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IV. Et concrètement ?

Résumé :
1. Dieu a révélé son plan avec notre monde et son désir que nous y jouons notre rôle. Mais il y a conflit entre sa volonté et la mienne. L’obéissance nous vient difficilement dans ce monde. Notre propre force n’y suffit pas.
2. Dieu a clairement révélé ce qu’il veut pour nous, tant pour nos buts et nos attitudes. Et il nous laisse un énorme champ de liberté pour que nous prenions un tas de décisions pratiques selon la sagesse qu’il nous donne.
3. La Bible donne des directives claires pour que je développe des convictions selon Dieu dans les différentes situations de la vie. Mais elle nous enseigne aussi comment vivre dans une même église avec des gens qui ont des convictions différentes.
Mais comment cela se traduit-il dans des principes concrets ?

1. Principes généraux
Dans nos décisions, nous ne devons pas perdre de vue notre responsabilité dans le grand plan de Dieu avec l’humanité.
Là où la Bible révèle la volonté spécifique de Dieu, il nous faut apprendre à obéir. Cela concerne en général les questions morales de notre vie.
Là où la Bible n’indique pas de volonté exprimée de Dieu, nous sommes libres de vivre selon la sagesse comme des chrétiens responsables. Tant que nous restons à l’intérieur du cadre de sa volonté morale, nous pouvons rester assurés que Dieu accepte nos décisions. Cette liberté à vivre dans une vie de prière concrète.

Là où nous sommes mal à l’aise suite à une décision prise, nous devons nous poser ce genre de questions :
Ai-je désobéi à la volonté révélée de Dieu dans ce domaine précis ? Si oui, est-ce réparable ? Si ce n’est pas réparable, une confession sincère de notre péché nous assure du pardon et de la grâce de Dieu pour assumer une situation qui est le fruit de notre production.
Ai-je agi avec sagesse ? Si non, que puis-je faire pour rectifier ? Suis-je prêt à rectifier ?
Quelques exemples bibliques : Balaam, No 22.8-13,15-22,32,34,35; 31.8. Joseph, Gen 39.7-23. Achan, Jos 7.1,20,21,25. Néhémie, Néh 1.1-3 etc. Quelles ont été leurs décisions ? Comment sont-ils arrivé à leurs décisions ? Quels résultats ?

2. Principes particuliers

  • Plus une décision est importante, plus il faut y donner du temps, Eph 5.15-17. Ne pas perdre son temps avec des questions triviales et ne pas aller trop vite en besogne avec les questions importantes.
  • Si on a deux options vraiment égales, il faut suivre sa préférence personnelle, et remercier Dieu qu’il y a des alternatives, cf. 1Cor 7.39,40.
  • Favoriser un processus de décision qui est fondé sur la maturité chrétienne. Souvent, le “je me sens conduit” va à l’encontre de cela. Surtout lorsqu’une décision de groupe est ainsi dépendante des sentiments de ses membres les moins mûrs. Parfois, c’est une façon pour ne pas faire face aux vraies motivations. S’attendre à des signes peut devenir une façon de laisser les circonstances décider là où nous aurions dû oser décider nous-mêmes. Cf. Act 6.1-4; 15.1ss.
  • Faire attention à ce qui est purement subjectif. La Bible nous dit tout ce dont nous avons besoin pour vivre, cf. 2Tim 3.16,17 et 2P 1.3. Pas en nous disant quoi décider, mais comment arriver à une décision. “Dieu m’a dit” relève trop souvent d’une bonne dose de subjectivité ou des capacités de conviction de quelqu’un d’autre ! Cf. Rom 14.5. Apprendre donc à utiliser la Parole de Dieu, cf. l’usage de Col 3.15.
  • Utiliser sa capacité de réflexion. Cf. l’accent de Paul en Tt 1.8; 2.2,5,6,12, sensé = sain d’esprit. La sagesse se repose sur cette capacité que Dieu nous a donnée et qui fait partie de son image en nous.
  • Profiter de la sagesse des autres. Cf. Pr 11.14; 24.6.
  • Ecouter son cœur avec circonspection. Cf. Jér 17.9,10 et Mc 12.30.
  • Lire les circonstances. Elles peuvent être déterminantes. Cf. Act 16.6,7 ?
  • Juger les résultats. Mais ne pas oublier la leçon de la vie de Jérémie !
  • Les impressions sont des impressions, de source variable et doivent être évaluées à la lumière de la volonté révélée de Dieu et de la sagesse.
  • “Aime Dieu, et fais ce que tu veux.” (AUGUSTIN)

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Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)