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Israël au banc des accusés sur Gaza

Le dossier de la défense

 

Le mythe de Gaza - 16/06/10

Pasteur Gérald Fruhinsholz, le  16 juin 2010

170 morts et de 1.600 blessés, c'est le résultat des violences entre Kirghizes et Ouzbeks dans un pays à majorité musulmane. Curieusement, aucune ONG des droits de l'homme ne crie au scandale, l'ONU ne semble pas pressé d'intervenir, et les chefs d'Etat ne font aucun commentaire. Au Soudan, régime islamiste, au seul mois de mai : 600 morts... 300 000 personnes ont été tuées depuis que le conflit a éclaté. Qui s'en émeut ?... Mr Ban Ki-moon "choqué" par l'assaut israélien sur la flottille d'aide à Gaza et exigeant l'ouverture du blocus  de Gaza, a-t-il ordonné une enquête au Soudan et au Kirghizistan ?

Mr Obama, comme beaucoup d'autres leaders "extrêmement sensibles" au sort des Gazaouis a conclu qu'il fallait en terminer avec le blocus de Gaza. Mais quel blocus ?... Plus d'un million de tonnes de marchandises humanitaires ont pu pénétrer à Gaza via Israël ces 18 derniers mois soit environ une tonne d'aide pour chaque homme, femme ou enfant de Gaza. En 2009, plus de 738 000 tonnes de denrées et fournitures sont entrées à Gaza. 

 

Le Hamas bloque l’aide humanitaire

[Mercredi 02/06/2010 20:30]

Les camions chargés de l’aide humanitaire ont pris la route pour Gaza dès l’arrivée au port d’Ashdod de la flottille, mardi. Huit véhicules transportaient du matériel médical, des jouets, et des vêtements qui ont été débarqués des bateaux. Parvenus au passage de Kerem Shalom, la marchandise a été déchargée. Pourtant, elle est restée sur place. Des responsables de la sécurité ont expliqué que le Hamas empêchait le passage des produits.

De nombreuses instances sont représentées en bordure de la bande de Gaza, en grande partie en provenance de la communauté internationale. Elles veulent s’assurer que le matériel parviendra à sa destination finale. Tsahal a annoncé qu’au port d’Ashdod, les produits continuaient à être déchargés des bateaux, malgré l’obstruction opposée par le Hamas.  Les autorités tentent de parlementer pour convaincre le Hamas de laisser passer le chargement.

Le président du port d’Ashdod, Shouqui Saguis, a expliqué que la tâche n’était pas facile, car les marchandises n’étaient pas emballées mais déposées pêle-mêle dans les cales du bateau. Il rapporte que les paquets ont dû être organisés.

Le chef du département de la coordination et de la communication avec Gaza, le général de réserve Moshé Lévi, explique: «Cet envoi n’était absolument pas indispensable. L’aide humanitaire est transférée en continu tout au long de l’année. Depuis le début de l’année, 100 convois ont été acheminés, et les médicaments sont passés par tonnes, ce qui prouve une fois de plus que toute cette expédition n’était que de la propagande et de la provocation qui n’avaient aucune relation avec l’aide.»

par Yéochoua Sultan

http://www.israel7.com/


 
Mise à jour du 15 juin 2010 :

Abbas et l’Egypte s’opposent à la levée du blocus maritime sur Gaza

Pendant sa réunion avec le Président américain Barack Obama à Washington mercredi dernier (9 juin), Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité Palestinienne, a annoncé au Président américain qu’il s’opposait à la levée du blocus maritime sur la bande de Gaza, croyant qu’une telle action « redonnerait des forces au Hamas ». Abbas a déclaré que le blocus en place ne devait pas être levé à ce stade des négociations et que toute réduction des restrictions devait être graduelle et prudente pour éviter une perception victorieuse de la part du Hamas. L’Egypte elle aussi supporte le maintien du blocus parce qu’elle craint un nouveau transport de contrebande d’armes si le blocus était levé.

Le Hamas, avec le soutien de l’Iran, a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en juin 2007 après un violent coup d’état contre les forces policières de l’Autorité Palestinienne, sous le contrôle du Président Abbas.

Israël et toute la communauté internationale ont demandé plusieurs fois au Hamas de renoncer à la violence, de reconnaître Israël et de libérer le soldat prisonnier Guilad Shalit afin de permettre une levée du blocus sur Gaza, mais le Hamas refuse jusqu’ici de remplir ces termes.

Le Hamas a aussi refusé de permettre de nouvelles élections présidentielles et législatives. Une enquête récente tenue en mars 2010 par le Centre Palestinien pour l’Opinion Public sur la Rive occidentale, à Jérusalem-est et dans Gaza, a montré que s’il y avait des élections maintenant, le Hamas aurait beaucoup de chances de perdre le scrutin avec 28% des votes contre 42% pour le Fatah. Hamas perdrait de même les élections présidentielles. La même enquête palestinienne montre que le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, recevrait 40% des votes, Mahmoud Abbas en recevrait 50.

Abbas a dit aussi à Obama qu’on devait envoyer plus de biens et d’aide vers Gaza. Mercredi passé, Israël a relâché quelques unes des restrictions et permis à des biens auparavant interdits de passer la frontière avec Gaza. Il a été dit que ce serait un pas de plus dans le cadre de la politique de relâche israélienne qui a été initiée il y a six mois et par laquelle Israël permet graduellement à de plus en plus de biens d’entrer dans le territoire. Depuis décembre 2009, la quantité de produits qui entrent dans Gaza a augmenté de 20 pourcent et la gamme d’articles qui sont autorisés s’est élargie aussi.

Malgré l’attaque préméditée de la part d’extrémistes pro-palestiniens contre les soldats israéliens qui sont montés à bord du Mavi Marmara le 31 mai lorsque ce dernier était en route vers Gaza, beaucoup de leaders israéliens ont exprimé leurs regrets pour la perte de vies au cours de l’incident.

« Israël déplore toute perte de vie », a déclaré le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyaou et l’Ambassadeur aux Nations Unies Aharon Leshno-Yaar a déclaré que « les résultats des évènements d’hier (le 31 mai) sont tragiques et malheureux, Israël déplore toute perte de vie ».

Ce dimanche 13 juin, Netanyaou a annoncé que l’ancien Juge à la Court Suprême Yaakov Tirkel serait à la tête de la commission d’enquête qui regarderait de près l’opération militaire israélienne qui a mené à l’arraisonnement de la flottille.

Le Hamas continue à garder prisonnier de façon illégale le soldat israélien Guilad Shalit. Il est gardé en otage depuis quatre ans maintenant sans permission de la part du Hamas d’être visité par la Croix Rouge, contrairement aux Conventions de Genève.

 

Dossier du début juin :

1.      Introduction

Avec ce dossier, l’ambassade d’Israël pour la Belgique et le Luxembourg veut présenter de la façon la plus objective possible la situation actuelle entre Gaza et Israël, ainsi que certains faits concernant  la Flottille qui voulait se rendre à Gaza, afin que vous puissiez former votre propre opinion. La raison de cette initiative est que les informations présentées dans les médias belges sont en partie correctes, mais elles sont souvent incomplètes, hors contexte et de ce fait biaisées.

Israël a retiré son armée de Gaza en 2005, suite à une décision unilatérale de son gouvernement. Depuis, plus de 10.000 missiles et obus de mortiers ont été lancés sur la population civile israélienne.

Ce n’est qu’après le coup d’état du Hamas en 2007, condamné par toutes les nations du monde d’ailleurs, et après de nombreuses tentatives de construire une situation pacifique avec Gaza et le Hamas qu’Israël a décidé d’instaurer un blocus économique sur Gaza. Cette mesure a été prise car le gouvernement ne voyait plus d'autre moyen pour assurer la sécurité de sa population.

Le blocus est effectif tant sur terre qu'en mer, des armes pouvant être transportées vers Gaza par voie maritime. De plus, chose que les médias omettent aussi dans leur communication, ce blocus contre Gaza est un blocus auquel l’Egypte s’est affiliée. En outre, la Bande de Gaza et l’Egypte sont séparées par un mur érigé par l’Egypte… Certes, il a été ouvert pour laisser passer des transports, mais cette ouverture ne sera que temporaire, ont annoncé les autorités égyptiennes.

Toutefois, Israël n’a jamais arrêté le flux d’aide humanitaire qui est envoyé quotidiennement vers Gaza et a toujours gardé ouvert un corridor où les ravitaillements et les matériaux de construction pouvaient passer – après avoir été contrôlés par les services de sécurité, entendons-nous bien. Voyant qu’une grande quantité des matériaux de construction ainsi qu’une partie des engrais et du sucre qui étaient introduites dans Gaza étaient détournés par le Hamas pour la fabrication d’une infrastructure d’attaque et un arsenal (l’acier, le sucre et les engrais destinés à fabriquer des missiles, le béton pour en faire des abris pour les lance-missiles), Israël a alors limité les apports journaliers pour éviter un amassement des ingrédients de missiles, mais n’a jamais mis en danger par là la population gazaouie, malgré l’état de guerre entre Israël et le Hamas, en réduisant les quantités d’aide humanitaire à un niveau insuffisant. Si vous voulez trouver plus d’informations sur les transports qu’Israël laisse passer et a laissé passer jusqu’à présent, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur notre site.

 

2.      La Flottille du" Free Gaza Movement"
 

2.1.   Présentation des organisateurs

La flottille du Free Gaza Movement a été organisée par une association radicale islamiste turque, l’IHH (en cliquant sur ce lien, vous trouverez un rapport du Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme, daté du 26 mai 2010). Celle-ci est connue pour ses accointances avec Al Qaeda et d’autres mouvances djihadistes.
 

2.2.   L’organisation de la flottille

La flottille était formée par six bateaux, venant de différents pays d’Europe et de la Turquie. Les six bateaux étaient sensés se rassembler en Chypre, pour entamer leur voyage de là ensemble et arriver en bloc dans les eaux israéliennes. Chypre n’a pas permis aux bateaux d’accoster aux bords de l’île ni de faire un départ collectif au départ des eaux territoriales chypriotes. Les organisateurs de la flottille ont alors décidé de faire leur départ vers Israël depuis la Turquie. Un des bateaux, le Mavi Marmara, a d’ailleurs un propriétaire turc et battait pavillon turc.
 

2.3.   Les buts de la flottille

Même si les organisateurs continuent à déclarer que le but de la flottille organisée était purement humanitaire, il y a des preuves qui démontrent que ce n’est pas le cas. Il suffit de reprendre les déclarations du Dr. Abd Al-Fatah Shayyeq Naaman, professeur en jurisprudence Shari’ah à l’université de Yémen à la chaîne de télévision Al Aqsa TV du Hamas "They are people who seek Martyrdom for Allah, as much as they want to reach Gaza, but the first [Martyrdom] is more desirable." (Ce sont des gens qui recherchent autant la mort de martyr pour Allah, que l’arrivée à Gaza, même si le but premier, être martyr, est plus souhaitable pour eux. »).

De plus, malgré les nombreuses mises en garde de la part de la marine israélienne, sa  demande d’accoster à Ashdod pour débarquer les cargaisons et les transférer par routage, pourquoi n’ont-ils pas accepté l’offre d’Israël ? Cela leur aurait permis de voir leurs biens débarquer et partir dans des camions vers Gaza, le tout sous leur supervision, et de partir tranquilles dans leurs pays respectifs.

Pour preuve, les extraits de vidéos que l’on retrouve sur Youtube et où l’on voit la marine israélienne prévenir les bateaux du fait qu’ils sont sur le point d’enfreindre un blocus maritime. La réaction des bateaux, en traduction : « négatif, négatif, notre destination est Gaza ».

Cependant, avec les informations qui circulent sur la flottille, nous avons l’impression que le seul but de cette organisation était de forcer à tout prix le blocus maritime, sous le couvert d’une opération humanitaire. Il s’agissait donc d’une provocation délibérée.

En outre, nous avons appris que le Hamas a refusé les cargaisons apportées par la flottille, qui contenaient notamment des médicaments périmés, des chaises roulantes non conformes, de la nourriture périmée.

 

3.      La réaction d’Israël

En ce qui concerne l’action d’Israël, l’état-major avait annoncé qu’il ne laisserait en aucun cas entrer les bateaux la zone dans laquelle le blocus était en vigueur et dont les coordonnées ont été publiées bien au préalable.

Légalement, un pays qui impose un blocus à un autre est obligé de l’imposer à toute nation qui essaierait de l’enfreindre et d’arrêter tout navire qui tenterait de se frayer un passage. Voici un extrait de l’Accord de San Remo sur le droit international applicable aux conflits armés en mer qui dit, au paragraphe 67 :

    « Les navires marchands battant pavillon des Etats neutres ne peuvent être attaqués que s’ils (A) transportent de la contrebande; (B) violent un blocus. Ils ne peuvent être attaqués qu’après avertissement préalable, s’ils refusent clairement et intentionnellement d’obtempérer. Ou bien s’ils refusent d’être visité, s’ils résistent, ou répondent délibérément de manière négative aux offres proposées. »

La loi maritime internationale prévoit d’ailleurs une clausule qui permet à chaque pays imposant un blocus, de défendre ce dernier dans les eaux internationales. Il peut même aller jusqu’au port d’origine des bateaux pour les arrêter et empêcher qu’ils enfreignent le blocus. L'accusation de piraterie de la part de la marine israélienne est donc non fondée, Israël avait bel et bien le droit d’arrêter les bateaux et de les arraisonner.

L’accord que nous venons de citer prévoit aussi le passage de convois humanitaires afin d'aider la population qui se trouve dans la zone bloquée, mais uniquement conformément à des règles, incluant des fouilles, afin d’éviter des situations où l’état ennemi pourrait bénéficier de support militaire; en d’autres termes, le support humanitaire ne peut être destiné qu’à la population civile.
 

3.1.   L’arraisonnement des bateaux

Comme nous venons de montrer, Israël avait bel et bien le droit d’empêcher les bateaux d’entrer dans la zone de blocus et n’avait l’obligation de laisser passer les bateaux qu’après en avoir vérifié la cargaison. C’est exactement ce que la marine israélienne a voulu faire, d’où l’invitation d’accoster à Ashdod. La marine a d’ailleurs promis aux activistes qu’ils pouvaient superviser ce transvasement et le transport vers Gaza, mais sans succès.

Afin d’empêcher l’intrusion dans le territoire maritime du blocus, Israël n’a eu d’autre solution que d’arraisonner les bateaux pour les guider vers Ashdod. Sur les six bateaux, cinq ont été arraisonnés avec une résistance minimale de la part des voyageurs. Ce n’est que sur le Mavi Marmara qu’il y a eu de la violence forte (cf. ces deux vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=0nRbcwnp-l8&feature=player_embedded et http://www.youtube.com/watch?v=gYjkLUcbJWo&feature=player_embedded ). Dans la deuxième vidéo, on voit d’ailleurs que certains des assaillants portent des masques à gaz, preuve du fait qu’ils s’attendaient à une action encore plus forte qu’elle ne l’a été.

 

4.      Les manifestations « spontanées »

Après l’action militaire de la part d’Israël, il y a eu des manifestations partout dans le monde, généralement devant les ambassades d’Israël ou devant les Ministères d’Affaires Etrangères des pays respectifs. Cependant, la qualification « spontanées » ne s’applique pas à ces manifestations. La plupart d’entre elles avaient été annoncées depuis plusieurs jours, celle en Turquie a commencé à minuit le jour de l’action, alors que l’intervention israélienne n’a eu lieu qu’à deux heures du matin. L’action militaire était donc bel et bien prévue, les manifestations tout sauf spontanées.
 

5.      Conclusions

Ce rapport a essayé de vous présenter les faits autour de l’action face à la Freedom Flottilla de façon objective.

Nous avons constaté que les faits n’ont pas toujours été présentés comme ici, des informations sont souvent tronquées et l’ensemble de fait biaisé.

Nous croyons avoir démontré que la Freedom Flottilla n’était pas un convoi humanitaire, comme le prétendent les organisateurs, mais bien une provocation face à Israël dans le simple but de discréditer ce dernier.

Citons Sami El Soudi du Metula News Agency, un Palestinien :

    « Ismaïl Hanya, le chef du Hamas à Gaza, n’aurait pas pu être plus clair, hier, lors d’une harangue, en annonçant que si la flottille parvenait à Gaza, ce serait un grand succès pour le Hamas ; et si elle était interceptée par la marine israélienne, ce serait un succès tout aussi important. Pour le leader islamiste, sa cause était gagnante dans tous les cas de figure.

    Disons les choses les plus importantes, celles qui permettent de comprendre une situation : il n’y a aucune pénurie dans le califat, ni de denrées de base, ni de carburant, ni de matériel médical, pas plus que de biens de consommation courants, qui ne sont pas de première nécessité. »

En somme, ce que nous avons voulu vous faire savoir est que :
 

  • Israël et l’Egypte n’ont pas imposé ce blocus sur Gaza sans raison
  • La façon d’imposer a été tout à fait légale et conforme aux règles internationales
  • Une fois un blocus maritime instauré, le(s) pays émetteur(s) doivent l’imposer à tout navire de toute nation de façon impartiale
  • Israël pouvait, selon la loi maritime internationale et dans le cadre du blocus, intervenir sur les bateaux dans les eaux internationales suite à la désobéissance de ces deniers
  • Les cargaisons du convoi étaient sensés être transportés à Gaza par routage, après vérification par l’armée israélienne, mais le Hamas refuse de les laisser entrer à Gaza
  • Le convoi n’était pas un convoi humanitaire mais une provocation qui réussirait dans tous les cas, soit par le transfert de la cargaison, soit par la réaction de la presse internationale
  • L’incident sur le Mavi Marmara n’a pas été provoqué par les soldats israéliens, ainsi que les violences sur le bateau
Les manifestations diverses n’étaient pas spontanées comme prétendu

Ambassade d’Israël pour la Belgique et le Luxembourg
 

 


Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)