifié par un triple sacrifice, signe de notre déchéance – car pécheurs –, de notre amour et de notre consécration. Le sang du sacrifice doit toucher notre écoute, notre action et notre direction, autrement dit : ce que nous entendrons, ce que nous ferons et où nous irons. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons nous approcher de Dieu. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons rendre visible le Dieu invisible, transmettre sa Parole et répandre l’envie de le connaître.

Es-tu devenu sacrificateur de ce Dieu ? Lui es-tu consacré ?

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Comportez-vous en gens saints et soyez saints, car je suis saint ... (Lévitique 11.44)

Différents pour Dieu

Lévitique 11 à 15 ne sont pas des textes populaires ! Tout de même, imaginez-vous que Dieu ose se mêler de notre vie privée ! Plus de 100 fois dans ces chapitres apparaît le mot impur. 15.31 résume bien le souci de Dieu : C’est ainsi que vous tiendrez les Israélites à l’écart de ce qui pourrait les rendre impurs et les exposerait à être frappés de mort s’ils venaient à rendre impur mon tabernacle qui est au milieu d’eux. Dieu cherche notre bien, tant sur le plan alimentaire, sur le plan de l’hygiène que sur le plan sexuel.

Notre bien … Ne sommes-nous pas assez grands pour le choisir nous-mêmes ? Ces textes nous semblent tellement brimer notre liberté ! De toute façon, on n’est plus sous la loi, non ? Devons-nous dès lors biffer ces chapitres ? Le Nouveau Testament nous rappelle que notre corps est le temple du Saint-Esprit. L’apôtre en conclut : Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes (1 Corinthiens 6.19,20). Bien sûr, un aliment ne sauvera personne, mais dans notre siècle de “malbouffe”, ne serait-il pas sage de savoir pourquoi Dieu dit ces choses ?

Et l’hygiène ou la sexualité ? Combien de morts, de maladies et de misère ont-elles causé par la volonté de s’affranchir des règles de Dieu ?

Dieu veut que nous le reflétions, aussi dans ces domaines. L’impureté, qui est une tare physique et spirituelle, nous guette partout. Sommes-nous encore conscients de ce qu’elle pourrait nous coûter ?

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Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui. (Esaïe 53.5)

Jésus dans ta vie ?

Jésus dans ta vie, révolution dans ton cœur ! Cela fait longtemps déjà que ce slogan s’entendait dans le monde évangélique. Pourtant, il sonne toujours aussi vrai. Mais quel Jésus est sensé être dans ta vie ? Esaïe 53 nous le dépeint.

Il est le cœur de l’histoire. Lui, qui était au plus haut est descendu au plus bas. Sa gloire fut défigurée par son humiliation. Avoir ce Jésus dans sa vie, sera-ce d’abord un plus ? Ou d’abord une perte … de soi ? Il fut méprisé parce qu’il avait décidé de ne pas penser à lui. Sa croix domine l’histoire quoi qu’on en dise. Mais vue du ciel, son ciel, elle est aussi le trou le plus profond de l’univers. Tellement profond qu’il peut épuiser le jugement qui nous damnait en le portant à notre place. Il prend mon péché, la totalité, et me donne sa justice. C’est inespéré ! Mais c’est aussi une évaluation terrible de notre vie. J’étais dans ce trou, sans aucun espoir de m’en sortir. Tant que je n’ai pas senti cela jusqu’au fin fond de mon âme, je reste fermé à son entrée dans ma vie. Seuls les perdus peuvent être sauvés. Pourquoi tant de chrétiens ont-ils été aussi peu perdus ? Sont-ils donc tout aussi peu sauvés ?

Il meurt parce que je devais mourir. Il vit et de sa vie je peux vivre. Il a tout payé, non pour que je l’oublie, mais pour qu’il fasse sa révolution dans mon cœur.

Ce Jésus, est-il dans ta vie ?

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Ils lui firent porter la croix de Jésus. (Matthieu 27.32)

La grâce sur le chemin de la croix

Jésus a été porteur de la croix, la sienne et la nôtre. Dans un monde de brutes habillées en hommes d’église et hommes de loi, il fraye son chemin. Il n’y a eu que peu de grâce sur ce chemin. Lui qui est la source de toute grâce en a reçu si peu. Raison suffisante de regarder ce peu avec attention. A trois reprises, la grâce effleure ce chemin dans ce tout dernier jour, cette grâce qui est acte gratuit de bonté, dérisoire, et pourtant si essentielle.

La femme de Pilate est sur cette liste exclusive. “Aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui”, fait-elle dire à son mari. Pendant que son peuple lui préfère Barabbas, une étrangère souffre à cause de lui. Dérisoire ? Ou le début de l’éclosion de la grâce ?

Simon de Cyrène est réquisitionné pour porter sa croix. Encore un étranger. Geste de grâce ? Pourtant, malgré lui, il soulagera le Fils de Dieu. Ce sera le début d’une aventure de la grâce pour toute sa famille.

Et que dire du soldat qui entend son cri (J’ai soif) et qui y répond ? Trois étrangers. Trois gestes “dérisoires”.

Porter sa croix est le lot de tout disciple de Jésus. “Par la croix, en effet, écrit l’apôtre Paul, le monde du péché a été crucifié pour moi, de même que moi je l’ai été pour ce monde.” (Galates 6.14) Porter sa croix, c’est vivre en étant conscient de la rupture entre le monde et nous. Mais ce n’est pas un chemin sans grâce, même si celle-ci semble dérisoire.

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je continue à courir. (Philippiens 3.12)

Reconsidérer sa vie

Il y a des temps où reconsidérer les choses devient indispensable. Pâques est sans doute le meilleur de ces temps. Saisir toute l’énormité de la résurrection de Jésus chamboule toutes les certitudes et tous les rythmes bien rôdés. Si les morts ne ressuscitent pas, alors : “Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.” Mais le jour où il fait Pâques dans ta vie, tu reconsidères le tout.

Qui a besoin de Jésus-Christ ? As-tu vraiment besoin de Christ pour réussir ta vie ? Ne sommes-nous pas assez capables de construire … un Titanic ? Après tout, tu peux être croyant, religieux, sans avoir besoin de Christ. Héritage, éducation et passion peuvent te donner une vie bien remplie. Mais quand il fait Pâques dans ta vie …

L’apôtre Paul a vécu cela. Le marteau de Dieu a brisé le roc de son idéologie. La différence que cela a faite ? Les gains du passé sont comptés comme des pertes. Ils témoignaient d’un mauvais fondement et d’un mauvais calcul. Par contre, les pertes du présent deviennent des gains. Il y a maintenant un nouveau fondement et une nouvelle direction. Sa conscience est “recalibrée”. Bien et mal reçoivent de nouvelles définitions. Jésus enlève l’axe de sa vie et s’y installe.

A-t-il fait Pâques dans ta vie ? As-tu reconsidéré ta vie ? Continues-tu à courir parce que tu es passionné du Christ qui t’a saisi ? A-t-il allumé son feu en toi, ou ta vie est-elle encore éteinte ?

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Ceci est mon sang, par lequel est scellée l’alliance. (Matthieu 26.28)

Un nouveau départ

Une nouvelle alliance. C’est peut-être la meilleure nouvelle qui soit avant la croix : Jésus qui annonce l’accomplissement tant attendu des promesses. L’infidélité profonde du peuple avait violé et rompu l’alliance. Mais un peuple sans alliance est un peuple sans protection, comme le rappelle Jérémie : Pour l’honneur de ton nom, ne nous méprise pas, ne laisse pas déshonorer le trône de ta gloire; et n’oublie pas l’alliance que tu as conclue avec nous, ne la révoque pas ! (Jérémie 14.21) Pourtant, le peuple n’avait eu cure des avertissements. Et quand il revient de la captivité, et que Jérusalem est rebâtie, le temple reste vide. Dieu n’habitait plus au milieu de son peuple. L’errance continuait car seule la Shékina, la glorieuse présence du Seigneur, témoigne du retour définitif.

Un jour viendrait où le Messie changerait cela. Or, voici le temps venu ! Un nouveau départ est offert. La tristesse sera changée en allégresse. L’Evangile de la nouvelle alliance donne un ancrage solide et peut gonfler les voiles de notre vie. Dieu écrit un nouveau chapitre par le sang de son Fils bien-aimé, et nous sommes dedans ! Qui l’eut cru ? Alors, la tempête peut souffler. Quand le Fils est dans la barque, peut-elle sombrer ? Comme le chantait cette Haïtienne, sauvée in extremis d’une mort lente dans les décombres de Port-au-Prince :

Si la mer se déchaine, si le vent souffle fort,
si ta barque t’entraîne, n’aie pas peur de la mort.

Es-tu fils, ou fille, de l’alliance ?

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Le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes dans une terre désolée. (Lévitique 16.22)

Yom Kippour

S’approcher de Dieu est la vie. Personne ne peut vivre pleinement et durablement sans cela.

Mais qui peut pénétrer dans la présence de Dieu ? Nous ? Bien sûr, quand on se compare aux médiocres, on pourra toujours se féliciter et se croire meilleur qu’on est vraiment. Mais ce chapitre nous donne notre juste mesure. Même Aaron ne devrait pas entrer à tout moment dans la présence de Dieu. C’est que le mal nous colle à la peau. Nous sommes morts dans nos péchés. Pour que nous puissions être recevables devant Dieu, la mort d’un autre doit nous couvrir.

Deux boucs représentent cela. Le premier est sacrifié et son sang est amené dans le sanctuaire. L’autre est chargé du péché du peuple et chassé. Il deviendra le bouc émissaire. Devant tous, visiblement, il emporte le péché dans le désert. Ainsi, et seulement ainsi, l’accès auprès de Dieu est déverrouillé. Ces deux boucs parlent de Jésus et de la façon dont il a ouvert l’accès auprès de Dieu.

Connu, tout cela ? Pourquoi avons-nous alors si difficile de sortir de notre zone de confort pour suivre ce Jésus ? Allons donc à lui en sortant en dehors du camp, et acceptons d’être méprisés comme lui. (Hébreux 13.13) Pourquoi nous contentons-nous de si peu nous approcher de Dieu ? Vivons-nous encore dans la démesure, nous croyant tirés d’affaire à prix d’ami ? Aurions-nous besoin d’un Yom kippour chrétien, d’un jour pour prendre notre juste mesure ?

Aurions-nous besoin d’apprécier à sa juste mesure ce que le Messie, Jésus, a fait pour nous ?

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Je suis l’Eternel, votre Dieu. (Lévitique 18.30)

Qui est Dieu dans ta vie ?

Dans les chapitres 18-20, ce refrain (Je suis l’Eternel, votre Dieu) revient 23 fois. Cela veut dire que dans tous les domaines de notre vie, et que le texte énumère, Dieu a son mot à dire. Comment aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée ? En cherchant à lui plaire. Qu’est-ce qui lui plaît ? Ces chapitres nous éclairent sur cette question.

Notre monde veut nous faire croire que notre comportement est une question privée. Mais la poubelle de l’histoire est pleine de ceux qui ont été vomis par leurs pays (18.25; 20.22). Notre manière de vivre n’est pas neutre ! Nous sommes appelés à ressembler à Dieu : Soyez saints, car je suis saint, moi l’Eternel, votre Dieu. (19.2) Tout est à Dieu. L’homme d’état néerlandais Abraham Kuiper a dit : “Il n’y a pas un cm² dans tout l’univers dont Christ, le Maître souverain de tout, ne pourrait dire : Cela m’appartient.” La longue liste des chapitres 18-20 donne corps à cela. Si Dieu est le Maître de tout, les principes derrière ces textes devraient conduire notre vie. Il n’est pas question d’une obéissance sans intelligence. Ce n’est pas un retour à la loi, mais nous devons discerner quelle loi est inscrite dans notre cœur : Je placerai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes, je la graverai dans leur cœur. (Jérémie 31.33) Je mettrai en vous mon propre Esprit et je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer. (Ezéchiel 36.27)

Que nous disent ces commandements dans notre vie et dans notre siècle ?

Dieu ne nous infantilise pas, il nous responsabilise. Il veut être Dieu dans nos vies.

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Moi, l’Eternel, je vous rends saints. (Lévitique 22.32)

Craindre Dieu

Pour l’Israélite, Dieu était dangereusement proche. Pour nous, est-il confortablement lointain ? Le craignons-nous ? Pas qu’il faille avoir peur de lui (bien qu’il y ait de quoi !), mais notre vie devrait respirer un profond respect de Dieu. Pour que la grâce ne rende pas nonchalant le peuple, Dieu lui enseigne d’abord la Loi. C’est sa pédagogie. La grâce n’est grâce que lorsqu’elle est posée sur le socle de la Loi. Sans la grâce, la Loi est instrument de mort. Mais sans la Loi, la grâce est incompréhensible.

Quelle image est-ce que je donne de Dieu ? Lévitique 21 et 22 nous rappellent notre risque de profaner Dieu. C’est la même pédagogie. Dieu dit à Israël ce qu’ils doivent éviter. Pourquoi ? Parce que tout ce qui est lié au péché ou à ses conséquences ne peut représenter Dieu. La grâce ne me dit pas que maintenant tout est OK. Jésus montre la réalité derrière ces choses extérieures et porte sur la croix tout ce qui nous rend étranger auprès de Dieu. L’image que nous donnons est déterminée par l’intérieur : Ce qui tue l’œuvre de Dieu en nous, ce sont les mêmes attitudes qui provoquaient les comportements visés par la Loi. La crainte de Dieu nous gardera de le profaner et lui ouvre la porte de notre âme pour qu’il œuvre en nous par son Esprit à notre sainteté. Dieu nous rend saints. Mais il ne le fera pas sans nous.

Quelle image est-ce que je donne de Dieu ? Cela dépend de mon image de Dieu.

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... mes fêtes. (Lévitique 23.2)

Célébrer Dieu

En parlant de solennités, la traduction classique pourrait nous faire passer à côté de ce que Dieu dit. Dieu crée “un cadran sacré” pour nos vies. Pour oublier son ordinaire et le noyer dans la boisson, ou pour fuir la réalité ? Non, bien sûr ! Mais connaître Dieu, c’est le célébrer. Notre crainte de Dieu doit aller de pair avec notre célébration de Dieu. Il est pour le moins étonnant que notre incapacité de l’un conduit à l’incapacité de l’autre … Le résultat, est-il que nos célébrations ne sont parfois rien que du bruit ?

Suivre le Dieu d’Israël est source de joie. La joie n’est pas au bistro, mais auprès de Dieu ! Ce texte définit la fête de quatre façons :

En l’honneur de l’Eternel. La fête n’est pas pour nous, mais pour lui. Il en est la source, on vient devant lui et il est au centre.

Pour se souvenir. Nous célébrons ce que Dieu a fait et continue à faire pour nous.

Pour montrer sa reconnaissance. Nous sommes dans la joie parce que Dieu a pourvu fidèlement.

Pour se reposer. Voici que Dieu accorde 70 jours de congé par an à son peuple !

Avons-nous encore besoin de vivre selon un rythme de vie selon Dieu ? L’ennemi cherche à tout désacraliser. L’excès de travail et l’excès de loisirs nous volent de ce que Dieu nous donne. Les quatre choses ci-dessus disparaissent alors de notre vie et au lieu de célébrer Dieu nous ne fêtons plus que nous-mêmes.

Notre temps est dans sa main. Qu’il y reste !

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Que ton nom soit sanctifié. (Matthieu 6.9; Lévitique 24.10-23)

Prendre Dieu au sérieux

Dieu nous veut différents à cause de lui. Nous devons compter avec lui, et sur lui. Lui seul est notre sécurité. Nous devons le prendre au sérieux.

Un incident est intercalé dans le texte du Lévitique. Une dispute éclate et quelqu’un laisse échapper un juron, il “blasphème et maudit le Nom par excellence”. Ce n’est rien ? En colère, tout ou presque est permis ? Quand je suis énervé, je peux mettre ma vie chrétienne entre parenthèses ? Jurer prouve que Dieu est en fait absent de nos vies. Prendre le nom de Dieu en vain, c’est dévoiler notre manque profond de crainte de lui. Pire encore qu’en Jacques 3.9,10 où l’on maudit son prochain, ici on s’en prend à Dieu lui-même. Dieu est-il en sécurité dans ma bouche ? Est-ce que je sanctifie son nom, même quand je suis énervé ?

A cela, le texte fait suivre la loi du talion, tellement décriée aujourd’hui. Elle traduit la volonté de Dieu qu’il y ait une vraie justice et non un libre cours de la vengeance. Pourquoi ? Parce qu’il est comme ça ! Sa justice doit être la norme. Fait-on mieux aujourd’hui ? C’est vrai que Jésus va au-delà de cela dans le sermon sur la montagne. Mais seuls ceux qui vivent de ce Jésus peuvent vivre ainsi. L’amour de Dieu permet que la grâce dépasse la Loi. Mais arrêter de prendre Dieu au sérieux ne construira jamais une vie ou une société plus juste. Cela crée la pagaille qui conduit au jugement.

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Sachez que la sixième année, je répandrai ma bénédiction sur vous,  en vous assurant une récolte suffisante pour trois ans. (Lévitique 26.9)

Vivre par la foi

Dieu semble aimer provoquer un comportement à risque ! Il le fait en ordonnant la dîme. Donner 10% de son revenu à Dieu, c’est prendre un risque certain ! Il le fait encore en disant de respecter le sabbat. Qui peut se permettre de “gaspiller” un jour pour célébrer Dieu et pour se reposer ? “Time is money” ! Mais en Lévitique 25, le bouchon est vraiment poussé très loin : une année, voir deux ans sans semailles ! Après six ans, tu laisses reposer ta terre. Après sept cycles ainsi, tu ajoutes  une année de repos. La Loi donne un contenu spirituel à ces années chômées : Tous les sept ans, au moment où commencera l’année de la remise des dettes, …, vous lirez cette Loi pour tout Israël. Vous rassemblerez tout le peuple, …, afin qu’ils entendent la lecture de la Loi, qu’ils apprennent à craindre l’Eternel votre Dieu … Ainsi leurs enfants, …, l’entendront aussi et apprendront à craindre l’Eternel …. (Deutéronome 31.10-13)

Est-ce réaliste ? Le verset 21, cité plus haut, contient une promesse formelle. Ainsi, c’est la promesse de Dieu qui fait vivre. Quand on fait ce qu’il ordonne on peut faire confiance qu’il pourvoira. Bien sûr, cela comporte un risque. Dieu, est-il fiable ? Mais qui ne risque rien …. Il n’y a pas d’obéissance à Dieu sans risques. Mais la foi peut prendre des risques parce que la grâce ne fera jamais défaut. Cela vaut pour l’argent comme pour le temps. Celui qui les investit pour Dieu ne sera jamais perdant. Celui qui les garde jalousement pour soi finira par tout perdre.

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Je prendrai soin de vous, je vous rendrai féconds et très nombreux, et je maintiendrai mon alliance avec vous.  (Lévitique 25.21)

La seule chose qui compte

Qu’est-ce qui compte vraiment ? Cela dépend de notre point de vue : vue du berceau ou du cercueil, ce n’est pas forcément la même chose ! La longue liste de bénédictions et de malédictions rappellent les enjeux de la vie. Curieusement, dans ce chapitre 26, les mots alliance et résister apparaissent chacun sept fois. Le choix est ainsi clairement mis devant nous : soit nous persévérons dans l’alliance (pour nous la nouvelle alliance, Hébreux 12.24,25 !), soit nous résistons à Dieu. Les conséquences de ce choix sont clairement énumérées. Non, ce n’est pas le bâton ou la carotte. Dieu ne manipule personne. Il décrit simplement ce qui, vue du ciel, est une évidence.

Soit sa bénédiction nous suivra – et quelles bénédictions ici : abondance, paix, fécondité et présence de Dieu – soit des malédictions affreuses caractériseront notre vie et notre monde. Ce chapitre nous dit ainsi les risques d’une vie sans Dieu.

Il peut être tentant de croire qu’on puisse échapper à la logique de ce chapitre. Qu’une vie médiocre sera quand même récompensée, du moins un peu. Que gagne-t-on en lui obéissant ? Ce fut la question de Malachie 3.14. La réponse est que le jour viendra où l’on verra à nouveau qu’il y a une différence entre … celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Alors on verra la seule chose qui aurait dû compter. Mais ce sera un peu tard.

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Ne le savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas entendu ?  (Esaïe 40.21)

Raison garder

Il est si facile de désespérer et de se plaindre. Job sur son tas de fumier, Agar dans le désert, Joseph en prison, David en fuite, Jérémie dans la fange d’un puits, ou Jésus sur la croix. Dieu a-t-il perdu la main ? Comment Dieu nous répond-il ? Il a entendu Job et les autres. Il a entendu Jésus. Il ne nous entendrait pas ? Mais, en réponse, il nous pose des questions. Par elles, il veut nous guérir de notre myopie spirituelle. Qui a mesuré l’océan dans le creux de sa main ? Qui a toisé le ciel avec la largeur de sa main ? 22 questions dans ce court texte du prophète Esaïe. Qui, qui, qui ? Il n’y a pas besoin de paniquer. Il faut raison garder.

Nous voyons la taille de nos problèmes et nous nous sentons si insignifiants. Dieu, peut-il ? En réponse, Dieu offre quelques comparaisons pour nous guérir de notre manque de foi. Les nations puissantes : de la poussière ! L’univers : son arrière cour ! L’humanité : des sauterelles. Les puissants : des plantes éphémères. L’espace immense : son jardin. Mais à qui voulons-nous comparer Dieu ? Il faut donc raison garder.

Notre manque de foi doit sembler tellement étonnant de son point de vue ! Si ce Dieu est pour nous, mais qui sera contre nous ? Il n’est jamais à court de moyens, jamais à bout de course. Il donnera la force nécessaire. La solution à tous les problèmes ? L’enlèvement de tous obstacles ? Non, mais assez de grâce pour faire face. Nous irons donc de l’avant. Nous pourrons nous envoler, courir, marcher sans nous épuiser. Le repos n’est pas une finalité, mais un état d’esprit pour dépasser nos limites.

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… qui sait si ce n’est pas en vue de telles circonstances que tu es devenue reine ?  (Esther 4.14)

Prier pour rien ?

Esther est un livre biblique sans mention de Dieu, reflet d’un monde où Dieu est banni. Avec le livre de Daniel, ce livre est très proche de notre situation : comme eux, nous sommes appelés à vivre pour Dieu comme une petite minorité ignorée et, souvent, haïe.

Voici une jeune fille, prise dans une rafle pour satisfaire la virilité d’un roi fanfaron. Arrachée à sa famille, elle se trouve prisonnière du harem. Et Dieu ? A-t-elle prié pour être délivrée ? Bien sûr. Mais le ciel est resté de marbre. Dieu avait un autre plan. Quelle phrase horrible ! Dieu ne peut pas vouloir une chose pareille, nous disons-nous devant certaines situations. Mais notre prière reste sans réponse.

Dieu a son plan. Notre problème est notre cécité. Nous nous voyons nous-mêmes, et souvent rien d’autre. Mais Dieu voit plus loin. Il est écrit : Avec l’épreuve il préparera aussi une issue, pour que vous puissiez la supporter (1Corinthiens 10.13). Dieu prépare, il est actif, même dans notre souffrance.

C’est qu’Amalek, l’ennemi juré d’Israël, est venu au pouvoir en Perse en la personne de Haman, le vizir. Inconnu de tous, les plans d’un génocide juif sont mis au point. On jette le sort pour qu’Israël, et donc le rêve messianique, disparaisse à jamais. La nuit tombe. Et Dieu ? La réponse est choquante, du moins pour Esther. Bien avant, Dieu a fait le mouvement décisif sur l’échiquier du temps. Il a placé la belle Esther au cœur du pouvoir. Mais elle découvre que croire c’est risquer. Risquer sa vie pour Dieu ?

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Cette nuit-là, ...  (Esther 6.1)

Dieu est souverain

Quand Israël est menacé, Amalek n’est jamais loin. Mais gare à ceux qui s’allient à Amalek. Car celui qui touche à Sion touche à la prunelle de l’œil de Dieu. (Zacharie 2.12) Dieu est Sioniste.

Le livre d’Esther couvre neuf ans d’histoire. Peu à peu, la menace devient palpable. A l’image de l’immense potence dans le jardin d’Haman, la fin des Juifs est inscrite dans la loi. Dieu a-t-il perdu la main ? Voici que, soudainement, en 24 heures à peine, tout se précipite. L’ennemi, qu’il soit le nôtre ou celui du peuple Juif – et donc le nôtre, car ceux qui haïssent le peuple Juif nous haïssent tout autant – croit tout maîtriser. Mais Dieu se sert d’une simple insomnie pour changer le cours de l’histoire. Dieu guide la main du quidam qui “tombe” sur l’histoire de Mardochée. Haman, comme tout ennemi de Dieu, ne maîtrise rien. Ce même jour, il sera pendu à sa propre potence.

Rien ne peut annuler le plan de Dieu. Le Messie naîtra d’Israël et aucun Haman n’y peut rien. Dieu renverse les situations et, comme le rappelle un chant, “l’ennemi mordit la poussière”. Dieu est souverain. C’est la joie pour ceux qui l’aiment, mais la terreur pour ceux qui le haïssent. Purim, la fête du sort, du hasard, devient la fête du Dieu souverain. Célébrer les victoires du passé renforce notre foi devant les menaces des ennemis d’aujourd’hui.

“Cette nuit-là” : des mots qui donnent espoir, comme la nuit de Noël et celle de Pâque. Car ce même Dieu est notre Dieu. Ne crains pas, ton Dieu règne !

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Alors Moïse prit peur.  (Exode 2.14)

Assurer ses bases

Un Christianisme sans vocation aboutit à la fuite, au découragement et à l’abandon. Il tiendra tant que ce n’est pas trop compliqué, mais que survienne “la tribulation” (vous savez, ce mot désuet qui veut dire que croire commence à coûter cher), il se dégonfle. Jusqu’à ce que Dieu l’appelle et le transforme. “L’appel est la clé pour allumer une passion vécue pour la croissance la plus profonde et l’héroïsme le plus élevé”, a dit quelqu’un.

L’appel nous rend responsables. Cela veut dire “réponse-able”, apte à répondre. Toute notre vie, dès la conversion, est une réponse à l’appel reçu. L’appel contient la mission. Un Christianisme irresponsable est un Christianisme qui reste passif, sans passion pour Christ mort et ressuscité et sans mission pour le faire connaître. Notre réponse à l’appel change quelque chose de fondamental en nous. Nous avons vu, nous avons entendu. A partir de là, nous nous “tenons devant Dieu”, comme Elie et Elisée. (1Rois 17.1; 2Rois 3.14)

Nous ne sommes pas d’abord responsables de quelque chose. Nous sommes d’abord responsables envers quelqu’un. Nous sommes appelés à vivre devant Dieu bien avant de vivre devant les hommes. Nous voulons chercher à le connaître. Pourquoi ? Parce que le peuple qui connaît son Dieu sera fort et agira (Dan 11.32).

Avant de partir à la guerre – l’image est de Jésus – mieux vaut assurer ses bases.

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L’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ.  (Romains 6.6)

Accepter de perdre

Qui suis-je ? Avant d’en venir à ce que nous devons faire, nous devons savoir qui nous sommes. Romains 6 se préoccupe de cette question. Celui que j’étais autrefois est mort, même si l’ancienne nature, la chair, est toujours bien vivante. La conversion et le baptême ont mis fin à la vie de ce que j’étais autrefois. Mais ce n’est pas la fin des problèmes ! J’ai tout perdu en me donnant à Jésus, mais je dois maintenant veiller à ne pas me laisser envahir à nouveau par le passé. Je dois perdre encore, me dépouiller de ce qui me déposséderait de ce que Jésus m’a obtenu.

Dans l’église ancienne, on donnait aux chrétiens un enseignement résumé par ces quatre mots clefs : Se dépouiller, obéir, veiller résister. Cela commence avec ce qu’il faut perdre pour ne plus se perdre. Le Nouveau Testament dresse plusieurs listes de ces choses qui procèdent de l’homme livré à lui-même, comme en Gal 5.19-21. Mais ce sont peut-être aussi des choses bonnes et légitimes quand elles nous empêchent d’avancer dans notre vie avec Dieu.

On ne fait pas que se dépouiller : il faut encore se revêtir ! Il n’y a de place ni pour du masochisme chrétien, ni pour du nudisme spirituel. Nous voulons mettre le Christ par-dessus tout et échanger nos habits sales pour mettre ce qui seranotre costume de mariage.

“Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre.” (Jim Elliot)

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… l’obéissance est préférable aux sacrifices.  (1Samuel 15.22)

Assumer l'obéissance

L’exemple de Saül devrait nous hanter ! Voilà un homme en qui Dieu avait opéré une transformation profonde. (1Samuel 10.9) Pourtant, quelle catastrophe ! Pourquoi ? Cela tient dans ces trois lettres parmi les plus difficiles de l’alphabet spirituel : O, B, I.

Jésus nous donne le modèle remarquable d’une soumission constante à la volonté de son Père, même quand, à Gethsémané, la tentation était réelle de laisser tomber. Il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert. (Hébreux 5.8) La vie chrétienne, c’est de marcher sur le même chemin. Pierre écrit que Dieu nous a choisis d’avance … pour obéir à Jésus-Christ. (1Pierre 1.2)

Sous quelle loi sommes-nous ? Car tout homme est sous une loi, celle du péché, dont la domination est encore aiguisée par la loi de Dieu. Seul Jésus nous libère de cette loi. Pour que nous vivions ensuite sans loi ? Bien sûr que non ! Pour que la loi de Dieu devienne notre plaisir et soit inscrite dans notre cœur. On ne peut aimer et servir Dieu “à sa façon”. C’était tout le problème de Saül. Nous ne sommes pas des sans loi, mais les membres d’une nouvelle humanité qui, par l’Esprit, s’est soumise à la loi de Christ.

La lutte pour notre obéissance est sans merci. D’un côté, le mal refuse d’abandonner la partie. Mais Dieu donne la victoire à qui compte sur sa grâce. Elle nous donne la force, et même le désir, d’assumer l’obéissance.

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Sois vigilant et affermis le reste qui allait mourir.  (Apocalypse 3.2)

Adopter la vigilance

Il n’y avait pas de gardes sur les murs. La ville de Sardes était imprenable, alors, pourquoi s’en donner la peine ? Lorsqu’est arrivé un détachement perse au creux de la nuit, personne ne l’a vu venir et la ville est tombée. Jésus prévient l’église de Sardes. Elle aussi vivait dans une insouciance totale. Après tout, que peut-il nous arriver ? “Une fois sauvé, toujours sauvé.” Veiller ? A quoi bon ?

Il y a au moins trois bonnes raisons de veiller :
1. Ne pas se laisser surprendre par la venue de Jésus;
2. l’ennemi est à la porte;
3. nous sommes responsables des autres.

Nous veillons parce que le risque encouru est réel. Affermir le reste qui allait mourir sous-entend le danger qui menace. Il ne faut donc être ni présomptueux, ni naïf. Etre vigilant ne veut pas dire que nous vivons dans la crainte d’être désavoués, même si Paul reste conscient de ce risque en 1Corinthiens 9.27 et que nous ferions donc bien d’y prêter attention. Le risque est que l’opposition permanente finisse par nous fatiguer et par nous pousser au compromis. Nous perdons notre vigilance dans la doctrine pour embrasser une vue plus large, nous perdons notre zèle pour Christ, nous abandonnons la discipline de la lecture de la Bible, … Ainsi, peu à peu, notre vie chrétiennese réduit.

Nous devons nous réveiller. Car il vous faut de la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu vous obteniez ce qu’il a promis. (Hébreux 10.36)

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Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer : résistez-lui.  (1Pierre 5.8,9)

Achever sa course

Tenir bon, vaincre, achever sa course ? Paul a eu bien peur que la jeune église de Thessalonique avait été submergée par l’ennemi. Il les avait prévenus, mais, pourtant, il écrit : je craignais que le Tentateur ne vous ait éprouvés au point de réduire à néant tout notre travail.

Comment tenir bon ? Les quatre habitudes suivantes nous y aideront :

L’habitude d’un culte personnel quotidien. Nous ne pouvons vivre que du pain de Dieu. Faute de nourrir notre âme, celle-ci mourra. Et puis, Dieu ne veut-il pas que je l’aime de tout mon cœur ?

L’habitude d’adorer Dieu ensemble. L’isolation volontaire finira par miner et détruire notre foi. Si nous choisissons de vivre seul, nous finirons par récolter ce que nous aurons semé.

L’habitude de bien gérer sa vie. Nous aurons des comptes à rendre de la gestion de notre vie. Il nous faut donc discerner ce qui est important et investir notre vie – amour, temps, énergie, biens – selon les vraies priorités. On n’a qu’une vie et elle est courte !

L’habitude de servir Jésus-Christ. Nous avons changé de Maître et donc, aussi, de service. Nous accepterons donc le modèle de Jésus lors de la dernière cène.

Serons-nous du côté des vainqueurs ? “Dieu ne veut pas un peuple de ‘croyants’ qui se laisse vivre en comptant sur les autres pour avancer, mais il veut un peuple saint, qui veut avancer pour lui et lui être fidèle.”

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… je vous donne tout endroit où vous poserez vos pieds (Josué 1.3)

Le secret de la vie

Une nouvelle année. Ce texte du début du livre de Josué est tout à fait approprié.

Moïse vient de mourir. Et maintenant ? Dans la synagogue, la lecture de Deutéronome 34 est suivie immédiatement par celle de Genèse 1. Il n’en est pas ainsi dans l’Eglise. La Loi doit laisser la place à Jésus-Christ, le nouveau Josué. Il est temps d’entrer dans le repos, de recevoir l’accomplissement des promesses. Mais recevoir, c’est conquérir. C’est prendre le pouls des promesses de Dieu et se mettre en route ! Pour Josué, cela impliquait trois choses. Pour nous, est-ce vraiment très différent ?

Etre fidèle devant Dieu. Il a 80 ans et pendant tout ce temps, il a été fidèle, aux hommes comme à Dieu. Il ne s’est pas contenté d’être présent, comme tant d’autres qui sont heureux de jouir des fruits de la fidélité d’autrui. Même quand personne ne le regardait, il est resté fidèle.

Reconnaître l’appel de Dieu. “Dieu n’a pas de pires ennemis que les médiocres qui se disent ses amis.” (Gaston Racine) Josué aurait pu devenir cela. Vu le nombre de fois qu’on lui dit de prendre courage, ce devait être son point faible ! Mais Dieu l’appelle à son service et il le sait. Ce même Dieu ne nous a-t-il pas appelés tout autant ? Voir Ephésiens 4.1 et Hébreux 3.1.

Etre habité de Dieu. Si Dieu est avec nous et si sa Parole est en nous, on peut faire face à tous les défis. N’est-ce pas là le secret de sa vie, … et de la nôtre ? Par sa Parole et par son Esprit, Dieu habite en nous. C’est énorme !

Bonne Année 2016 !

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Je sais ...  (Josué 2.9)

Qui ne risque rien ...

La foi est la conviction profonde que Dieu existe, qu’il est digne de confiance et qu’il est donc sage de tout risquer pour lui. Sans cela, la foi est morte.

Le fondement. Rahab fait partie des surprises de ce Dieu qui agit et qui réveille les cœurs. La foi de cette prostituée n’a rien de mystique. Elle est fondée sur des faits solides : Je sais,  j’ai entendu, j’ai appris. Elle savait lire les signes des temps à son époque.

La conviction. De ces faits, elle avait tiré sa conclusion personnelle. Une conclusion rare : dans toute la ville de Jéricho, elle semble la seule à être arrivé à cette conviction qu’il fallait agir. Et quand l’occasion se présente, elle n’hésite pas.

Le risque. Elle prend le risque d’une foi visible. Elle cherche refuge auprès de Dieu devant sa colère. Ce Dieu redoutable lui ferait grâce ! Quelle pensée étonnante ! Mieux que ça, elle va chercher à sauver sa famille et risquer ainsi sa vie. Le cordon qui sauve, pourrait tout aussi facilement la condamner ! Et Dieu n’a pas honte que cette grande dame figure parmi les ancêtres de son Fils !

Pourquoi une foi visible est-elle si rare aujourd’hui ? L’absence de la visibilité de notre foi, est-elle l’indication d’une foi morte ? Dans ce cas, quelle conclusion Dieu en tire-t-il dans sa Parole ? L’absence d’engagement visible pour Dieu, serait-elle témoignage de notre perdition ?

Dieu aime ceux qui se risquent pour lui.

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C’était l’époque de la moisson où le Jourdain déborde continuellement par-dessus ses rives.  (Josué 3.15)

Demain sera meilleur ?

Demain, sera-t-il plus facile de suivre Jésus ?

L’heure de Dieu. Pendant 400 ans, Dieu a laissé faire les Cananéens, cf. Lév 20.22-24. Mais ils ont fini par lasser sa patience et le jugement est arrivé. Cela nous choque-t-il ? Soyons prudents de ne pas vouloir être plus juste que Dieu ! Sa justice est la seule vraie justice. Ainsi, la fin des temps est arrivée pour cette société, comme, un jour, bientôt ?, elle arrivera pour la nôtre. Alors, il n’y aura plus de demain.

La façon de Dieu. Cela ne semble pas être le moment le plus propice ! Mais demain, sera-t-il plus facile ? Nos “Jourdains” aussi semblent souvent déborder : moqueries, haine, tentations, faiblesse, luttes, craintes, solitudes. Sont-ils autant d’impossibles qui demandent qu’on laisse l’appel à demain ? Mais la foi n’est pas selon nos moyens; elle est selon sa grâce. Au milieu du Jourdain, la croix reste debout. Il “se mouille” pour que je puisse passer les pieds secs.

Le souvenir de Dieu. Comment ne pas oublier les moments décisifs de notre histoire ? La sainte Cène est un de ces monuments pour lutter contre l’oubli. Notre obéissance risquée à l’appel en suscitera d’autres : tel verset biblique appris par cœur, tel marque dans notre Bible, … Ils sont là pour nous réveiller quand un autre “demain” nous tenterait.

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Aujourd’hui, j’ai fait rouler loin de vous l’opprobre de l’Egypte.  (Josué 5.9)

Progresser ?

Pourquoi s’attarder à un texte aussi compliqué ? Parce que ces versets contiennent la clé à tout le reste. Aucun progrès spirituel significatif ne sera possible sans avoir fait nôtre les trois principes derrière ce chapitre.

Ma force est dans ma faiblesse. Sans la circoncision, un Juif se trouve hors de l’alliance. Mais meurtri dans sa chair par cette pratique étrange, devenu faible, il devient fort. La circoncision est l’image de la croix qui doit entrer dans notre vie. Par elle, “l’Egypte” est amené à nous quitter. Nous devenons faibles mais nous découvrons qu’ainsi nous recevons la force pour progresser.

Ma sécurité est dans le sacrifice. La terre promise est un lieu de combat contre des ennemis plus forts que nous. Mais à cause du sacrifice de la Pâque, qui annonce le grand sacrifice de l’Agneau de Dieu, nous pouvons jouir d’une vraie sécurité. Le sang de l’Agneau révèle un monde sans protection, comme en Exode 12. Notre sécurité n’est pas dans l’extraordinaire—la manne s’arrête à partir de ce moment—mais dans la dépendance de l’Agneau de Dieu.

Ma victoire est dans sa victoire. Ce ne sera jamais notre combat. L’Eternel combattra pour vous. Maintenant, que le peuple est entré dans une vie “normale”, le Maître dévoile son plan.

Progresser ou régresser ? Ma force doit devenir faiblesse, le sang de Christ doit être ma seule protection et obéir à ses ordres sera le secret de la victoire.

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Jéricho était barrée et barricadée.  (Josué 6.1

Nous combattons qui ?

Jusque là, tout avait été facile : la manne, les victoires, le Jourdain à sec. Suivre Dieu est donc facile ? Non. A partir d’ici, suivre devient un défi.

Le défi de Jéricho. Etaient-ils un peu déçus devant les murs énormes ? Cela aurait être plus simple ? Pourtant, que c’est normal ! Que d’épreuves ! Maladies, chômage, deuil, intolérance, persécution : cela nous cerne de toute part. Quel défi, et quelle tentation : s’entendre avec Jéricho ? La contourner, l’éviter ? Mais dans ce cas où est Dieu ?

Le défi de la foi. Dieu a prévu un plan bizarre. Ils n’avaient jamais fait comme ça. Durant 40 ans, ils avaient pu avoir la foi facile. Tout était pourvu. Maintenant, ils doivent “marcher” par la foi. C’était ça ou périr. Il n’y avait qu’une raison d’avoir confiance : l’arche—le trône de Dieu—allait devant. Mais en dehors de cela, le silence régnait. Chacun marchait avec lui-même. Dans ce silence, ils sont seuls avec Dieu. Dieu, peut-il ?

Le défi de l’obéissance. Le dernier jour, tout s’accélère. Mais voilà un nouveau défi. Obéir. Ne rien s’approprier. Se contenter de Dieu qui donne la victoire. Comme Rahab, jouir du salut et rien d’autre.

Le combat est contre qui ? Contre Jéricho ? Ou contre nous-mêmes, si lents à prendre Dieu au mot, à croire vraiment ? Devant de tels défis, quelle assurance quand le trône de Dieu va devant dans notre vie !

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La vallée d’Acor deviendra une porte d’espérance.  (Osée 2.17)

La terreur et la grâce

Quel affreux texte ! Dieu est-il vraiment “comme ça” ? Aurions-nous évacué sa colère pour finir par adorer une idole ?

La terreur de sa colère. Nous comprenons si bien Akan, car nous avons été là. Le mécanisme du péché nous est tellement familier : j’ai vu, j’ai eu envie, j’ai agi. Mais nous ne comprenons pas Dieu. Sa culture nous échappe. A-t-il le droit de nous dire ce que nous devons faire ? Sa colère nous choque parce que nous butons contre son autorité contraignante. La croix se dresse si durement dans cette vallée d’Acor ! Nous sommes bien moins familiers de “crime et châtiment” que des pardons faciles et sans repentance. Nous ne comprenons plus la colère de Dieu parce que nous ne comprenons plus qui il est vraiment. Mais alors, il faudra nous résoudre à l’absence de Dieu, Josué 7.12 (Je ne continuerai pas à être avec vous si vous ne détruisez pas ce qui est au milieu de vous). Insupportable ! Sommes-nous meilleurs qu’Akan pour échapper au jugement ? Nous ne tremblerions plus devant la terreur de sa colère ?

La surprise de la grâce. Y a-t-il de l’espoir ? Pas en Josué 7, mais Osée ouvre une porte à la grâce. La vallée du malheur devient la porte d’espérance.

Akan, c’est nous dans nos chutes. C’est encore nous devant la terreur de la colère. Mais il nous est donné de voir plus loin. Jésus est descendu dans notre vallée. Il paie et j’obtiens la grâce. Cependant, ce qui coûte cher à Dieu ne peut devenir bon marché pour nous.

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Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître,  afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi, je sois en eux.  (Jean 17.26)

L'essentiel

La prière de Jésus résume les quatre choses essentielles de la vie chrétienne.

Tout d’abord, il veut que nous soyons conscients de sa gloire. Finalement, dans l’univers, c’est la seule chose qui reste, toute autre gloire disparaîtra. Vivre, vraiment vivre, c’est le connaître. Ne pas le connaître, c’est vivre une vie de plus en plus insignifiante.

Jésus nous laisse la protection du Père. Nous sommes gardés. La vigilance sans faille du ciel nous est acquise. Le monde nous hait, le diable nous assaille, mais nous sommes en sécurité. Nous gardons sa Parole et le Dieu de la Parole nous garde. Cela nous permet de vivre avec la joie parfaite de Jésus dans le cœur.

C’est à partir de cela – garder et être gardés – que Jésus nous envoie. La mission est enracinée dans la sécurité totale des bras du Père. Une fois de plus, c’est le petit mot ‘comme’ qui revient. Un comme lui (11), séparé comme lui (14,16), envoyé comme lui.

Jésus voit clairement poindre le danger de la division. Orgueil, fausse doctrine, indifférence et péché feront leur œuvre de sape. Mais contre vents et marées, Jésus prie pour cette chose impossible : une unité comme celle de la trinité parmi ses disciples.

Jésus prie. Sera-t-il exaucé ? Bien sûr ! Mais est-ce que je veux ces choses dans ma vie ?

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Nous avions espéré qu’il était celui qui devait délivrer Israël. Mais hélas ! (Luc 24.21)

Ci-gît Jésus-Christ ?

Jésus-Christ, est-il juste un autre marchand de l’éternité, comme tant d’autres ? On sent bien la désillusion de ces deux hommes. Ils s’étaient trompés. Avaient-ils été manipulés ? Mieux vaut rester sceptique … et insatisfait ? Si Christ était seulement mort, que resterait-il de l’Evangile ? Rien.

Sans la résurrection, il n’y a pas de Christianisme. Qui mourrait pour une légende ? Quel Juif quitterait sa religion pour un Messie mort ? Le baptême et la cène ? Sans la résurrection, que ce serait morbide ! Et pourtant, quelle discrétion ! La pierre roulée pratiquement sans témoins, des femmes pour évangélistes. Il n’y a pas ici un homme en uniforme de Dieu pour crier sa victoire, mais juste un ami discret sur le chemin d’Emmaüs.

Comment le Christ vient-il à nous ?

  • Il vient dans l’ami, quand on s’y attend le moins et qu’on en a le plus besoin. C’est une des merveilles de l’Eglise : Christ veut venir à l’autre par moi …
  • Il vient par les Ecritures. Si souvent nous pratiquons une lecture partielle, rapide. Jésus corrige cela par une étude approfondie pour qu’ils comprennent le cœur de la Bible. Nous devons chercher le Christ dans la Bible, sans quoi il restera loin.
  • Il vient par invitation personnelle. Ne nous contentons pas de ce que nous croyons connaître. Jésus entre pour rester, pour transformer, pour remplir.

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Toutefois, ... (2Chroniques 6.19)

Toutefois, ...

Dieu peut-il être trouvé dans notre église ? Une question superflue ? N’est-ce pas une des raisons d’être d’une église ? Un peu comme ce qu’écrit Paul aux Corinthiens : “… Il tombera sur sa face en adorant Dieu et s’écriera : Certainement, Dieu est présent au milieu de vous.” (1Corinthiens 14.25)

Salomon, après la construction du temple—image de l’Eglise—ne semble pas prendre pour acquis que donc Dieu y résidera. Il prie et dans sa prière, il dit à Dieu : “Mais est-ce qu’en vérité Dieu habiterait avec les hommes sur la terre, alors que le ciel dans toute son immensité ne saurait le contenir ? Combien moins ce temple que je viens de construire !” Dieu dans mon église ? Est-ce vraiment possible ?

Alors, il ajoute ce toutefois de la grâce. Ce Dieu qui était la terreur d’Ouzza (2Samuel 6.5-7) habite réellement avec les hommes. Lui qui habite dans une lumière inaccessible habite pourtant avec l’homme humilié dans son esprit, afin de ranimer son cœur (Esaïe 57.15). Dieu écrit son toutefois dans nos vies à cause de Jésus, à cause de la croix, à cause de l’alliance. Il se laisse lier à nous et nous lie à lui-même. Nous ! Il est attentif à nos prières. Il veille jour et nuit sur notre église. Et il pardonne.

Dieu peut-il être trouvé dans notre église ? Ce n’est ni aussi simple, ni aussi impossible qu’il n’y paraît. Cela tient à ce petit mot, toutefois. Il est écrit en grandes lettres sur le mont du Calvaire.

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Trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour. (1Corinthiens 13.13)

Dieu dans ton église ?

Dieu peut-il être trouvé dans notre église ? On ne risque pas de se tromper quand on dit que cela dépend pour beaucoup de la présence réelle de ces trois vertus essentielles : la foi, l’amour et l’espérance. Dans une église où Dieu peut être trouvé, ces trois choses seront forcément en évidence. Elles sont tellement essentielles qu’il ne peut en être autrement. Elles sont tellement fondamentales qu’elles n’ont aucun besoin d’un long discours. Quand elles sont là, on le sait, on le sent, on le voit. Quand elles sont absentes, il fait froid d’absence. Dieu ne semble plus là. Nous pouvons chercher les dons, un enseignement profond, un culte impressionnant, mais quand cette sainte “trinité” est absente, l’église passe à côté de l’essentiel.

La foi, c’est nous détourner de nous, c’est pratiquer la confiance en lui, et la méfiance de nous-mêmes. C’est diminuer pour qu’il puisse grandir en nous et autour de nous. C’est prendre le risque d’obéir quand cela semble contre-indiqué.

L’espérance, c’est se détourner du seul présent pour mettre tous ses œufs dans le même panier : l’avenir que Dieu annonce. C’est voyager léger parce que celui qui doit venir viendra.

L’amour, c’est chercher les intérêts des autres, de ceux que Dieu met sur notre route, ou dans notre église. Jean dit que c’est la clé à la présence de Dieu en nous, 1Jean 4.12 : Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour se manifeste pleinement parmi nous.

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Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? (Daniel 3.15)

Quand Dieu semble vaincu

Suivre le Dieu des Juifs nous expose au monstre de la haine anti-Dieu. Les amis de Daniel ont dû y faire face.

Notez l’apparente puissance de l’Etat. Nous qui sortons d’une longue histoire influencée par la foi chrétienne oublions parfois que l’Etat serviteur est un fruit de cette foi. Quand elle fait défaut, la bête totalitaire redresse la tête. C’est ce qui se passe dans la Babylone d’alors et c’est ce qui se construit autour de nous. On sent la menace qui se resserre comme un étau autour de ces trois Juifs. La délation a vite fait de fermer le piège. Qui peut vraiment résister à l’Etat ?

Notez aussi l’apparente faiblesse de Dieu. Le défi est lancé et un choix impossible se pose à ces croyants. Comment résister ? Comme tant de fois, c’est la fidélité passée et habituelle (1.8; 2.17) qui prépare la fidélité future. Mais alors, ils disent une chose terrible : “Même s’il ne le fait pas …” (18). Dieu pourrait-il ne pas agir ? Sa faiblesse apparente fait railler l’ennemi. A qui le dernier mot ? Le poète répond très justement :

Il s'habille si curieusement d’absence,
comme s’il n’y a pas de Dieu.
On le voit le moins quand toutes les puissances
du mal se pavanent devant nos yeux.

Béni celui à qui il est donné
l’instinct de voir
que Dieu est bien dans la mêlée
quand nul ne peut le voir
.

D’après Frederick William Faber

Malgré les apparences, notre Dieu règne encore !

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Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde. (Jean 6.14)

Enthousiastes ?

Jésus vient de nourrir des milliers de croyants et ils réagissent au quart de tour avec un enthousiasme délirant. Ils se décident à le suivre. Ils seront fans de Jésus. Sur Facebook, cela aurait fait des milliers d’amis. Sur Twitter, il aurait été “suivi” par une foule de gens. Mais Jésus se retire. Il refuse les fans. Il est l’anti-idole par excellence.

L’enthousiasme, dit le dictionnaire, c’est vivre comme si on est en Dieu. Mais vivre en Dieu nous expose à un choc de culture. Dieu et le monde ne sont pas dans la même barque. Comme Paul et Silas, tu peux te retrouver au trou du jour au lendemain. Le dos en sang. Et ensuite ? Toujours enthousiastes ?

Comment garder notre enthousiasme pour Jésus-Christ ? L’enthousiasme qui dure est enraciné dans la réalité de notre vie “en Christ”. Aux Ephésiens, Paul écrit, et il est de nouveau en prison, que Dieu nous a donné un passé glorieux. Nous étions dans sa pensée avant même la création ! Il nous donne aussi un présent fabuleux : pardonnés et libres, nous recevons une place dans son projet éternel. Et il nous assure un avenir stable : scellés par son Esprit, fiancés à son Fils et héritiers du Père. Qui peut espérer mieux ?

Comment le suivons-nous ? Avec ennui ? Ou avec enthousiasme ? Un chrétien tiède est une des meilleures inventions du diable.

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… les principes de vie chrétienne qui sont les miens … (1Corinthiens 4.17)

Servir ou se laisser servir ?

L’Eglise de Jésus-Christ vit dans un service mutuel spontané. Elle est aux antipodes de la société de consommation qu’est la nôtre. Cela n’a rien de bien étrange. Nous sommes tous le produit du service des autres : parents, enseignants, médecins, … Mais un service peut devenir un simple métier et ne plus être un service. Alors, l’égoïsme n’est jamais loin. Au lieu de vivre pour l’autre et le servir, je regarde d’abord, et parfois seulement, à moi-même.

Il est notoire que Dieu, en devenant homme est devenu serviteur. Celui qui ne veut pas servir est étranger au Royaume de Dieu. Dans ce royaume, il n’y a pas d’alternative au service.

Les dons sont l’expression du service. Cela conduit à une vie exigeante. Paul le reconnaît. Le don que Dieu lui a fait est d’être devenu un serviteur. Ce service l’a conduit à toutes sortes de détresses. Notre risque est de perdre cela, de devenir un Chrétien passif, qui reçoit, profite, s’amuse, mais qui ne sert personne. Il nous faut alors réapprendre les principes de la vie chrétienne. Ce qui est “normal” (= la norme), c’est que nous soyons actifs en vue de la croissance des autres. Aujourd’hui, c’est un secret oublié et négligé. Se mettre au service des autres, et donc, la plupart du temps, de quelqu’un d’autre, découle d’une décision. Nos dons peuvent aiguiller ce service. Ils ne peuvent le limiter.

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Notre Père qui es aux cieux. (Matthieu 6.9)

Prier selon Dieu

Jésus nous donne une prière modèle, mais nous sentons bien que cela ne veut pas dire qu’il n’y a qu’à la répéter machinalement. Comme si Dieu pouvait se satisfaire de cela ! Nous ne prions pas une statue inanimée, mais notre Père qui nous a faits, qui nous connaît, qui nous aime !

Notre Père ? Quel mot radical pour commencer ! Appeler Dieu Père veut dire qu’il nous a donné la vie, la sienne. Il nous a donné son Esprit qui dit : Abba, Père. Nous sommes les enfants des deux créations. Mais cela veut dire aussi qu’il nous a donné la Loi, qu’il s’occupe activement de notre éducation. Nous sommes rentrés à la maison comme le fils prodigue et nous découvrons que la loi est grâce (Psaume 119.29). Il est notre Père en Jésus-Christ et nous avons le privilège incroyable de pouvoir le tutoyer.

Jésus dit bien : Notre Père, et non : Mon Père. C’est une prière communautaire, une prière qui se vit dans la communion des saints. Cela tranche avec l’individualisme et le refus de s’engager dans une église ! Il n’y a pas tant un lieu de prière (“je prie là …”) qu’une communauté de prière (“je prie avec …”). Au fait, tu pries avec qui ?

Il est notre Père céleste. Il a une vue globale là où nous sommes souvent embourbés dans la vie. Nous sommes sur son radar; et prier, c’est affirmer qu’il l’est sur le nôtre. Nous voulons apprendre “sa langue”, “sa culture”. Nous venons à lui dans l’intimité, mais sans familiarité.

Notre Père céleste … que lui dirons-nous ?

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… ton nom … ton règne … ta volonté. (Matthieu 6.10)

Partager les désirs de Dieu

Prier, c’est partager les désirs de Dieu avant de nous préoccuper de nos besoins. Par cette prière, Jésus change notre perception de la vie. Il nous aide à comprendre ce qui doit avoir priorité dans nos prières.

Que tu sois reconnu pour Dieu. Demander que son nom soit sanctifié, c’est prier : Que nous ne nous servions jamais de toi pour nous-mêmes. Que tu sois grand dans notre vie. C’était tout le problème du pharisien dans la parabole. Pour lui, Dieu était tout juste un auditoire, ou un microphone. Il n’était plus Dieu. Qui est Dieu dans nos vies ? Dieu serait-il “dilué” dans nos vies ?

Que ton règne vienne. Prier fait de nous des étrangers. Cette prière naît dans la souffrance d’un monde sans Dieu et Dieu l’exaucera en son temps. Prier nous engage dans la mission. Nous nous mettons au travail dans son œuvre, parce que nous comprenons que c’est le seul investissement durablement rentable. Dieu a ordonné que notre prière participe à la venue de son règne.

Que ta volonté soit faite. Quelle prière difficile, même pour Jésus dans le jardin de Gethsémané ! Cela veut dire que nous voulons faire de notre petit coin de terre un endroit où la volonté de Dieu se fait habituellement. Prier cela, c’est joindre la résistance, c’est accepter de perdre pour gagner, c’est oser l’obéissance.

Sommes-nous d’accord de nous soucier des priorités de Dieu ?

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… notre pain, … nos torts, … la tentation. (Matthieu 6.11-13)

Nos vrais besoins

De quoi avons-nous vraiment besoin pour vivre ? Dans cette prière modèle, Jésus résume nos vrais besoins :

Se nourrir. Dire : Donne, c’est confesser notre dépendance totale de notre Père céleste. Nous, rappelle qu’on ne peut pas se limiter à sa propre petite vie. Nous nous soucions aussi des autres qui ont moins que nous. Pain, car avoir le nécessaire doit nous suffire. Notre pain, le fruit de notre travail et non pas le pain de notre paresse. Aujourd’hui, nous garde contre un souci excessif du lendemain, et nous encourage de chercher aujourd’hui le royaume de Dieu. Quotidien, car demain, je peux revenir avec ma demande. A chaque jour suffit sa peine.

Pardonner et être pardonné. Nous ne devons pas accumuler une dette galopante dans ce domaine, mais être prompts à pardonner et à confesser nos torts. La parabole de Matthieu 18 nous rappelle notre danger : jouir du pardon et être imbuvable dans nos rapports mutuels sont deux choses incompatibles. Il ne peut y avoir de confession sans pardon; y a-t-il vraiment un pardon sans confession ?

Résister au mal. Jésus révèle à quel point notre besoin ici est criant. Nous sommes exposés à l’ennemi et nous prions pour rester debout. “Donne-nous la présence d’esprit de crier vers toi quand la tentation nous prend à la gorge.” Céder ici peut finir par détruire toute vie chrétienne…

Nos vrais besoins. Recevoir plus est grâce.

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A toi le règne, la puissance et la gloire. A jamais. Amen. (Matthieu 6.13)

Regarder plus loin

Comment mieux terminer qu’avec ces mots inspirés de 1 Chr 29.11,12 ?

A toi le règne ! Un vœu ? Non bien sûr, une affirmation audacieuse dans un monde où rien ne le laisse supposer. Mais nous disons en même temps : “Père, que tu règnes ainsi en nous.”

A toi la puissance ! Cela ne veut pas dire qu’il a toute autorité – il l’a, bien sûr ! – mais qu’il a toute capacité, là où notre prière dévoile notre faiblesse. Nos prétentions cachent cette faiblesse, mais dès que nous prions selon le modèle de Jésus, ce cri confesse que seul Dieu est suffisant.

A toi la gloire ! Qui recevra les félicitations pour nos succès suite à nos prières ? Notre indignité est si profonde ! Et tant qu’on y est, nos susceptibilités, sont-elles le reflet de notre cécité ici ?

A jamais. Le cadre de nos prières dépasse ce petit monde où tout est provisoire. Nous regardons plus loin. Savoir cela influence nos prières. Cela explique l’ordre de cette prière. D’abord l’essentiel : ce qui est et sera toujours, ensuite nos besoins passagers.

Amen ! Nous le voulons vraiment. Plus que cela, nous signons notre prière avec le nom de Jésus. Il est l’Amen, comme Apocalypse 3.14 nous le rappelle.

Cette prière est-elle exaucée ? Est-elle selon la volonté de Dieu ? Alors, si nos demandes se conforment à cette prière, Dieu exaucera. Et son Esprit nous aidera à prier ainsi.

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Les Madianites vendirent Joseph en Egypte. (Genèse 37.36)

La voie de Dieu dans notre vie

Comment Dieu nous conduit-il ? Pourquoi ne nous rend-il pas la vie plus facile ? Quelle clé ouvre ses richesses ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi tout avec lui ? (Romains 8.32) Nous lisons la fin de cette phrase, Dieu lit le début …

Dans la vie de Joseph, nous pouvons discerner la voie de Dieu dans la vie d’un homme qui vit dans un monde sans lui. Son histoire nous montre comment Dieu poursuit son plan malgré le péché, et sans dévoiler sa main avant la fin. Sa vie révèle comment Dieu agit dans l’histoire, et comment il peut agir avec nous pour atteindre son but.

Au tout début, tout semble si prometteur : un garçon privilégié et, au travers de son rêve, appelé (mais en a-t-il seulement eu conscience ?). Tout est donc simple ?

Commence alors une descente vertigineuse : il est menacé de mort, dépouillé, jeté dans une citerne vide, vendu, exilé, pour finir esclave. Le mensonge de ses frères sur son sort ne fait qu’accentuer sa perte définitive. Pourquoi ? Où est Dieu ? Mais il est justement entre les mains de Dieu ! De Canaan au trône n’est une ligne droite ni pour lui, ni pour nous. Nous aussi, nous sommes formés, jusqu’à ce que Christ soit formé en nous (Galates 4.19), jusqu’à ce que vienne le règne. Mais acceptons-nous d’être fils ? Ou préférons-nous être des bâtards ?

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L’Eternel fut avec Joseph. (Genèse 39.2,21)

Vivre devant Dieu

Quand voulons-nous être récompensés ? Maintenant, tout de suite, ou quand Jésus reviendra ? Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire.(Psaume 37.4) Dieu ne nous a-t-il pas promis la bénédiction ? Pourtant, Joseph est béni : l’Eternel fut avec lui. Mais l’a-t-il reconnu, ressenti, lors des événements de ce chapitre ?

Nous avons souvent une fausse idée de ce que Dieu fera. Sans le recul nécessaire, apprendre à reconnaître le pas de Dieu dans notre vie est tellement difficile. Etre béni, c’est quoi ? Quand tout va comme je veux ? Joseph est béni. Mais comment ?

Quand Dieu semble absent, ou décevant, régressons-nous vers un comportement païen ? Abandonnons-nous la lutte de la vie chrétienne ? Acceptons-nous des compromis pour entamer une glissade spirituelle mortelle ? Regardez Joseph devant sa maîtresse, qui était sans doute une fille bien faite ! Pourquoi se refuse-t-il un peu de plaisir, un lot de consolation ? La réponse est aussi simple que difficile à comprendre aujourd’hui : il vivait devant Dieu. Joseph est donc récompensé ? Non, il se retrouve en prison. S’était-il donc trompé ? Mieux vaut donc suivre ses penchants ? Mais pourquoi suivons-nous Jésus ?

L’Eternel fut avec Joseph. Cette assurance que nous donne la Bible, sera-t-elle suffisante pour nous ? Ou l’absence de bénédiction ressentie nous sera-t-elle fatale ?

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Dieu m’a envoyé devant vous. (Genèse 45.7)

Confiance: ton Dieu règne !

Après des années d’épreuves, Joseph devient le vice-roi d’Egypte, se marie et a des enfants. A Manassé, son aîné, il donne le nom : Celui qui fait oublier. Mais Dieu n’a rien oublié. Il suffit que se déclare la famine annoncée pour que son plan se dévoile, et pour que Joseph devienne le sauveur de son peuple. Cela nous laisse avec deux leçons à ne pas oublier.

Dieu prendra le temps qu’il faut. Nous sommes souvent pris de court. Mais Dieu connaît la fin du début et prépare sa solution. Il ne se laisse jamais coincer pour agir sous pression. Dieu prendra aussi le temps qu’il faut pour nous préparer en vue de son plan avec nous. Nous pouvons collaborer à cela, ou y résister.

Dieu paiera le prix qu’il faut. Dieu n’utilise pas de raccourci magique du fait de sa puissance : il agit à l’intérieur d’événements ordinaires en acceptant de payer le prix. Joseph, et tant d’autres hommes et femmes de Dieu ont payé ce prix. Ce prix devient astronomique dans la vie de Jésus. Ce principe ressort clairement du texte ci-dessus : Dieu m’a envoyé devant vous. Quand tu peux dire cela de tes difficultés insurmontables, tu auras progressé dans ta connaissance de Dieu. Il ne faut donc pas nous focaliser sur notre propre bonheur, mais servir au plan de Dieu en notre temps. Ce sera donc une vie difficile ? Oui, car nous ramons à contrecourant. Non, car Dieu œuvre en nous et pour nous. Et celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ (Philippiens 1.6).

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Le peuple qui vivait dans les ténèbres verra briller une grande lumière. (Esaïe 9.2)

Le dernier mot

Notre monde vit sans Dieu. Cela semble lui avoir bien réussi, si, du moins, on se limite aux progrès technologiques. Mais quel orgueil ! On n’a plus besoin de Dieu. On veut éradiquer tout ce qui le rappelle : la Bible, les chrétiens, Israël, la morale. L’avis de Dieu ? Qui s’y intéresse encore ? Ni Ahaz au temps d’Esaïe, ni nos contemporains. Mais quelle vanité qu’une vie sans Dieu ! Tous ceux qui se sont pris à Dieu et à son peuple ont péri. Voici ce que dit le Seigneur : Elaborez toute une stratégie : elle sera anéantie. Concertez-vous sur votre plan : il sera sans effet, car Dieu est avec nous. (8.10) La raison ? Elle est là, à peine cachée dans cette phrase : “Car “Emmanuel”. Noël sonne le glas des nations sans Dieu.

Quand on refuse de revenir à la Parole de Dieu, la nuit tombe. Mais les ténèbres n’auront pas le dernier mot : Dieu a toujours le dernier mot. Nous connaissons “le déjà” : Noël. Dieu a donné l’Enfant promis. Mais le “pas encore” est toujours futur, car les ténèbres règnent encore. Le joug de l’oppresseur est toujours là. Le trône de la grâce est établi, mais pas encore le trône de David. Pourtant, l’Enfant qui est venu règnera. Et tous les Ahaz de ce monde le verront et plieront le genou. Tous.

Bonne fête de Noël ! Et elle sera bonne lorsque nous laissons ce Jésus régner en nous.

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… ils ouvrirent ensuite leurs trésors(Matthieu 2.11)

Servir Dieu

Il est tellement courant de comparer les dons des mages avec nos dons à nous que nous pourrions tout simplement l’oublier : nos dons sont sensés exprimer notre adoration ! Rappelons-nous qu’ils ne doivent pas être utiles : Ils doivent être agréables à Dieu qui les reçoit.

De quoi peuvent nous parler les cadeaux des mages ?

De l’or – servir avec joie. Recevoir de l’or rend joyeux, parce que c’est précieux. Le service sans joie, nous le subissons tous par moment, c’est un service que nous jugeons sans grande valeur. Ce qui est précieux est rare. Après tout, qui sert encore Dieu ? Nous laisserons-nous contaminer par cette apathie spirituelle ?

De l’encens – servir dans la sainteté. L’encens rappelle la présence de Dieu. Il était un des éléments du parfum brûlé devant lui au temple et rappelle ainsi la sainteté. En offrant l’encens, nous attestons qu’il est Dieu, et nous nous approchons de lui avec révérence, avec la crainte qui lui est due. Il ne pourra jamais devenir un simple “objet” de culte.

De la myrrhe – servir par amour. Utilisée pour embaumer les morts, la myrrhe rappelle la souffrance du Seigneur. Il n’a pas jugé devoir rester à l’écart de gens comme nous. Par amour, il s’est donné. C’est tellement habituel d’entendre cela, que nous risquons de devenir sourds. Simon, le pharisien qui reçoit Jésus chez lui, nous ressemble tellement : Un certain intérêt, mais aucun service, car aucun amour.

Lui ouvrons-nous nos trésors ?

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Ce sont de tels adorateurs que le Père recherche. (Jean 4.24)

Adorer Dieu

Avant d’appeler ses disciples, Jésus passe une nuit en prière. Car suivre Jésus est toujours l’effet de l’appel. Et sans être devenu disciple de Jésus, comment vraiment adorer Dieu ? Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé, dit Jésus en Jean 5.23. Thomas est un fruit de cet appel. C'est ainsi qu'il est devenu un fidèle du Messie. Fidèle jusqu’à la mort. Quand son Maître part pour Jérusalem, vers une mort certaine selon ses disciples, c’est lui qui dira : Allons, nous aussi, afin de mourir avec lui. Et, comment l’oublier, à cause de lui, Jean 14.6 est dans nos Bibles.

Mais après la crucifixion, il décroche et “rate” la résurrection. L’amitié des autres le ramène, Jésus le rencontre et Thomas boit à la source de la joie. Il devient adorateur. L’étincelle de la foi allume le feu de Dieu dans son cœur.

Soyons clair : il ne devient pas un exalté étrange qui ne fait plus rien d’autre que chanter. Adorer Dieu, c’est réaligner sa vie sur lui, c’est quitter tout mode de vie où Christ n’est pas le Maître. C’est lutter contre la dissonance du péché. C’est arrêter de s’agiter pour tant de choses et choisir résolument et radicalement le côté de Jésus. C’est venir à la lumière, vivre dans la lumière et témoigner à la lumière. L’adorateur est missionnaire. Il est perdu sans Dieu parce qu’il s’est “perdu” en Dieu.

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Car les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables. (Romains 11.29)

Irrévocables !

Puis-je bâtir sur Dieu ? Ma vie est-elle entre de bonnes mains ? L’histoire d’Israël que la Bible nous rapporte dit haut et fort que Dieu est à la fois fidèle et fiable. Même s’il agit selon son calendrier, et non selon le nôtre !, il n’est jamais trouvé en défaut. L’infidélité de son peuple aura des conséquences, même à très long terme, mais Dieu reste fidèle. Tous les prophètes l’attestent au-delà de tout doute possible. Le drame du refus du Messie et de la désobéissance d’Israël le fera partir en errance. Et tant que la Shékina n’est pas rétablie, le peuple continuera à vivre en errance. Mais aucune parole de Dieu ne tombera à terre. Ses dons et son appel sont irrévocables. La grâce qui nous fait vivre au-delà de nos chutes les fera revivre tout autant.

Ce texte de Romains nous laisse avec trois choses à ne pas oublier.

Jésus va revenir. C’est là le terminus de l’histoire. L’oublier nous expose à une énorme déconvenue. Quelle influence le fait de son futur proche a-t-il sur notre vie ?

Nous sommes tous pareils. Par nature, nous sommes tous dans la même prison de la désobéissance. Et tous ont la même possibilité d’être gracié en le Messie. Nous, les païens, jusqu’à … Eux encore au-delà.

Toute gloire appartient à Dieu. Aucune gloire humaine ne subsistera hors de lui. Un jour, tout genou pliera.

Irrévocables. Un mot sinistre ? Non, bien au contraire : un formidable espoir !

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Vous êtes le sel de la terre … la lumière du monde. (Matthieu 5.13,14)

Elle sert à quoi l'église ?

Comment vivrons-nous en Eglise de Jésus dans un monde qui a banni Dieu ? Quel impact devrions-nous avoir autour de nous ?

Serons-nous le sel de la terre qui se dissout pour ralentir le pourrissement, ce sel qui irrite parce qu’il purifie ? Quelle réaction violente cela provoquera-t-il aujourd’hui ? En notre siècle, saurons-nous rendre la saveur à ceux qui l’ont perdue ?

Serons-nous la lumière du monde ? La lumière, c’est du combustible, une mèche et du feu. La grâce est le combustible, l’Esprit est le feu. Nous sommes la mèche qui se consume. La lumière s’infiltre partout, dévoile ce qui est caché et guide ceux qui veulent se laisser guider. Notre lumière brûlera-t-elle assez clairement pour que les gens arrivent à la conclusion que Jésus indique : qu’ils en attribuent la gloire à votre Père céleste ?

Plus les ténèbres augmentent, mieux la lumière se voit. La fadeur révèle l’importance du sel. Pour que cela arrive encore en ce siècle qui a chassé Dieu, il faudra parler, vivre et agir. Pour cela, il nous faudra encore cultiver la prière et la méditation de la Parole de Dieu. Il faudra encore nous joindre à un petit groupe de chrétiens. Il faudra encore témoigner de notre foi. La mèche devra encore se consumer. Le sel devra encore se dissoudre. Mais sans cela, elle servirait à quoi, notre église ?

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Désormais, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur ! (Matthieu 23.39)

Jusqu'à ?

Dieu a-t-il encore un plan pour Israël ? La question revient régulièrement à la surface de la pensée chrétienne depuis la chute de Jérusalem en 70. D’autres questions, importantes, en dépendent : Les promesses de Dieu sont-elles fiables ? Dieu est-il fiable ? Puis-je bâtir avec confiance sur le fondement de son alliance ?

Dans le Nouveau Testament, et à trois reprises, le destin d’Israël est dominé par le mot jusqu’à. Un jusqu’à est prononcé sur l’état actuel du peuple d’Israël et de la ville de Jérusalem. Voici le premier. Les deux autres suivront plus loin.

Jésus souligne d’abord la responsabilité pleine et entière du peuple d’Israël dans le rejet du Messie. Le “vous ne l’avez pas voulu” du peuple a empêché la volonté de Dieu à leur égard. Que ces événements aient été en même temps “selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu”, comme Pierre le dit à la Pentecôte rappelle que le plan de Dieu n’écarte jamais la responsabilité humaine. Mais, dit Jésus, la ruine de la maison d’Israël n’est pas définitive. Dieu n’a pas dit son dernier mot. Il y a un jusqu’à. Le temps viendra où Israël accueillera le Messie crucifié. La ruine sera suivie d’un relèvement. La prophétie de Zacharie 12.9-11 s’accomplira lorsque le Messie entrera à nouveau dans la ville du grand Roi. Il y aura alors un deuil comme jamais auparavant. Israël aura enfin trouvé son Messie. Oui, il y a un avenir pour le peuple.

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Jérusalem sera occupée par les païens jusqu’à ce que le temps de leur domination soit révolu. (Luc 21.24)

Jusqu'à ?

Les disciples viennent de poser à Jésus la question toute compréhensible du moment de la fin des temps. Loin de l’éluder, Jésus y donne une réponse précise en parlant des signes des temps. Il parle ensuite de la destruction de Jérusalem, arrivée en 70, pour ajouter ensuite le texte ci-dessus. Le jusqu’à indique clairement qu’il y aura un revirement dans le sort de la ville. La domination des nations prendra fin, et cela semble être suivi de peu par le retour du Fils de l’homme.

Pendant 1900 ans, on aurait dit que Dieu en avait fini avec Israël. “Si je t’oublie, Jérusalem” semblait une litanie vaine. L’hiver de la ville semblait interminable, pour ne pas dire définitive. Mais voilà que depuis la fin du XIXme siècle, il y a du printemps dans l’air. Des Juifs retournent en nombre vers la terre sainte. Jérusalem, occupée depuis tant de temps par les Arabes et les Turcs est libérée par les Anglais. L’état d’Israël renaît des cendres d’Auschwitz. Jérusalem est reconquise. Elle n’est donc plus foulée aux pieds des nations ? Si. Une toute petite partie, mais la plus sacrée, l’est encore : le mont du temple. En même temps, Zacharie 12.1-3 s’accomplit sous nos yeux.

Dans sa vision des ossements desséchés, Ezéchiel voit le miracle d’une résurrection nationale. Les os se sont approchés. La chair a repoussé. Mais il n’y a pas encore la vie. Pas encore. Mais on y est presque.

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Il y a endurcissement partiel d’Israël jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. (Romains 11.25)

Jusqu'à ?

L’apôtre Paul était un Juif qui aimait son peuple. Ce peuple était le peuple de Dieu, le peuple de la promesse. Cette promesse aurait-elle échouée ? Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Assurément pas ! (11.1) Il est vrai que le peuple dans son ensemble s’est endurci. Il est devenu ennemi (de Dieu ? ou plutôt de nous ?) à cause de l’Evangile. Et, devrions-nous ajouter aussi vite, nous, l’Eglise, nous sommes devenus ses ennemis à cause de cette histoire affreuse que nous appelons l’histoire de l’Eglise : croisades, expulsions, pogroms, exterminations, haine et hargne, l’Eglise en a été coupable et l’est encore en partie.

Mais l’endurcissement d’Israël prendra fin. Il y a un jusqu’à. Quand ? Quand le temps des nations prendra fin. Ce que dit Jésus en Matthieu 24.14 va dans le même sens : “Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin.”

La porte du salut se fermera pour nous, les nations. Et ce temps est peut-être bien plus proche qu’on le croit. Il est grand temps de se réconcilier avec Dieu. Des jours sans repentance possible sont à la porte. A notre porte. Le temps du Messie qui vient prendra le relais du temps bientôt révolu des peuples sans Dieu. Dieu retournera à Sion.

Ce jusqu’à, est-il notre espérance, ou notre hantise ? Sommes-nous sûrs d’être entrés ?

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Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt …  (Jean 12.24)

Il a goûté la mort

Jésus est mort. C’est presque banal. Mais pour lui, le Fils de Dieu, “goûter la mort” signifiait quoi ?

Plus que pour nous, la mort était un combat pour lui. A Gethsémané comme sur la croix, s’engage un clash de géants. Qui vaincra ? Quand Jésus meurt, il n’est pas vaincu par la mort. Cela semble contradictoire, mais le “Tout est accompli” est bien un cri de victoire. Il remet son esprit entre les mains de son Père. Il entre dans le repos, et dans la présence du Père.

Sa mort n’était pas une fin inévitable. Il ne meurt pas en pécheur sous la condamnation. Il en parle comme la mort du grain de blé qui se désintègre pour être transformé totalement. Depuis la création, c’est ainsi. La mort d’un grain de blé n’est pas due à la chute de nos premiers parents. Elle n’est pas malédiction. Elle est renouveau. Jésus est le premier pour qui la mort est à la fois l’effet de la malédiction, la nôtre !, et une transformation dont le résultat s’observe dès le matin de la résurrection.

Sa mort est encore un sommeil. Cela aussi a dû lui paraître étrange. Dieu ne sommeille ni ne dort. Mais là, sur Golgotha, Jésus entrera dans la nuit qui nous hante tous. Mais là aussi, sa mort sonne le changement. Plus jamais ceux qui le suivent n’auront à craindre la nuit de la mort. Elle devient cette courte nuit dont on se réveille pour être à jamais avec le Seigneur.

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Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. (1Corinthiens 15.22)

Revivre !

La mort de Jésus ne pose pas un vrai problème aux hommes. Après tout, “c’est la vie” que de mourir ! Mais si l’homme une fois mort pourrait revivre, je serais dans l’attente tous les jours de mon service, jusqu’à ce que vienne ma relève. Tu appellerais alors, et moi je te répondrais, tu languirais après l’œuvre de tes mains. (Job 14.14,15)

La résurrection change totalement la perspective. Job l’a bien pressenti. Pouvoir revivre changerait tout. La crainte se muerait en attente. Le monologue auquel ressemble tant de fois notre prière deviendrait un dialogue joyeux. Ah ! Si on pouvait revivre ! La résurrection de Jésus dit haut et fort que, désormais, c’est ainsi. Plus de deux mille ans plus tard, l’écho résonne encore : O mort, où est ta victoire ?

Mais il y a un ordre. En Adam la mort, en Christ la résurrection. Entre la mort héritée et la vie promise s’est ouvert le tombeau de Jésus. Alors, quand il revient, nous entrerons dans son règne et Dieu sera tout en tous. Nous ne régnons pas encore. Nous luttons, nous souffrons jusqu’à ce qu’il vienne et c’est la foi en sa parole qui nous fait vivre.

Mais quand il viendra, nous connaîtrons, nousaussi, l’expérience du grain de blé. La mort ne sera pas la séparation brutale de la malédiction. Nous aussi, nous serons transformés. La mort n’est plus la fin. Elle est devenue passage.

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Je pensais que .... (2Rois 5.11)

Naître de nouveau

Quel prix élevé pour sauver la vie de cet étranger ! Combien de fois, cette petite fille esclave avait-elle pleuré et prié pour pouvoir rentrer chez elle ? Voilà que son maître tombe malade. Est-ce enfin le temps de laisser éclater sa joie et sa colère ? Non. Sa foi et son amour ouvrent la porte du salut pour Naaman. Mais quel prix !

Voici donc Naaman en route pour acheter le Dieu d’Israël. Tu paies Dieu pour ses services et ainsi vous êtes quittes. “Je pensais que …” résume bien sa démarche et la religion de la plupart de nos contemporains. Au mieux, le dieu de la religion est à notre service. Au pire, tu peux toujours négocier. La découverte de ce militaire païen est que le vrai Dieu ne négocie rien : il exige. Il demande la mort de Naaman. Car ne valait-il pas mieux mourir (rentrer à Damas sans plus, c’est faire face à la mort) qu’être humilié ?

Je pensais que … C’est la dure obéissance à la Parole de Dieu dans la bouche d’Elisée qui va changer cela. Comme si c’est un baptême, il se plonge dans l’eau du fleuve méprisé. Peu à peu, il meurt … à lui-même. Peu à peu, ses pensées sont transformées. Il est transformé. Guéri de corps et de religion il partira à Damas, non pas avec le fardeau impossible d’une nouvelle religion, mais avec un cœur nouveau. Il avait changé de Propriétaire !

Combien de notre vie spirituelle repose encore sur ce “je pensais que” ? Nous sommes peut-être bien morts avec Christ. Mais le vieil homme sait nager ...

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C’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre.  (Colossiens 1.16)

D'où venons-nous ?

Dieu, a-t-il réellement dit ? La question de l’ennemi est répétée sans relâche dans toutes nos écoles publiques. Crois ce que tu veux, mais sache que seul le dogme de l’évolution dit vrai sur tes origines. L’orgueil de la science est sans limite, … et sans débat. C’est à prendre et seulement à prendre. Mais si le dogme scientifique dit vrai, et si je suis le produit de la matière, du temps, de l’énergie et du hasard, d’où vient alors que je suis moi ? D’où vient ma valeur unique ?

Pourquoi notre société va-t-elle si mal ? Est-ce parce que la science élevée en dogme n’a plus de place pour la conscience ? L’éthique et la morale, peuvent-elles survivre là où règne l’évolutionnisme ? Tout est bon qui me produit plaisir et avantage, peu importe les autres ? Un monde qui rejette Dieu n’a plus que des lois soumises à une majorité manipulée. Des choses impersonnelles ne peuvent donner naissance à autre chose que le “chosisme” sans âme et sans morale absolue.

Je crois qui et quoi ? Dans tous les cas, la question des origines est une question de foi. Il n’y a aucune preuve que l’information puisse spontanément augmenter dans une cellule. “L’idée que la vie soit apparue par le brassage aléatoire de molécules est aussi ridicule et invraisemblable que la proposition qu’une tornade qui souffle dans un parc à ferrailles produirait le montage d’un 747 !” a dit quelqu’un. Intuitivement, nous savons tous que cela est frappé du bon sens. Et que le contraire est un non-sens.

Au commencement, Dieu … Toute autre réponse nous fait aller dans le mur.

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“… depuis que le monde est monde, rien n’a changé !”  (2Pierre 3.4)

Le déluge

L’arche de Noé, serait-elle l’emblème d’un conte de fées pour croyants crédules ? Ne devrait-on pas croire la science qui prétend qu’un déluge global n’a jamais eu lieu ? La Bible, est-elle crédible quand elle transmet un récit aussi factuel que celui du déluge ? Mais si la Bible n’est pas crédible ici, l’est-elle vraiment ailleurs ?

Le registre fossile, est-il vraiment la preuve d’une lente évolution durant des centaines de millions d’années ? Dès qu’on creuse un peu (!), on se rend compte que cela ne tient pas la route. Cela relève de la science de l’à peu près, où l’on rejette demain ce qu’on avait orgueilleusement déclaré hier. Le récit biblique, très sobre et avec des petits détails typiques d’un journal de bord, n’est-il pas plutôt le reflet de cette année exceptionnelle où par la force combinée de la dislocation des plaques tectoniques, des tsunamis géants, des séismes meurtriers et des trombes d’eau toute trace du monde antérieur fut effacée ?

Bien sûr, cela est très inquiétant ! Car cela implique que nous avons des comptes à rendre. Le choix d’ignorer Dieu a eu des conséquences dramatiques dans un passé plutôt récent, il y a environ 4.500 ans. Il n’y avait aucune autre échappatoire hormis cette arche bizarre de ce Noé archaïque.

Oublier Dieu et vivre sans tenir compte de lui expose au jugement. On comprend que notre monde moderne préfère de loin se bercer avec l’idée qu’on est venu “comme ça” et qu’on s’en ira dans l’oubli sans être redevable à qui que ce soit. Mais la Bible dit que ce conte de fées-là se révélera être un cauchemar affreux. La solution n’est pas de mettre sa tête dans le sable, mais de tirer les leçons du passé.

Il est urgent de rompre avec le monde sans Dieu pour devenir un passionné de Dieu.

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En quoi donc nous as-tu aimés ?  (Malachie 1.2)

Amour et indifférence

Souffrons-nous d’une religion de mots ? Devant l’amour de Dieu, restons-nous de marbre ? Cela ne nous fait-il plus rien ? Nous sentons-nous encore aimés de toute éternité ? C’était le problème d’Israël au temps de Malachie. Aimés ? Mais en quoi donc ? Pourquoi en vois-je si peu ? Nous pouvons tomber jusque là. Tomber, car c’est bien une chute. Quand l’amour se mue en indifférence spirituelle, nous sommes à terre et en danger. Car l’indifférence coûte cher.

L’indifférence semée par Esaü a abouti à la récolte amère en Edom. Ce n’est pas que Dieu a haï Esaü, sans raison ni motif. Il y avait deux peuples dans le sein de Rébecca. Ce sont les choix d’Esaü qui ont égaré ses descendants, au point où ils ont provoqué la colère de Dieu. L’indifférence mène à la ruine. Le chemin d’Esaü conduit au jugement. Quelles ruines devons-nous visiter pour comprendre ce que veut dire que Dieu nous aime et qu’il ne peut se contenter de notre indifférence ?

Dieu a aimé Jacob. Est-il donc un modèle ? Non, et la Bible ne cache en rien son caractère calculateur. Mais il était tout le contraire d’un indifférent. Un amour mal aiguillé peut être canalisé, et Dieu le fait. Il est prêt à guérir nos vices, mais jamais il ne se contentera de la médiocrité. Une graine d’amour peut éclore. Mais l’indifférence damne … L’amour recèle des possibilités inouïes. L’indifférence est stérile.

Gaston Racine a dit une fois cette phrase terrible : “Dieu n’a pas de pires ennemis que les médiocres qui se disent ses amis.” Que Dieu nous garde devant l’indifférence qui finira de faire de nous des médiocres.

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Si je suis Maître, où est le respect qu’on me doit ?  (Malachie 1.6)

Et si Dieu évaluait notre culte ?

Quoi de plus banal que de rendre un culte à Dieu ? Nous le faisons 52 dimanches par an. Mais qui est vraiment honoré par notre culte ?

Au temps de Malachie, Dieu reproche qu’on lui rendait un culte de second choix, un culte qui n’était plus le reflet de la maîtrise de Dieu sur leur vie. En fait, on rendait un culte à soi. Tout était ramené à eux-mêmes. Ils trouvaient que le culte était une corvée. L’indifférence était devenue mépris. Et Dieu refuse de devenir un dieu accessoire, un dieu juste bon pour les restes. Il propose que nous allions voir ailleurs pour apprendre des païens comment on rend un culte. Aujourd’hui, nous dirait-il d’aller à la mosquée afin d’apprendre la crainte de Dieu ?

Dieu n’est pas chrétien. Il est Dieu. Il daigne se révéler, mais il n’a pas besoin de nous. Un culte sans valeur est le fruit d’une ignorance de Dieu, d’un manque de vraie révérence. La Bible nous rappelle que Dieu est inaccessible et que, pourtant, il désire que je vienne ! Il a ouvert le chemin et fait de nous des sacrificateurs. Mais nous avons trop souvent oublié comment l’honorer.

Il nous veut conscients de son alliance, intègres en tout, et influents pour lui. Alors, notre culte aura du sens.

Que donnons-nous à Dieu ? Le meilleur, ou presque rien ?

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… l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse.  (Malachie 2.14)

Mariés et heureux ?

Quel passage difficile ! Mais il est essentiel d’entendre toute la Parole de Dieu, car dans ce domaine aussi nous courons un vrai risque d’oublier qui est Dieu.

L’alliance du mariage est le reflet de l’alliance entre Dieu et nous. Trahir l’alliance qui fait de nous mari et femme révèle notre appréciation de l’alliance que Jésus a conclue avec nous.

Malachie rappelle deux principes fondamentaux de l’alliance. Il y a d’abord celui de la séparation. C’est quoi ? Se couper de tous ou vivre en harmonie avec la passion de Dieu pour ce monde perdu ? C’est parce que nous voulons partager cette passion que nous refusons certaines alliances : elles risqueraient éteindre cette passion. Un conjoint qui ne partage pas notre foi risque fort de refroidir notre amour pour Jésus. L’indifférence est contagieuse ! Comment bâtirions-nous notre avenir sur le fondement de la désobéissance ?

Il y a aussi le principe de la fidélité. Dieu hait le divorce, et citer le cas d’Abraham et Hagar comme excuse facile n’y fait rien. Bien au contraire, tout contrat de mariage porte la signature de Dieu comme témoin, invité ou non. Toute alliance de mariage est un coup de canif dans notre prétention à l’indépendance. A nous donc d’entretenir le feu, plutôt que de jouer avec le feu, de vivre en conjoint, plutôt que de risquer de détruire l’œuvre de Dieu dans notre vie.

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… soudain, il viendra.  (Malachie 3.1)

Et si Dieu venait ?

Il est venu. Un bébé dans le temple. Deux personnes âgées l’ont reconnu et accueilli. C’est tout.

Il est venu. Un garçon de douze ans dans le temple. Des vieux érudits de la Bible s’en sont émerveillés. C’est tout.

Il est venu. Jean-Baptiste a préparé son chemin : Repentez-vous, car le royaume de Dieu est proche ! Sans cela, comment recevoir le Messie qui vient ? Mais qui fait attention ? Qui supportera la venue de Dieu ? Hérode ? Les scribes et les pharisiens ? Le peuple ? Et même, ses parents ? Qui tiendra quand il viendra ? A quoi ressemble la venue de Christ ? Au feu du fondeur qui purifie l’argent, au savon du blanchisseur qui racle les tissus souillés. Avons-nous besoin d’un tel Sauveur ? Ne sommes-nous pas tous comme les fils perdus de la parabole ? L’impureté nous colle à la peau. Même notre mieux est entaché du mal qui nous habite. L’unique espoir est qu’il vienne.

Est-il venu ? Sa venue a-t-elle sonné l’heure du grand nettoyage de printemps dans nos vies ? On se trompe si facilement sur l’enfant inoffensif de la crèche. Il est pourtant bien le Seigneur qui purifie et qui juge. Ce qu’il a purifié ne sera pas jugé. Ce que nous ne voulons pas qu’il purifie est déjà jugé et sera jugé encore. Ce Jésus est soit l’avocat de la défense, la nôtre !, soit le témoin à charge contre nous.

Et s’il venait, qui serait-il pour nous ? Il est presque minuit, chrétiens …

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Un homme peut-il voler Dieu ?  (Malachie 3.8)

Voler Dieu ?

Jésus a dit que le cœur et le trésor sont intimement liés. Notre cœur suit notre trésor. L’état de notre cœur est révélé par la direction que prend notre argent. C’est le reproche de Dieu à son peuple par Malachie. Il se sent volé. Revenez à moi ! C’est la clé de ce texte. Dieu veut notre cœur, tout notre cœur. Et ce que nous faisons avec notre argent révèle où est notre cœur.

Derrière la dîme se cache toujours la question : Je paie ou j’aime ? Je règle une dette pénible ou j’exprime mon amour ? Toute offrande est une confession de foi. Retenir n’est pas nécessairement ne rien donner, c’est donner sans cœur, donner avec parcimonie parce qu’on se donne avec parcimonie. Et Dieu accepterait cela ?

Le voilà qu’il fait une offre “à la mesure de sa taille” : Mettez-moi à l’épreuve ! La balle est dans notre camp. Que veux-tu : une religion sans risques ni surprises, ou une foi qui ose se perdre dans la grâce de Dieu ? La dîme biblique est un révélateur du cœur et de la foi. Nous sommes toujours à nouveau devant un choix : allons-nous prendre soin de nous-mêmes ou laisserons-nous Dieu prendre soin de nous ?

“Il est beaucoup plus facile de vivre avec 90, 50 ou 10% de ses revenus dans la volonté de Dieu que de vivre avec l’intégralité de ses biens en dehors de la volonté de Dieu.” (R. Alcorn, Le principe du trésor)

Une question d’argent ? Ou une question de cœur ?

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Alors à nouveau vous verrez qu’il y a une différence … entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas.  (Malachie 3.18)

La bouche et le cœur

Deux groupes se créent devant la prédication de Malachie. Voici les propos du premier groupe : “Que Dieu nous sauve des fondamentalistes !” Leurs paroles trahissent leur cœur : “Servir Dieu ? Ça ne rapporte rien ! Obéir à la Bible ? Quelle différence ? On est de toute façon sauvé ! La vie sourit à ceux qui prennent soin d’eux-mêmes.” Ils sont devenus des croyants myopes. Ils ne regardent ni assez loin en arrière (Hébreux 12.1), ni assez loin en avant (1Corinthiens 15.19). Mais une obéissance partielle conduit à une perte totale.

Le deuxième groupe semble minoritaire. Ils entendent la même chose, ont les mêmes tentations. Mais quelle différence ! Ils se retrouvent, sans doute par petits groupes. Ils veulent écouter Dieu. Chez eux aussi, les paroles trahissent le cœur. Leur idée n’est pas de se contenter du strict minimum, d’une foi facile et aux rabais. Ils cherchent à aimer Dieu de tout leur cœur. Et Dieu les écoute.

Nos choix ont des conséquences. Tant de peine pour rien ? Non ! Dieu nous dit : “Ce que tu fais pour moi ne sera jamais perdu.” Aujourd’hui nous vivons dans la pénombre. Même dans l’église, le blé est mélangé à l’ivraie. Mais le jour viendra où tous verront, où Dieu déclarera publiquement ceux qui sont à lui.

Nous sommes dans quel groupe ? A la croix, Christ veut guérir notre cœur froid.

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Car voici : le jour vient, ardent comme un brasier.. (Malachie 3.19 = 4.1)

N'oublie pas le Jour qui vient !

Notre destin dépend de nos choix, et on choisit le genre de vie chrétienne qu’on a … On ne devient pas un chrétien engagé sans le faire exprès. Le Jour qui vient révélera nos choix. Le Seigneur évoque l’image d’un champ desséché. Au lieu de nourrir le monde, il est laissé à son sort et finit par être brûlé. Ou encore l’image des veaux dans l’étable sombre et sale, où ils sont comme oubliés. Mais le Jour vient où ils oublieront l’étable. Deux destins …

Notre monde n’a plus que faire de ce dessin en noir et blanc. L’idée même d’un jugement est balayée d’un revers de main. Dieu ne peut pas être comme ça, dit-on. Mais c’est justement Dieu qui nous parle. Et le peu de conscience qui nous reste doit bien admettre que l’absence d’une justice vraie, impartiale et définitive est inacceptable. Ne pas s’y préparer est donc le sommet de l’inconscience.

Mais comment s’y préparer ?

Nous devons revenir à la Loi, à la Parole de Dieu. Non pas que nous ayons besoin d’un légalisme stérile et aride. Il faut avoir la Loi au bon endroit : Je placerai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur cœur. (Hébreux 8.10) La Loi, … et les prophètes. Elie viendra, afin de rétablir le peuple et de ramener son cœur à Dieu pour que ne se perde ni la prochaine génération, ni celle qui la précède, nous, et nos enfants.

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L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés. (1Corinthiens 15.1,2)

L'Evangile

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que chrétien on le devient. C’est la personne du Christ qui nous fait passer de la religion chrétienne à une vie chrétienne. Tant qu’il n’est pas au cœur de notre vie nous restons encore en deçà de la foi. Mais une fois qu’il remplit notre horizon, tout change.

L’Evangile, c’est d’abord la compassion de Jésus. Il voit des gens perdus et cela le fait agir. Là où nous ne voyons que des problèmes, il voit des brebis sans berger, des affamés de Dieu, et il se met à les nourrir et à se donner comme le pain de vie.

Notons ses paroles et leur effet profond sur nous. Les béatitudes, les paraboles, mais aussi ce qu’il dit sur lui-même, sur sa mission, son retour. Qui a jamais parlé comme lui ? Où aller sinon à lui ? Il a les paroles de la vie éternelle.

Puis, il y a sa mort. Une fatalité ou un don ? Le terminus ou un passage vers une vie autre ? Un fait divers ou l’espérance ? En perte totale ou à notre place ?

Cependant, tout cela n’aurait aucun sens sans sa résurrection. Le pire scénario jamais écrit ? On n’invente pas des histoires ainsi. Mais voilà bien le fondement même de la foi chrétienne. Il est le grand miracle de l’histoire de la race humaine : sur son visage d’homme rayonne la gloire éternelle du Dieu très-haut.

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Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent. (Luc 16.29)

Les morts nous parlent-ils ?

Nous aimerions tant savoir ce qui se passe au-delà de la mort. Croire que tout est fini ne nous satisfait pas vraiment. Mais comment savoir ? Le monde invisible échappe totalement à notre maîtrise. Refuser le témoignage de Dieu pousse les hommes vers une illusion dont le réveil sera brutal et affreux. La Bible nous met en garde contre une curiosité malsaine qui veut obtenir ses réponses à tout prix et à n’importe quelle source. Elle nous avertit contre des réalités capables de nous asservir à tout jamais. Dieu est la seule source de tout vrai savoir sur le monde invisible. Lui tourner le dos nous expose à l’esclavage occulte.

Jésus dit qu’entre le monde d’ici et de là existe un abîme infranchissable. Cela implique que les “revenants” ne sont pas les morts, mais une déception démoniaque. Même quand ça semble bien, c’est maléfique et crée des liens occultes. Toute description de l’au-delà par les morts est donc nécessairement fausse. Les morts, pourraient-ils nous renseigner sur le futur ? Mais ils n’en savent rien ! Sommes-nous donc sans ressources ? Non, Jésus le dit : Seule l’Ecriture peut nous servir deguide.

Et si on s’est laissé prendre par l’occultisme ? Le chemin de la libération consiste à confesser son péché, à y renoncer, à servir Dieu et à résister contre le malin.

S’adresser aux morts est une impasse mortelle.

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Le semeur sortit pour semer sa semence. (Luc 8.5)

Risques et défis

Nous voilà au seuil d’une nouvelle année. Une année avec Dieu ? Ne disons pas trop vite : Bien sûr que oui ! Car cela dépendra de notre réaction à la Parole semée. Tombera-t-elle en nous, ou seulement sur nous ? Cette parabole archiconnue a toujours de quoi nous interpeller.

La Parole reçue peut se dessécher faute de racine. La semence est bonne, et même la terre est bonne : il ne manque qu’un peu de profondeur. Le roc d’un cœur dur n’a encore jamais éclaté sous l’effet du marteau de la Parole. On a beau semer, à chaque nouvelle épreuve la semence se meurt.

Et que penser de la Parole étouffée ? Il y a tant de soucis, tant de choses à désirer, tant de petits plaisirs à s’offrir. La Parole de Dieu est-elle concurrencée dans le cœur des chrétiens ? Faute de travail, de binage, de désherbage, elle étouffe. Le mélange d’un peu de foi, d’un peu de Parole et de pas mal de plantes sauvages crée peut-être un joli pré fleuri, mais ne donnera pas de fruit. Sans Christ, soucis, richesses et plaisirs nous feront mourir. Avec Christ, nous les ferons mourir.

Il est normal que la Parole semée soit féconde. Quand elle est semée dans le cœur d’un Zachée ou d’une Marie-Madeleine, elle donne une riche moisson. Ce n’est pas exceptionnel : c’est son effet habituel.

Cette année, quelle sera la plante dominante dans le jardin de mon cœur ?

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Les valeurs de la société sont en miettes; que peut faire alors le fidèle ? (Psaume 11.3)

Quand tout s'écroule

Comment vivre quand tout s’écroule autour de nous ? Les valeurs de la société sont en miettes, et chaque jour semble apporter le témoignage d’une chute de plus en plus vertigineuse. Ne faudrait-il pas fuir, se réfugier ailleurs ? C’est le conseil de la peur. Il est inspiré par l’idée que la chose la plus importante est notre sécurité. Et si c’était de l’idolâtrie ? SI j’ai fait de Dieu mon refuge, ne suis-je pas déjà en sécurité ?

La foi regarde ailleurs, elle fixe ses yeux sur Dieu. Un Dieu loin ? Pour David, le ciel n’est pas loin, elle est une réalité autre, parallèle. Dieu voit et sonde, il est tout près. Il n’est pas inactif et son jugement ne dort pas. Laquelle des deux réalités suivantes est devenue une fixation pour nous ? Les méchants du v. 2 ou le Seigneur sur son trône au v. 4 ?

Quand nos yeux sont fixés sur Jésus, nous obtenons une autre perspective. Cela nous permet de voir avec le recul de la promesse. Le grand renversement est proche. Qu’est-ce que cela nous dit à nous, secoués par les fondements qui s’écroulent ? Les hommes droits verront sa face. “Soyons donc reconnaissants et servons Dieu d’une manière qui lui soit agréable” (Hébreux 12.28). “Après les travaux, les combats, la douleur, à jamais je pourrai voir ta face !”

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Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! (Psaume 139.23)

Connaître et être connu

Qui nous aimerait s’il devait nous connaître vraiment ? La réponse est dans ce psaume et tient en quatre affirmations simples.

Dieu sait tout de moi. N’y a-t-il donc pas de répit devant le Chasseur divin ? Mais il n’y a pas d’angoisse ici. David se repose dans le savoir de Dieu. Dieu ne nous foudroie pas : il nous embrasse !

Dieu ne me perd jamais de vue. Où que j’aille, il me suit à la trace. Où aller ? C’est la tragédie des athées (Jérémie 23.24 : Quelqu’un, dit l’Eternel, pourrait-il se cacher dans un endroit secret sans que moi, je le voie ? Ne suis-je pas celui qui remplit ciel et terre ? demande l’Eternel.) et la consolation des croyants. Nulle part, Dieu n’est loin. Aucune nuit, aucun lit d’hôpital, aucune prison ne l’exclut. Depuis que la nuit est tombée sur la croix, l’aube se lève pour nous, où que nous soyons.

Sa pensée est tournée vers moi depuis le tout début. Non seulement je ne suis pas le produit du hasard aveugle, mais il a un projet éternel pour moi, motivé par son amour. Je n’ai donc rien à craindre, ni à me plaindre de mon sort. Du secret originel au secret éternel son amour m’enveloppe, que j’en sois conscient ou non.

Le monde dans lequel je vis est tourné vers le mal. Jusqu’ici, tout peut sembler si idyllique ! Mais Dieu est haï dans ce monde et cela m’atteint. Dieu y a répondu par la croix et par sa colère. Mais qu’il m’est difficile de garder cet équilibre-là ! Je peux être pris dans les tentacules du mal. Alors : sonde-moi !

Je ne peux vraiment être moi que dans les bras de Dieu.

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Il y trouva un homme du nom d’Enée qui n’avait pas quitté son lit depuis huit ans parce qu’il était paralysé. (Actes 9.33)

Pourquoi s'investir pour Christ ?

Enée fut un chrétien de la première heure. Son nom veut dire : louange. Mais comment louer Dieu quand tu es un malade chronique ? N’est-ce pas une contradiction totale ?

Dieu ne veut-il pas guérir tout malade ? D’ailleurs, la preuve en est bien ici : Enée est guéri. Mais, peut-être que nous allons peut-être un peu trop vite en besogne ! La guérison appartient au Royaume à venir. Elles restent l’exception ici-bas. D’ailleurs, Enée n’a pas demandé d’être guéri. Pierre a compassion de lui. Comme Dieu a compassion : L’Eternel le soutient sur son lit de souffrance, et quand il est malade il lui refait sa couche. (Ps 41.3) Cela doit nous inspirer, plutôt qu’une attente inconsidérée de miracles.

Pourquoi s’investir pour Christ ? A cause des miracles et des guérisons ? Il y en a tellement peu, et il y a tant de supercherie dans ce domaine ! En fait, rien ne nous dit qu’Enée soit devenu chrétien à cause de sa guérison. Mais c’est un fait évident qu’il peut s’investir autrement pour Christ parce qu’il a été guéri de sa paralysie.

Quelle paralysie nous empêche de nous investir à fond pour Christ ? Une paralysie de service ? Une paralysie dans la discipline de nous nourrir spirituellement ? Dans la prière, ou le témoignage ? Ces paralysies-là, Dieu veut nous en guérir. Aujourd’hui même.

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Tabitha, lève-toi ! Elle ouvrit les yeux, aperçut Pierre et s’assit. (Actes 9.33)

La vie après la vie

Tabitha était devenue disciple de Jésus. Sa vie était une longue mise en pratique d’Eph 2.10 : … Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. Puis, elle tombe malade et meurt. Oui, mais elle meurt pour ressusciter ! C’est vrai, mais cela ne vaut-il pas pour tout être humain ? Toute mort sera suivie d’une résurrection.

Mais c’est vrai, elle revient à la vie. Et ensuite ? Comment vit-on après une résurrection ? Etait-elle heureuse de revenir ? Le papillon serait-il heureux de redevenir chenille ? Car sa mort n’était pas un drame … pour elle ! Mourir, c’est être avec Christ. Aujourd’hui, avait dit Jésus au brigand, tu seras avec moi au paradis.

Elle est donc rappelée. Elle revient à la vie d’avant. Une vie après la vie ? Elle n’était sans doute plus la même. Elle est toujours la Tabitha d’avant et pourtant, qu’elle a dû être différente ! Reconnue mais changée. Elle était une de ces rares personnes qui savait. Mieux qu’avant, elle savait que le temps n’est que prêté. Elle voyait tout dans une autre lumière. Elle était de nouveau ici, mais elle n’était plus d’ici, habitée probablement de la nostalgie du ciel.

Nous nous réveillerons de la mort et nous apercevrons le Christ. Notre désir ne doit pas nous pousser à vouloir revivre le passé, mais à vivre le futur promis.

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Ne m’appelez pas Noémi; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu (la vie) bien amère ! (Ruth 1.20)

La grâce ou l'amertume ?

Noémi, la déçue, est-elle une victime ? De Dieu ? (Le Tout-Puissant m’a fait du mal, 1.21) Elle se voit enfermée à double tour dans un destin terrible. Dieu la sacrifie-t-il pour avancer son projet messianique ? Non et mille fois non ! Un seul a été la victime qui a payé le prix de la grâce : Jésus-Christ. Nous ne serons jamais victimes de la volonté de Dieu. Notre histoire n’est pas encore terminée.

Mais notre logique humaine est tenace : “Tu as pris les mauvaises décisions, alors, tu dois payer.” Mais Dieu n’est pas comme ça. N’est-il pas le père du fils prodigue ? Sa grâce éclatera dans la vie de Noémie. Cette grâce qui s’appelle Ruth et sa surprenante conversion. L’anti-évangéliste que fut Noémie (Allez, retournez chacune à la maison de sa mère, et à ses dieux ! 1.8,15) semble pourtant avoir été un témoin malgré elle de la réalité du Dieu vivant comparée au vide abyssale de la religion moabite. Cette grâce qui s’appelle encore Booz et sa générosité inattendue. Cette grâce qui s’appelle finalement Obed, le serviteur qui annonce le grand Serviteur.

Est-il possible de trouver/retrouver le repos après 1.20,21 ? Oui, parce que la grâce de Dieu est là. Oui, parce que Dieu nous inclut dans son plan. Noémi n’en est pas une victime passive. Bien au contraire, elle s’en découvre actrice.

“Quel repos céleste ! Mon fardeau n’est plus : libre par le sang du Calvaire !”

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Mais les sages-femmes craignaient Dieu et n’agissaient pas comme le leur avait dit le roi. (Exode 1.17)

Le jour où les femmes ont sauvé le monde

Un nouveau pharaon. Des foules en délire acclament un homme qui se moque de Dieu et qui ne peut tolérer un peuple qui a d’autres valeurs. Leurs libertés sont grignotées et leur vie contrôlée. Et Dieu ?

Notez tout d’abord le courage qu’inspire la crainte. L’Etat ordonne l’infanticide pour qu’Israël périsse. Dieu n’a pas de droits ici-bas. Qui peut résister à cette pression ? Deux femmes. Leur secret ? La crainte de Dieu. Il y a deux craintes : celle qui paralyse et celle qui pousse au courage. Il n’est jamais sage d’obéir à ceux qui ont la haine de Dieu.

Notez ensuite, au chapitre suivant, la foi qui déplace des montagnes. Encore des femmes au rôle déterminant. Dieu ne fait rien ? En Canaan, le jugement est à l’œuvre. En Egypte, un enfant naît. Sur l’échiquier de Dieu, les pièces sont en place … presque. La foi semble si insignifiante dans un monde qui se moque de Dieu. Rester fidèle ? Risquer sa vie ? Déplacer des montagnes ? Moïse à la cour du pharaon : quelle montagne !

Enfin, il y a la défaite qui prépare la victoire. Moïse est la clé du plan de Dieu, … mais il était trop sûr de lui. La défaite est inévitable. Elle l’amène où ? Quand sonne l’heure de Dieu, l’homme de Dieu est à la montagne de Dieu. Un homme faible, comme la folie de la croix. Mais la victoire s’annonce.

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40 ans plus tard, un Ange lui apparut … dans la flamme d’un buisson en feu. (Actes 7.30)

Un sauveur vous est envoyé

Noël, Dieu accomplit l’antique promesse. (1) Comme en Egypte au temps de Moïse.

A l’heure de Dieu, l’homme de Dieu se trouve à la montagne de Dieu. Homme de Dieu ? N’est-ce pas terriblement prétentieux ? Il est si réticent, Moïse. Après 40 ans passés à l’école de Dieu, il a perdu toute envie de jouer les sauveurs. Ses arguments pour échapper à son appel sont encore les mêmes aujourd’hui : Je ne suis plus intéressé; ça ne tient pas debout, je ne te connais même pas; ça ne peut pas marcher, on ne me croira pas; tu as choisi la mauvaise personne.

Pourquoi Dieu agit-il ainsi ? Quel gaspillage de temps ! Mais sans ce long écolage, Moïse serait devenu une idole. Et cela, Dieu le refuse : Moi, je suis l’Eternel, tel est mon nom. Et je ne donnerai ma gloire à aucun autre. Je ne livrerai pas mon honneur aux idoles, Es 42.8. En ces temps où l’idolâtrie remplit le monde et, même, les églises, nous avons besoin d’entendre cela à nouveau. Dieu n’a apparemment pas de place pour des ‘self-made’ Moïse que pourront idolâtrer les chrétiens en mal de divertissement.

Un buisson secrempli du feu de Dieu, voilà ce que Dieu cherche. A l’heure de Dieu et à la montagne de Dieu l’homme de Dieu est rempli du feu de Dieu. Dieu cherche un buisson sec pour que la gloire lui revienne. Nous résistons à cela. Nous voulons briller, et non brûler.

Le feu de Dieu, c’est quoi ? L’enthousiasme ? L’émotion ? C’est le feu de sa présence sainte, qui brûle en nous ce qu’il ne peut utiliser. Ce n’est pas très populaire. Un arbre de noël semble bien préférable à un buisson sec.

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Dieu nous a donné un Esprit qui, loin de faire de nous des lâches, nous rend forts, aimants et réfléchis. (2Timothée 1.7)

Des raisons de prendre courage

Pourquoi faire un pas de plus ? La vie n’est-elle pas déjà assez difficile ainsi ? Dans une lettre venue du fond d’une prison romaine, Paul nous dit pourquoi prendre courage.

Regarde à ceux qui t’ont précédé. Abraham, David, les prophètes et les apôtres sont tes ancêtres. Alors, marche dans leurs traces !

Regarde à celui que Dieu a fait habiter en toi : son Esprit-Saint. Aux Romains, il écrit : “Maintenez vive et claire la flamme que l’Esprit a allumée en vous. Servez le Seigneur” (Romains 12.11 Parole vivante)

Regarde au salut qu’il t’a donné pour que tu t’investisses pour lui.

Regarde à Jésus qui a brisé la puissance de la mort. Sa victoire n’est-elle pas la tienne ?

Regarde à ce Dieu plus que suffisant pour te garder jusqu’au jour du jugement.

Tu as regardé ? Alors accepte le modèle et sois un modèle. La seule façon de garder ce que tu as reçu est de l’investir avec soin.

Alors, regarde bien ! Les raisons qui nous inspirent le courage sont aussi les certitudes qui chassent la honte et qui guérissent notre paralysie.

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Souviens-toi de Jésus-Christ … (2Timothée 2.8)

Souviens-toi de Jésus-Christ

Quand ta route devient difficile et que tu es tenté d’abandonner : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand tu es seul et découragé et que personne n’y fait attention : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand la vie te pèse et que tu te demandes à quoi bon : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand les chrétiens autour de toi semblent bénis et que tu crois avoir été oublié : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand le monde mensonger te dégoûte et que tu voudrais t’envoler comme une colombe : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand le mal t’enserre et que tu ne vois plus d’issue : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand la croix est lourde et que tu es seul à la porter : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand le ciel te semble de bronze et tes prières inutiles : souviens-toi de Jésus-Christ.

 

Quand tout va bien et que tu n’as aucun souci grave : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand ta vie s’écoule comme un long fleuve tranquille sans te poser des questions : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand tu peux te préoccuper de toi et que ton compte en banque est bien garni : souviens-toi de Jésus-Christ.

Quand Dieu a pourvu dans tous tes besoins : souviens-toi de Jésus-Christ.

 

Le soldat que nous sommes n’a pas encore livré son dernier combat.

L’athlète que nous sommes n’a pas encore gagné la course.

Le laboureur que nous sommes n’a pas encore rentré sa récolte.

Souviens-toi donc de Jésus-Christ.

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Ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la religion mais, en réalité,ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. (2Timothée 3.5)

Le danger de la religion

Selon le Talmud, “si Israël se repentait un seul jour, le Fils de David arriverait immédiatement.” L’auteur anglais G.B.Shaw a écrit : “Le Christianisme serait probablement une bonne chose si quelqu’un l’avait jamais essayé.”

On voit tout de suite à quoi ces citations très différentes font référence. Notre plus grand danger, ce n’est pas la persécution, ou les athées, ou l’Islam. Le vrai danger est que notre foi se mue en religion : se contenter des apparences en refusant l’obéissance radicale à Christ. La religion est la distraction de la foi. Comme un cancer, elle ronge la foi de l’intérieur. Pouvons-nous y faire quelque chose ?

As-tu besoin d’assainir ta vie spirituelle ? L’apôtre semble y faire référence. Observe ma vie et suis mon exemple, dit-il, en spécifiant ce que ça veut dire. (Tu as vu les neuf choses qu’il mentionne dans les versets 9 et 10 ?) Tiens ferme. Le compromis évite l’opposition. Il te rend invisible. Veille contre le danger de vouloir connaître plus sans vouloir faire plus, de participer au culte sans t’attacher réellement à Dieu. Bâtis ta vie sur le roc de la Parole de Dieu, de toute la Parole de Dieu. De Genèse à l’Apocalypse, et pas seulement d’Exode à Jude. Elle te rendra utile devant Dieu.

Ne te laisse pas distraire !

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… à tous ceux qui auront aimé son apparition. (2Timothée 4.8)

Il vient !

Jésus vient pour juger les vivants et les morts. N’est-ce pas un mythe chrétien du genre “un jour mon prince viendra” ? Ou est-ce plutôt un des fondements de la moralité ? Le jugement a toujours été la joie des victimes et la terreur des coupables. Paul dit qu’il doit venir. Il l’a promis. La Parole de Dieu le dit. C’est donc absolument certain.

Que faire en l’attendant ? Tes attentes influencent toujours tes priorités. En un temps où la Parole de Dieu devient insupportable, il faut la prêcher. Les uns protestent, les autres se cachent et nous prêchons, par nos vies, par notre amour, par nos paroles. C’est notre mission. La seule façon que ça ira mieux est le retour de Jésus. La seule façon de participer à cela est de croire. La seule façon de croire est d’entendre la Parole de Dieu. Alors, même si les gens préfèrent les fables, prêche la Parole de Dieu, sois sobre, accepte la souffrance et donne-toi à fond.

Ce n’est pas une mission sans espoir : c’est une course avec un prix fabuleux. Une course contre toi-même pour garder la foi sans abandonner le combat. Et quand tu doutes, dis-toi ceci : Par sa grâce j’irai jusqu’au bout !

Tu connais peut-être cette prière : “Seigneur Jésus, je te demande ton courage pour changer les choses qui peuvent l’être, ta paix pour supporter celles que je ne peux changer, et ta lumière pour faire la différence entre les deux.”

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Tâche de venir avant l’hiver. (2Timothée 4.21)

Viens avant l’hiver !

L’hiver, le voyage en mer était impossible, et Paul sent venir sa fin. Il y a donc urgence. Pour nous tout autant. Le monde se gâte et Jésus revient bientôt. Il est donc urgent de t’investir pour lui. Urgent, parce que le jour vient où plus rien ne pourra être fait. Viens avant l’hiver !

Que remets-tu au lendemain ? Venir à Christ ? T’engager ? Lire ta Bible sérieusement ? Obéir à Dieu ? Le servir à temps plein ? Demain, tu ne le voudras peut-être plus. Tu vois, Démas aussi a abandonné. “Demain” était devenu trop difficile. Demain ne t’appartient pas. Demain sera peut-être trop tard. Viens avant l’hiver !

Que faut-il pour tenir en hiver ? Que doit prendre Timothée ? Qu’est-ce qui est essentiel ? Le manteau contre le froid. Les livres et les parchemins – une partie de la Bible ? Ne t’encombre pas, mais apprends ce qui est essentiel. Ne pense pas que tout ira mieux. C’est plutôt le contraire. L’opposition est rude, alors, ne sois pas naïf. Concentre-toi sur l’essentiel, cf. Philippiens 4.5-8. Viens avant l’hiver !

Et si tous nous abandonnent ? Dieu, lui, viendra toujours “avant l’hiver”. Il nous a promis son royaume, et, quoi qu’il arrive, il tiendra sa promesse. Il t’appelle à investir ta vie pour son Fils. Viens avant l’hiver !

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Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? (Psaume 11.3)

Cinq choses absolument certaines

Les valeurs de la société sont en miettes et notre monde se disperse, s’amuse et se perd. “Tout fout le camp”, dit-on. Qu’est-ce qui demeure absolument sûr ? Dans ses lettres à Timothée et Tite, Paul reprend à cinq reprises cette affirmation : La parole que voici est certaine. Les voici :

1. L’Evangile (1Timothée 1.15). Regarde dans ta vie : Jésus est venu dans ce monde et il t’a sauvé. Même si tout vacille, cela reste certain.

2. Une vie investie pour le Christ dans l’Eglise (1Timothée 3.1). Autour de nous, on investit sa vie en n’importe quoi, tant que ça rapporte de l’argent ou du plaisir. Toi, aspire à servir Dieu et à investir ton talent en son royaume.

3. S’exercer à une vie pieuse (1Timothée 4.7-9). Notre monde est 100% sport, mais quelle utilité cela a-t-il à long terme ? Aucune. Nada. Voici l’exercice qui rapporte éternellement : lire, étudier, prier, travailler, devenir adulte dans la foi.

4. Notre héritage à venir (Tite 3.4-8). L’Evangile t’établit héritier. Alors agis en héritier ! Vis en accord avec ton statut d’héritier et ne te laisse pas voler la joie de l’héritage à venir.

5. L’importance de persévérer (2Timothée 2.11-13). Sans persévérer, l’avenir messianique se dérobe devant toi. C’est vrai que c’est dur : mourir, persévérer, être tenté de renier. Suivre Jésus n’est pas un conte de fées ! Mais la Vainqueur de la croix sera ton Guide !

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Nous sommes venus l'adorer. (Matthieu 2.2)

Le culte des mages

Les mages sont venus pour rendre un culte. C’est presque banal. Nous faisons cela tous les dimanches, non ? Que pourrions-nous apprendre de leur culte ? Voici quelques leçons :

Ils sont venus en étrangers, et non comme des ayant droit.

Ils viennent de loin, sans compter la peine et la dépense. Ils ont été conviés et ils le savent.

Ils viennent conduits par Dieu. La religion vient de nous et de nos idées. Venir à Dieu parce que conduit par lui change toute notre attitude.

Ils viennent à l’Enfant avec une très grande joie. Venir à Dieu n’est pas que solennel. La grâce engendre la joie.

Ils viennent pour adorer. C’est une question de cœur. Dieu dit en Esaïe 29.13 : Ce peuple se tourne vers moi, mais ce n’est qu’en paroles, et il me rend hommage, mais c’est du bout des lèvres : car au fond de son cœur, il est bien loin de moi, et la vénération qu’il me témoigne n’est faite que de règles que des hommes lui ont enseignées.

Ils viennent pour offrir. C’est normal quand on vient pour rencontrer le Roi ! On ne vient pas devant Dieu les mains vides. Notez : ils ne paient rien : ils offrent.

Que pouvons-nous apprendre du culte des mages ? Que venons-nous faire au culte ?

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Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)